Événements
382 :
Paix entre l'Empire romain et les Wisigoths. Théodose Ier leur accorde des terres et une autonomie politique contre des services militaires.
Les Scots d’Hibernie (Irlande) et les Pictes de Calédonie franchissent le mur d'Hadrien mais sont repoussés par Maxime.
Les Pictes étaient une confédération de tribus brittoniques vivant dans ce qui est devenu l'Écosse du nord et de l'est, présents avant la conquête de l'île de Bretagne par les Romains et jusqu'au Xe siècle lorsqu'ils se réunirent avec les Gaëls. Ils vivaient au nord des fleuves Forth et Clyde, et parlaient le picte, une langue éteinte suggérée comme étant liée aux langues brittoniques parlées par leurs voisins du sud, les Bretons insulaires.
Les Pictes sont d'ailleurs désignés comme Brithwr par les Gallois. Les Pictes sont considérés comme étant les descendants des Caledonii et autres tribus identifiées par les Romains ou figurants sur la carte du monde de Ptolémée. Le territoire des Pictes, connu sous le nom de Pictavia, ou Pictland en anglais, se fondit progressivement avec le royaume gaélique de Dál Riata et forma le royaume d'Alba. Alba s'étendit, absorbant les royaumes brittoniques du Strathclyde et de Bernicie. Au XIe siècle, l'identité des Pictes avait disparu au profit d'un amalgame de peuples identifiés comme « Scots ».
386 : dynastie Wei du Nord en Chine avec pour capitale Pingcheng (Datong).
Les Wei du Nord ou Bei Wei (北魏) sont une dynastie de la période des Dynasties du Nord et du Sud (420-589), qui régna en Chine du Nord de 386 à 534.
Elle fut fondée par un peuple turc, les Tabghatch, appelés encore Tuoba en pinyin. Dominant au départ le nord du Shanxi actuel, ils réunifient toute la Chine du Nord en 439. Ils luttent également avec les Ruanruan. La dynastie Wei eut d'abord sa capitale à Pingcheng (Datong) puis, à partir de 494, à Luoyang. Progressivement, elle se sinise et adopte le bouddhisme.
Vers 380 : début du règne de Niall, roi d'Irlande, fondateur de la dynastie de O'Neill (fin en 405).
Les Uí Néill étaient une grande dynastie irlandaise. Il signifiait les « descendants de Niall Noigiallach », et se rapportait à un groupe de parenté irlandais. Les Uí Néill n'étaient ni une tribu, ni une confédération de tribus, mais une dynastie, c'est-à-dire qu'ils étaient composés, dès le VIe siècle, de quelques douzaines de personnes réparties sur un vaste territoire au nord et au centre de l'Irlande. Ils devinrent à partir de la seconde moitié du VIe siècle la dynastie dominante de la moitié nord de l'Irlande. Ses diverses branches donnèrent un certain nombre de hauts rois d'Irlande entre les VIIe et XIe siècles.
Personnages significatifs
Augustin d'Hippone (années 370 Histoire)
Grégoire de Nazianze (années 370 Histoire)
Jean Chrysostome
Jean Chrysostome, né à Antioche entre 344 et 3491, et mort en 407 près de Comana, a été archevêque de Constantinople et l'un des pères de l'Église grecque. Son éloquence est à l'origine de son surnom de « Chrysostome » (Chrysóstomos, littéralement « Bouche d'or »). Cependant, sa rigueur et son zèle réformateur l'ont conduit à l'exil et à la mort.
C'est un saint et un docteur de l'Église catholique romaine, de l'Église orthodoxe et de l'Église copte, fêté le 13 septembre en Occident et le 30 janvier en Orient.
Prédicateur inlassable, commentateur infatigable de l'Évangile, Jean Chrysostome entrecroise en permanence deux thèmes : la gloire de Dieu et l'amour du prochain. S'il prêche sur le « sacrement de l'autel » (l'eucharistie), c'est pour continuer sur le « sacrement du frère » (l'expression est de lui), et sur la responsabilité des riches en faveur des plus pauvres. S'il parle du Christ ressuscitant, c'est pour souligner qu'il ressuscite « nu », et qu'à son exemple, il n'est nul besoin d'être enterré dans de luxueuses étoffes, les vendre pour soutenir les miséreux étant bien plus « intelligent »... Fidèle à ces lignes de conduite, il emploie l'argent reçu des dons ou même de la vente de trésors de l'église à la restauration ou la fondation d'hospices pour les malades ou les personnes sans ressources.
