Événements
351 : bataille de Mursa.
La bataille de Mursa, aujourd'hui ville croate appelée Osijek, s'est tenue le 28 septembre 351 entre l'armée romaine dirigée par l'empereur Constance II, et l'usurpateur Magnence, à la tête d'unités romaines et de forts contingents barbares. Elle est considérée comme la bataille la plus sanglante du siècle, dont les conséquences furent désastreuses pour l'empire d'Occident. Les pertes furent telles chez les deux belligérants que la puissance militaire romaine ne s'en remit jamais. Le manque de troupes expérimentées fut à l'origine d'une surveillance moins étroite du limes comme du recours massif aux éléments barbares dans la défense de l'empire.
La bataille, commencée en fin d'après-midi, fut sanglante, Magnence perdant 24 000 de ses 35 000 hommes. Constance perdit aussi pas moins de 30 000 hommes sur une armée de 60 000.
Magnence prit la fuite et se donna la mort à Lugdunum (Lyon), après une nouvelle défaite aux Mons Seleucus (aujourd'hui La Bâtie-Montsaléon en France) en 353. Constance II réunit l'empire sous sa direction, avant de rapidement déléguer un César pour la partie occidentale, Gallus, puis le futur empereur Julien.
Dans les mois qui suivirent la bataille, les tribus germaniques profitèrent des frontières dégarnies pour envahir les provinces gauloises qu'elle ravagèrent sans opposition.
351-352 : révolte juive en Galilée, durement réprimée.
352-358 : incursions des Alamans et des Francs en Gaule.
358 : bataille d'Argentoratum.
La bataille décisive de Strasbourg a été le point culminant de la campagne menée par Julien en 355 et 357 visant à éliminer les incursions barbares dans la Gaule et à rétablir une ligne défensive forte le long du Rhin, ligne gravement endommagée pendant la guerre civile de 350 - 353 entre l'usurpateur Magnence et l'empereur Constance II.
Bien que confrontés à un ennemi trois fois plus nombreux, les soldats de Julien ont remporté la victoire après une grande bataille, accusant des pertes et des souffrances négligeables, et ont rejeté les Alamans derrière le Rhin, leur infligeant de lourdes pertes. La bataille a été gagnée grâce à la force et la résistance de l'infanterie romaine, qui a été en mesure de surmonter les mauvaises performances de sa cavalerie. Dans les années qui suivent sa victoire, Julien a été en mesure de réparer et de renforcer les fortes garnisons sur le Rhin et d'imposer son influence sur les tribus germaniques, au-delà de la frontière de l'Empire.
Vers 350 :
Les Huns (Chionites ou Kidarites) envahissent le Royaume Kushano-Sassanide. Le roi de Perse Shapur II lutte contre eux en 356-358, et ils semblent accepter sa suzeraineté. Ils participent avec les Alains à la prise d'Amida en 359.
Les Indo-Sassanides ou Kouchano-Sassanides sont une branche des Sassanides qui prit le pouvoir dans le nord-ouest du sous-continent indien pendant le IIIe et le IVe siècle.
Les Ostrogoths fondent un empire à l’est du Dniepr.
Les Ostrogoths étaient une des deux fractions des Goths, peuple germanique venu des confins de la Baltique et établi au IVe siècle en Ukraine et en Russie méridionale, au nord de la mer Noire - l'autre fraction étant celle des Wisigoths. Ils jouèrent un rôle considérable dans les événements de la fin de l'Empire romain.
Le royaume d'Aksoum détruit le royaume de Méroé, la Nubie sur le Nil.
Le royaume de Koush est l'appellation que les égyptiens antiques donnèrent au royaume qui s'établit au sud de leur pays dès l'Ancien Empire égyptien. Ce royaume eut une longévité peu commune et trouve ses origines dans les cultures néolithiques qui se développèrent dans le couloir nilotique du Soudan actuel et de la Nubie égyptienne.
À la seconde moitié du IVe siècle, des incursions répétées du royaume d'Axoum entament le royaume de Méroé. C'est à cette époque que l'on situe traditionnellement sa chute sous les coups des rois Ella-Amida et Ezana d'Éthiopie. La dernière sépulture royale méroïtique que l'on ait découverte est datée des environs de 350, ce qui démontre que malgré ces assauts de l'histoire la civilisation de Méroé n'avait pas été totalement anéantie par le royaume chrétien d'Éthiopie.
Personnages significatifs
Athanase d'Alexandrie (années 320)
Claudius Silvanus
Sylvain, né en Gaule dans les années 310 ou 320, assassiné à Colonia Claudia Ara Agrippinensium (Germanie inférieure) le 7 septembre 355, était un usurpateur romain d'ascendance franque. Général de Constance II, il usurpa le pouvoir en Gaule pendant un mois en 355.
Constantius Gallus ou Gallus
Gallus, né vers 325/326 et mort en 354, est un César de la partie orientale de l'Empire romain du IVe siècle.
Fils d'un demi-frère de Constantin Ier, Jules Constance, il est le demi-frère de Julien et est, comme celui-ci, élevé à l'écart et dans une situation précaire après l'assassinat de leur père en 337.
En 351, l'empereur Constance II l'élève à la dignité de César, à 26 ans, et l'installe à Antioche, pendant que lui-même séjourne en Occident. Nommé trois fois consul en 352, 353 et 354, Gallus organise quelques opérations de police en Orient, en particulier contre les brigands d'Isaurie et contre une insurrection juive. Il doit faire face à des troubles à Antioche, causé par une disette. Mais il gère la situation de manière très maladroite et condamne à mort ou laisse assassiner un certain nombre de notables.
Constance le rappelle en Occident et, sans le laisser présenter sa défense, le fait exécuter en 354 à Flanone, en Dalmatie.
Constantin II (empereur romain) (années 330)
Fu Jian
Fú Jiàn (317—355, règne 351—355), fonda le Qin antérieur, de nom posthume empereur Jingming ;
Le Fujian est une province au sud-est de la Chine.
Hilaire de Poitiers
Hilaire de Poitiers, évêque de Poitiers, né vers 315 et mort en 367, est un écrivain latin chrétien. Théologien du IVe siècle, il fut un grand défenseur de l'orthodoxie nicéenne face à l'arianisme et au sabellianisme. Il a été désigné par le titre d’« Athanase de l’Occident » en raison de son action énergique et pastorale dans la lutte pour l'orthodoxie chrétienne. Il a été élevé au rang de docteur de l'Église par le pape Pie IX en 1851.
Saint pour les chrétiens, il est fêté le 13 janvier.
Julien (empereur romain)
Flavius Claudius Julianus (331 ou 332 - 26 juin 363), nommé injurieusement Julien l'Apostat par la tradition chrétienne, également appelé Julien le Philosophe ou Julien II (par référence au précédent empereur Didius Julianus), ou encore Julien l'Empereur, est nommé César en Gaule de 355 à 361 par Constance II, puis proclamé empereur romain à part entière de 361 à 363. Vingt mois de règne laissent la place à une postérité remarquable, ses actes et ses œuvres inlassablement commentés et bien plus souvent honnis et vilipendés que loués.
Julien doit son surnom d'« apostat » à sa volonté de rétablir le polythéisme dans l'empire romain, alors qu'il avait été élevé dans la religion chrétienne (plus précisément dans l'arianisme, sous la direction des évêques Eusèbe de Nicomédie, puis Georges de Cappadoce). Il a produit des écrits critiques contre le christianisme qui, avec le Discours Vrai de Celse, sont les meilleurs témoins de l'opposition païenne au christianisme.
Libère
Libère (Liberius) est évêque de Rome (pape) de 352 à sa mort en 366. Il succéde à Jules Ier et est élu le 17 mai 352. Il est le premier à désigner Rome comme le siège apostolique.