Patronages
Il est le protecteur des personnes qui souffrent d’épilepsie (car cette maladie est appelée mal de saint Jean) et qui lui adressent des prières pour espérer une guérison.
Il est le patron des professionnels qui doivent s’exprimer devant un public (orateurs, présentateurs, maîtres de conférence, etc.).
Maxime (empereur romain)
Maxime, Magnus Clemens Maximus ou Maximianus, en gallois Macsen Wledig (c.335 ? – 28 août 388), est un usurpateur du trône de l'empire romain d'Occident de 383 au 31 août 384, puis co-empereur légitime en Occident jusqu'à sa mort en 388, exécuté sur ordre de l'empereur Théodose Ier.
Niall Noigiallach
Niall Noigiallach, littéralement Niall possédant Neuf Otages, est un ard ri Érenn (roi suprême d'Irlande). Personnage semi-historique de la mythologie celtique irlandaise, considéré comme l'ancêtre des Uí Néill, il aurait régné au Ve siècle à Tara et aurait été un des derniers rois païens avant l’évangélisation hagiographique de l’île par saint Patrick.
Origine
La saga du XIe siècle Echtra mac nEchach Mugmedóin (« Les aventures des fils d'Eochaid Mugmedón ») contient le récit légendaire de la naissance et de la jeunesse de Niall. Son père, Eochaid Mugmedón eut 4 fils de Mongfind, sœur du roi de Munster et Nial de sa seconde femme, Cairenn Chasdub, fille de Sachell Balb, roi des Saxons.
Cairenn donnera naissance à Niall, alors qu'elle tirait de l'eau, mais, craignant la haine et les pouvoirs magiques de Mongfind, elle abandonnera l'enfant aux oiseaux dans la plaine de Tara. Le petit Niall sera recueilli par un barde nommé Torna, qui a la révélation de sa grandeur future. ...(Prochainement, des légendes irlandaises)
Priscillien
Priscillien, mort à Trèves en 385, est un évêque d'Avila, et le premier chrétien condamné à mort et exécuté par une autorité chrétienne pour hérésie. Le priscillianisme est une des premières hérésies condamnées par la jeune Église de Rome. Certains la rapprochent de celle des pauliciens.
Son enseignement est très influencé par les théories gnostiques :
l’âme est créée par Dieu, le corps et la matière par le principe du Mal ;
les étoiles et le Zodiaque déterminent la destinée de l’âme ;
les trois noms de la Sainte Trinité désignent une seule personne.
Ces croyances le poussent à des pratiques jugées suspectes : jeûne le dimanche, et surtout abandon de l’église pour des retraites en campagne. Le mouvement autorise des femmes à enseigner en son sein.
Quelques écrits de Priscillien reconnus orthodoxes n’ont pas été brûlés. Par exemple, il divise les épîtres pauliniennes (y compris l’Épître aux Hébreux) dans une série de textes selon leur point de vue théologique, en ajoutant une introduction à chaque série. Ces canons ont été édités par Peregrinus. Ils contiennent une forte incitation à la piété personnelle et à l’ascétisme, notamment au célibat, et à la privation de viande et de vin. Il affirme aussi que l’esclavage est aboli entre chrétiens, et que les différences fondées sur le sexe n’ont pas lieu d’être, ce qui n’allait pas de soi dans la Chrétienté d’alors. Il affirme aussi que la Grâce divine se répand sur tous les croyants, et que l’étude des Écritures prime. Comme beaucoup de chrétiens du IVe siècle, Priscillien a beaucoup travaillé sur des écrits plus tard considérés comme apocryphes.
On a longtemps cru que tous les écrits hérétiques de Priscillien avaient disparu, mais en 1885, Georg Schepss a découvert à l’université de Wurzbourg onze originaux, publiés dans le Corpus de Vienne en 1886. Bien qu’ils soient tous signés du nom de Priscillien, quatre d’entre eux qui décrivent les épreuves de Priscillien sont probablement de la main d’un de ses disciples.
Selon Raymond Brown, la source du Comma Johanneum doit être le "Liber Apologeticus" de Priscillien.
Quintus Aurelius Symmaque
Symmaque, né vers 342 et mort en 402-403, fut un grand aristocrate romain du IVe siècle, particulièrement connu pour la lutte qu'il engagea en vue de défendre la religion traditionnelle romaine contre le christianisme, en plein développement alors dans l'empire romain.
Entre autres postes importants, il fut préfet de Rome en 384 et 385, consul en 391. En remerciement des services qu'il rendit à l'État, le Sénat fit ériger une statue dorée à son effigie.
Œuvres
Des écrits de Symmaque ont été conservés :
Panégyriques, écrits dans sa jeunesse dans un style très artificiel, deux de Valentinien Ier et un du jeune empereur Gratien.
9 livres d'Épîtres, ainsi que deux lettres tirées du dixième livre, publiées juste après sa mort par son fils. Le modèle suivi par l'auteur est celui de Pline le Jeune. Par une référence aux Saturnales de Macrobe (Livre V, 1, 7), dans lequel Symmaque se présente comme un des interlocuteurs, il semble que ses contemporains le jugeaient secondaire, au regard des anciens dont le style était plus riche et plus fleuri.
Oraisons. Cinq proviennent d'un palimpseste (qui contient aussi les Panégyriques), dont une partie se trouve à Milan et l'autre au Vatican, découverts par le savant Mai, qui publia les fragments de Milan en 1815, The Roman in his Scriptorum veterum nova collectio, vol. I (1825) et l'ensemble en 1846.
Relationes. Cet ouvrage contient un compte-rendu de la vie publique à Rome, rédigé pour l'empereur. Dans ces écrits officiels (rapports du préfet de Rome), Symmaque n'est pas préoccupé par le style et devient parfois éloquent ; spécialement dans son rapport concernant l'Autel de la Victoire.
Toutes les éditions des œuvres de Symmaque sont proposées dans :
O. Seeck in Monumenta Germaniae historica. Auctores antiquissimi, (1883), VI, I, avec une introduction sur sa vie, ses travaux, sa chronologie et une table généalogique de la famille.
Les Belles Lettres propose une édition en français des « Lettres » de Symmaque, en plusieurs volumes.
Sirice
Saint Sirice (°Rome vers 320 – † 26 novembre 399, Rome), est le 38e évêque de Rome, Élu en décembre 384, il est le premier qui porte effectivement le titre de pape.
Postérité
Sous son règne est bâtie la basilique Saint-Paul-hors-les-murs, sur la tombe présumée de l'apôtre, sur la via Ostiensis. Sirice la consacre en 390 ; son nom figure sur l'un des piliers ayant survécu à l'incendie de 1823. Il fut, à l'origine, inhumé dans la Catacombe de Priscille, à Rome.
Saint Jérôme évoque dans sa lettre CXXVII son manque de jugement : il lui reproche d'avoir délivré à Rufin d'Aquilée, suspecté d'hérésie, un certificat d'orthodoxie. Au contraire, saint Ambroise loue dans sa lettre XLII son action contre les hérésies. Isidore de Séville le qualifie de clarissimus pontifex (« pontife très illustre »).
Retiré du martyrologe romain, son nom y est réinscrit par Benoît XIV qui écrivit un long mémoire à ce sujet. Liturgiquement il est commémoré le 26 novembre, date anniversaire de sa mort.
Théodose Ier
Théodose Ier, en latin Flavius Theodosius, Augustus, aussi nommé Théodose le Grand, né en 347 et mort le 17 janvier 395, est empereur romain de 379 à 395, fêté le 17 janvier en tant que saint des Églises chrétiennes1,2. Il est le fils de Théodose l'Ancien.
Il est le dernier empereur à régner sur l'Empire romain unifié.
La
mort de l'empereur Valens à la bataille d'Andrinople (378) obligea
Gratien à proclamer Théodose empereur en 379 : il reçut l’Orient, la
Macédoine et la Dacie.