La Vierge Marie lui apparaît dans un songe dans la nuit du 4 et du 5 août, lui demandant de construire une chapelle. La même nuit, selon l'histoire ecclésiastique, il y a une chute de neige miraculeuse sur les sept collines de Rome. Il achève la construction de la basilique Sainte-Marie-Majeure deux années plus tard. Cette basilique majeure de Rome est appelée basilique libérienne.
Il combat l'arianisme de l'empereur Constance qui l'exile de 355 à 358 à Beroia en Macédoine. Il doit négocier son retour à Rome et partager l'administration de l'Église avec l'antipape Félix II. Mais le peuple de Rome prend rapidement parti pour Libère et chasse Félix.
À sa mort en 366, son trône est réclamé par Damase Ier et Ursin.
Selon la tradition, ce serait Libère qui, en 354, fixe la fête de la naissance du Christ au 25 décembre.
Il est à l'origine, inhumé dans la Catacombe de Priscille à Rome.
Magnence (années 340)
351 : bataille de Mursa.
La bataille de Mursa, aujourd'hui ville croate appelée Osijek, s'est tenue le 28 septembre 351 entre l'armée romaine dirigée par l'empereur Constance II, et l'usurpateur Magnence, à la tête d'unités romaines et de forts contingents barbares. Elle est considérée comme la bataille la plus sanglante du siècle, dont les conséquences furent désastreuses pour l'empire d'Occident. Les pertes furent telles chez les deux belligérants que la puissance militaire romaine ne s'en remit jamais. Le manque de troupes expérimentées fut à l'origine d'une surveillance moins étroite du limes comme du recours massif aux éléments barbares dans la défense de l'empire.
La bataille, commencée en fin d'après-midi, fut sanglante, Magnence perdant 24 000 de ses 35 000 hommes. Constance perdit aussi pas moins de 30 000 hommes sur une armée de 60 000.
Magnence prit la fuite et se donna la mort à Lugdunum (Lyon), après une nouvelle défaite aux Mons Seleucus (aujourd'hui La Bâtie-Montsaléon en France) en 353. Constance II réunit l'empire sous sa direction, avant de rapidement déléguer un César pour la partie occidentale, Gallus, puis le futur empereur Julien.
Dans les mois qui suivirent la bataille, les tribus germaniques profitèrent des frontières dégarnies pour envahir les provinces gauloises qu'elle ravagèrent sans opposition.
351-352 : révolte juive en Galilée, durement réprimée.
352-358 : incursions des Alamans et des Francs en Gaule.
358 : bataille d'Argentoratum.
La bataille décisive de Strasbourg a été le point culminant de la campagne menée par Julien en 355 et 357 visant à éliminer les incursions barbares dans la Gaule et à rétablir une ligne défensive forte le long du Rhin, ligne gravement endommagée pendant la guerre civile de 350 - 353 entre l'usurpateur Magnence et l'empereur Constance II.
Mur d’enceinte d’Argentoratum sur un plan de Strasbourg du XVIIIe siècle before 1775 Johann-Martin Weiss (1711–1750) This picture come from the Bibliothèque nationale et universitaire of Strasbourg • refenrence number 534379 Domaine public
Porte nord d’Argentoratum par Alfred Touchemolin 1895 Alfred Touchemolin (1829–1907) Ce média provient de la Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg • Notice 636801 Cette image est dans le domaine public car son copyright a expiré.
Vers 350 :
Les Huns (Chionites ou Kidarites) envahissent le Royaume Kushano-Sassanide. Le roi de Perse Shapur II lutte contre eux en 356-358, et ils semblent accepter sa suzeraineté. Ils participent avec les Alains à la prise d'Amida en 359.
Les Indo-Sassanides ou Kouchano-Sassanides sont une branche des Sassanides qui prit le pouvoir dans le nord-ouest du sous-continent indien pendant le IIIe et le IVe siècle.
Les Ostrogoths fondent un empire à l’est du Dniepr.