En 380, il publia l’édit (dit édit de Thessalonique) suivant : « Tous les peuples doivent se rallier à la foi transmise aux Romains par l’apôtre Pierre, celle que reconnaissent Damase et Pierre d'Alexandrie, c’est-à-dire la Sainte Trinité du Père, du Fils et du Saint-Esprit. »
Le christianisme nicéen devenait la religion prédominante et l’arianisme fut condamné lors du second concile œcuménique de Constantinople en 381.
En 380, avec Gratien, il arrêta les Goths en Épire et en Dalmatie. Théodose installa une partie des Ostrogoths en Pannonie, et s’installa lui-même à Constantinople.
Théodose avait enrôlé dans l’armée romaine des contingents de barbares en leur laissant une organisation autonome. Ces fédérés préparèrent l’occupation de l’Empire par les barbares.
En 382, il installa les Wisigoths en Mésie. Cette décision, considérée par les contemporains comme catastrophique, sera l'une des causes les plus immédiates de la fin de l'empire romain d'occident. En effet, cette insertion d'un peuple barbare uni et fort dans l'empire, et du même coup dans l'armée impériale, signera la fin d'un contrôle réel de l'empereur sur ses armées. Mais après le désastre d'Andrinople sous l'empereur Valens il est vraisemblable que Théodose n'ait guère eu le choix.
Une relation ambiguë avec les co-empereurs
Entre
383 et 388, il dut faire face à l’usurpation de Magnus Clemens Maximus
(Maxime), qui après avoir défait Gratien s’était emparé de toute la
préfecture des Gaules et occupait Rome et l’Italie entière au détriment
de Valentinien II. Théodose vainquit Maxime qui fut tué à Aquilée, en
388.
De 388 à 391, Théodose demeura en Occident, presque toujours à Milan. En 390, voulant mettre fin aux mœurs qui avaient jusqu'alors prévalu dans le monde antique, et imposer la morale ascétique préconisée par les chrétiens les plus radicaux, il publia une loi qui punissait de mort les homosexuels, et fit réprimer dans le sang par les troupes barbares une émeute à Thessalonique.
Entre 392 et 394, il réprima l’usurpation d’Eugène, un fonctionnaire proclamé empereur après la mort de Valentinien II.
En 394, il fut l’auteur du décret interdisant les Jeux olympiques accusés de diffuser le paganisme (les jeux ne seront rétablis que 1502 ans plus tard en Grèce).
Un héritage difficile
Il mourut peu après, le 17 janvier 395. À cette date, l’Empire était réunifié pour la première fois depuis trente ans, mais également pour la toute dernière fois.
Valentinien II (voir les années 370)
382 :
Paix entre l'Empire romain et les Wisigoths. Théodose Ier leur accorde des terres et une autonomie politique contre des services militaires.
Croix votive wisigothe Archivo Fotográfico, Museo Arqueológico Nacional de Madrid, Espagne Category: Treasure of Guarrazar
Les Pictes étaient une confédération de tribus brittoniques vivant dans ce qui est devenu l'Écosse du nord et de l'est, présents avant la conquête de l'île de Bretagne par les Romains et jusqu'au Xe siècle lorsqu'ils se réunirent avec les Gaëls. Ils vivaient au nord des fleuves Forth et Clyde, et parlaient le picte, une langue éteinte suggérée comme étant liée aux langues brittoniques parlées par leurs voisins du sud, les Bretons insulaires.
Elément d'une stèle taillée dans la roche, style Pict. Autour du X° siècle Photographié lors de l'Exposition : Celtes et Scandinaves, rencontres artistiques, VIIe-XIIe siècle, 1er octobre 2008 - 12 janvier 2009, Musée national du moyen-âge - thermes et hôtel de Cluny (photographie autorisée dans le musée et l'exposition, avec une restriction : sans flash) Attribution: F Lamiot/Wikimédia Commons
386 : dynastie Wei du Nord en Chine avec pour capitale Pingcheng (Datong).
Les Wei du Nord ou Bei Wei (北魏) sont une dynastie de la période des Dynasties du Nord et du Sud (420-589), qui régna en Chine du Nord de 386 à 534.
Chamelier en terre cuite (qiantuo yong), H. 21 cm, Wei du Nord (386-534). Musée Cernuschi, notice : [1] Attribution: Pascal3012/Wikimédia Commons
Vers 380 : début du règne de Niall, roi d'Irlande, fondateur de la dynastie de O'Neill (fin en 405).
Les Uí Néill étaient une grande dynastie irlandaise. Il signifiait les « descendants de Niall Noigiallach », et se rapportait à un groupe de parenté irlandais. Les Uí Néill n'étaient ni une tribu, ni une confédération de tribus, mais une dynastie, c'est-à-dire qu'ils étaient composés, dès le VIe siècle, de quelques douzaines de personnes réparties sur un vaste territoire au nord et au centre de l'Irlande. Ils devinrent à partir de la seconde moitié du VIe siècle la dynastie dominante de la moitié nord de l'Irlande. Ses diverses branches donnèrent un certain nombre de hauts rois d'Irlande entre les VIIe et XIe siècles.
Personnages significatifs
Augustin d'Hippone (années 370 Histoire)
Grégoire de Nazianze (années 370 Histoire)
Jean Chrysostome
Jean Chrysostome, né à Antioche entre 344 et 3491, et mort en 407 près de Comana, a été archevêque de Constantinople et l'un des pères de l'Église grecque. Son éloquence est à l'origine de son surnom de « Chrysostome » (Chrysóstomos, littéralement « Bouche d'or »). Cependant, sa rigueur et son zèle réformateur l'ont conduit à l'exil et à la mort.
Jean Chrysostome, mosaïque du IXe siècle, Sainte-Sophie.An early Byzantine mosaic from the Cathedral of Hagia Sophia in Constantinople (modern Istanbul). The mosaic is approximately 1,000 years old. Source: [1] ([2]. Image has been cropped.)This image (or other media file) is in the public domain because its copyright has expired.
John Chrysostom in exile (Menologion of Basil II).jpg http://www.pravoslavie.ru/arhiv/49552.htm Byzantinian graphic from 10th century Cette image est dans le domaine public car son copyright a expiré.
Patronages
Jean Chrysostome, Constantinople, début ou milieu du XIe siècle. Stéatite (pierre à savon) et rehauts d'or. H. 9.2 cm, W. 6.2 cm Musée du Louvre Paris Attribution: Jastrow(2005)/Wikimédia Commons
Il est le patron des professionnels qui doivent s’exprimer devant un public (orateurs, présentateurs, maîtres de conférence, etc.).
Maxime (empereur romain)
Maxime Empereur romain Magnus Maximus.Source: English Wikipedia, original upload by Panairjdde Attribution: Classical Numismatic Group, Inc. http://www.cngcoins.com
Niall Noigiallach
Niall Noigiallach, littéralement Niall possédant Neuf Otages, est un ard ri Érenn (roi suprême d'Irlande). Personnage semi-historique de la mythologie celtique irlandaise, considéré comme l'ancêtre des Uí Néill, il aurait régné au Ve siècle à Tara et aurait été un des derniers rois païens avant l’évangélisation hagiographique de l’île par saint Patrick.
Origine
La saga du XIe siècle Echtra mac nEchach Mugmedóin (« Les aventures des fils d'Eochaid Mugmedón ») contient le récit légendaire de la naissance et de la jeunesse de Niall. Son père, Eochaid Mugmedón eut 4 fils de Mongfind, sœur du roi de Munster et Nial de sa seconde femme, Cairenn Chasdub, fille de Sachell Balb, roi des Saxons.
Cairenn donnera naissance à Niall, alors qu'elle tirait de l'eau, mais, craignant la haine et les pouvoirs magiques de Mongfind, elle abandonnera l'enfant aux oiseaux dans la plaine de Tara. Le petit Niall sera recueilli par un barde nommé Torna, qui a la révélation de sa grandeur future. ...(Prochainement, des légendes irlandaises)
Priscillien
Priscillien, mort à Trèves en 385, est un évêque d'Avila, et le premier chrétien condamné à mort et exécuté par une autorité chrétienne pour hérésie. Le priscillianisme est une des premières hérésies condamnées par la jeune Église de Rome. Certains la rapprochent de celle des pauliciens.
Son enseignement est très influencé par les théories gnostiques :
l’âme est créée par Dieu, le corps et la matière par le principe du Mal ;
les étoiles et le Zodiaque déterminent la destinée de l’âme ;
les trois noms de la Sainte Trinité désignent une seule personne.
Ces croyances le poussent à des pratiques jugées suspectes : jeûne le dimanche, et surtout abandon de l’église pour des retraites en campagne. Le mouvement autorise des femmes à enseigner en son sein.
Quelques écrits de Priscillien reconnus orthodoxes n’ont pas été brûlés. Par exemple, il divise les épîtres pauliniennes (y compris l’Épître aux Hébreux) dans une série de textes selon leur point de vue théologique, en ajoutant une introduction à chaque série. Ces canons ont été édités par Peregrinus. Ils contiennent une forte incitation à la piété personnelle et à l’ascétisme, notamment au célibat, et à la privation de viande et de vin. Il affirme aussi que l’esclavage est aboli entre chrétiens, et que les différences fondées sur le sexe n’ont pas lieu d’être, ce qui n’allait pas de soi dans la Chrétienté d’alors. Il affirme aussi que la Grâce divine se répand sur tous les croyants, et que l’étude des Écritures prime. Comme beaucoup de chrétiens du IVe siècle, Priscillien a beaucoup travaillé sur des écrits plus tard considérés comme apocryphes.
On a longtemps cru que tous les écrits hérétiques de Priscillien avaient disparu, mais en 1885, Georg Schepss a découvert à l’université de Wurzbourg onze originaux, publiés dans le Corpus de Vienne en 1886. Bien qu’ils soient tous signés du nom de Priscillien, quatre d’entre eux qui décrivent les épreuves de Priscillien sont probablement de la main d’un de ses disciples.
Selon Raymond Brown, la source du Comma Johanneum doit être le "Liber Apologeticus" de Priscillien.
Quintus Aurelius Symmaque
Symmaque, né vers 342 et mort en 402-403, fut un grand aristocrate romain du IVe siècle, particulièrement connu pour la lutte qu'il engagea en vue de défendre la religion traditionnelle romaine contre le christianisme, en plein développement alors dans l'empire romain.
Entre autres postes importants, il fut préfet de Rome en 384 et 385, consul en 391. En remerciement des services qu'il rendit à l'État, le Sénat fit ériger une statue dorée à son effigie.
Œuvres
Des écrits de Symmaque ont été conservés :
Panégyriques, écrits dans sa jeunesse dans un style très artificiel, deux de Valentinien Ier et un du jeune empereur Gratien.
9 livres d'Épîtres, ainsi que deux lettres tirées du dixième livre, publiées juste après sa mort par son fils. Le modèle suivi par l'auteur est celui de Pline le Jeune. Par une référence aux Saturnales de Macrobe (Livre V, 1, 7), dans lequel Symmaque se présente comme un des interlocuteurs, il semble que ses contemporains le jugeaient secondaire, au regard des anciens dont le style était plus riche et plus fleuri.
Oraisons. Cinq proviennent d'un palimpseste (qui contient aussi les Panégyriques), dont une partie se trouve à Milan et l'autre au Vatican, découverts par le savant Mai, qui publia les fragments de Milan en 1815, The Roman in his Scriptorum veterum nova collectio, vol. I (1825) et l'ensemble en 1846.
Relationes. Cet ouvrage contient un compte-rendu de la vie publique à Rome, rédigé pour l'empereur. Dans ces écrits officiels (rapports du préfet de Rome), Symmaque n'est pas préoccupé par le style et devient parfois éloquent ; spécialement dans son rapport concernant l'Autel de la Victoire.
Toutes les éditions des œuvres de Symmaque sont proposées dans :
O. Seeck in Monumenta Germaniae historica. Auctores antiquissimi, (1883), VI, I, avec une introduction sur sa vie, ses travaux, sa chronologie et une table généalogique de la famille.
Les Belles Lettres propose une édition en français des « Lettres » de Symmaque, en plusieurs volumes.
Sirice
Saint Sirice (°Rome vers 320 – † 26 novembre 399, Rome), est le 38e évêque de Rome, Élu en décembre 384, il est le premier qui porte effectivement le titre de pape.
Postérité
Sirice 38°pape et no évêque de Rome Roma-sanpaolo3.jpg This image is a faithful representation of an icon inside the Basilica of Saint Paul Outside the Walls: the author(s) is unknown and the image itself is centuries old. As such it falls in the public domain. See http://www.popechart.com/history.htm for documentation
Saint Jérôme évoque dans sa lettre CXXVII son manque de jugement : il lui reproche d'avoir délivré à Rufin d'Aquilée, suspecté d'hérésie, un certificat d'orthodoxie. Au contraire, saint Ambroise loue dans sa lettre XLII son action contre les hérésies. Isidore de Séville le qualifie de clarissimus pontifex (« pontife très illustre »).
Retiré du martyrologe romain, son nom y est réinscrit par Benoît XIV qui écrivit un long mémoire à ce sujet. Liturgiquement il est commémoré le 26 novembre, date anniversaire de sa mort.
Théodose Ier
Théodose Ier, en latin Flavius Theodosius, Augustus, aussi nommé Théodose le Grand, né en 347 et mort le 17 janvier 395, est empereur romain de 379 à 395, fêté le 17 janvier en tant que saint des Églises chrétiennes1,2. Il est le fils de Théodose l'Ancien.
Il est le dernier empereur à régner sur l'Empire romain unifié.
Portrait de l’empereur sur le missorium de Théodose Transfered from fr.wikipedia Source: Transfer was stated to be made by User:Alter Mandarine.Author: Original uploader was Erine at fr.wikipedia
En 380, il publia l’édit (dit édit de Thessalonique) suivant : « Tous les peuples doivent se rallier à la foi transmise aux Romains par l’apôtre Pierre, celle que reconnaissent Damase et Pierre d'Alexandrie, c’est-à-dire la Sainte Trinité du Père, du Fils et du Saint-Esprit. »
Le christianisme nicéen devenait la religion prédominante et l’arianisme fut condamné lors du second concile œcuménique de Constantinople en 381.
En 380, avec Gratien, il arrêta les Goths en Épire et en Dalmatie. Théodose installa une partie des Ostrogoths en Pannonie, et s’installa lui-même à Constantinople.
Théodose avait enrôlé dans l’armée romaine des contingents de barbares en leur laissant une organisation autonome. Ces fédérés préparèrent l’occupation de l’Empire par les barbares.
En 382, il installa les Wisigoths en Mésie. Cette décision, considérée par les contemporains comme catastrophique, sera l'une des causes les plus immédiates de la fin de l'empire romain d'occident. En effet, cette insertion d'un peuple barbare uni et fort dans l'empire, et du même coup dans l'armée impériale, signera la fin d'un contrôle réel de l'empereur sur ses armées. Mais après le désastre d'Andrinople sous l'empereur Valens il est vraisemblable que Théodose n'ait guère eu le choix.
Une relation ambiguë avec les co-empereurs
Monnaie à l'effigie de Théodose Ier.Source: Photo of the coin by Michail Jungierek Finanzer Attribution: Classical Numismatic Group, Inc. http://www.cngcoins.com
De 388 à 391, Théodose demeura en Occident, presque toujours à Milan. En 390, voulant mettre fin aux mœurs qui avaient jusqu'alors prévalu dans le monde antique, et imposer la morale ascétique préconisée par les chrétiens les plus radicaux, il publia une loi qui punissait de mort les homosexuels, et fit réprimer dans le sang par les troupes barbares une émeute à Thessalonique.
Entre 392 et 394, il réprima l’usurpation d’Eugène, un fonctionnaire proclamé empereur après la mort de Valentinien II.
En 394, il fut l’auteur du décret interdisant les Jeux olympiques accusés de diffuser le paganisme (les jeux ne seront rétablis que 1502 ans plus tard en Grèce).
Un héritage difficile
Il mourut peu après, le 17 janvier 395. À cette date, l’Empire était réunifié pour la première fois depuis trente ans, mais également pour la toute dernière fois.
Valentinien II (voir les années 370)
Wikipédia
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