Les Ostrogoths étaient une des deux fractions des Goths, peuple germanique venu des confins de la Baltique et établi au IVe siècle en Ukraine et en Russie méridionale, au nord de la mer Noire - l'autre fraction étant celle des Wisigoths. Ils jouèrent un rôle considérable dans les événements de la fin de l'Empire romain.
Le royaume d'Aksoum détruit le royaume de Méroé, la Nubie sur le Nil.
Le royaume de Koush est l'appellation que les égyptiens antiques donnèrent au royaume qui s'établit au sud de leur pays dès l'Ancien Empire égyptien. Ce royaume eut une longévité peu commune et trouve ses origines dans les cultures néolithiques qui se développèrent dans le couloir nilotique du Soudan actuel et de la Nubie égyptienne.
À la seconde moitié du IVe siècle, des incursions répétées du royaume d'Axoum entament le royaume de Méroé. C'est à cette époque que l'on situe traditionnellement sa chute sous les coups des rois Ella-Amida et Ezana d'Éthiopie. La dernière sépulture royale méroïtique que l'on ait découverte est datée des environs de 350, ce qui démontre que malgré ces assauts de l'histoire la civilisation de Méroé n'avait pas été totalement anéantie par le royaume chrétien d'Éthiopie.
Personnages significatifs
Athanase d'Alexandrie (années 320)
Claudius Silvanus
Sylvain, né en Gaule dans les années 310 ou 320, assassiné à Colonia Claudia Ara Agrippinensium (Germanie inférieure) le 7 septembre 355, était un usurpateur romain d'ascendance franque. Général de Constance II, il usurpa le pouvoir en Gaule pendant un mois en 355.
Constantius Gallus ou Gallus
Gallus, né vers 325/326 et mort en 354, est un César de la partie orientale de l'Empire romain du IVe siècle.
Constantius Gallus dans une copie ultérieure de la Chronographie de 354 http://www.tertullian.org/fathers/chronography_of_354_07_emperors.htm public domain
Solidus d'or représentant Gallus Attribution: Classical Numismatic Group, Inc. http://www.cngcoins.com
Constance le rappelle en Occident et, sans le laisser présenter sa défense, le fait exécuter en 354 à Flanone, en Dalmatie.
Constantin II (empereur romain) (années 330)
Fu Jian
Fú Jiàn (317—355, règne 351—355), fonda le Qin antérieur, de nom posthume empereur Jingming ;
Le Fujian est une province au sud-est de la Chine.
Hilaire de Poitiers
Saint Hilaire de Poitiers évêque de Poitiers, docteur de l'Église 14th century; Vie de saintes This image (or other media file) is in the public domain because its copyright has expired.
Saint pour les chrétiens, il est fêté le 13 janvier.
Julien (empereur romain)
Flavius Claudius Julianus (331 ou 332 - 26 juin 363), nommé injurieusement Julien l'Apostat par la tradition chrétienne, également appelé Julien le Philosophe ou Julien II (par référence au précédent empereur Didius Julianus), ou encore Julien l'Empereur, est nommé César en Gaule de 355 à 361 par Constance II, puis proclamé empereur romain à part entière de 361 à 363. Vingt mois de règne laissent la place à une postérité remarquable, ses actes et ses œuvres inlassablement commentés et bien plus souvent honnis et vilipendés que loués.
Julien, empereur romain Pièce de bronze représentant Julien, v.360-363.Attribution: Classical Numismatic Group, Inc. http://www.cngcoins.com
Statue de Julien l'Apostat, marbre de Naxos, réalisée en Italie entre 361-400, rapporté en France en 1787, collection du Musée de Cluny depuis 1859.Attribution : LPLT / Wikimedia Commons
Libère (Liberius) est évêque de Rome (pape) de 352 à sa mort en 366. Il succéde à Jules Ier et est élu le 17 mai 352. Il est le premier à désigner Rome comme le siège apostolique.
La Vierge Marie lui apparaît dans un songe dans la nuit du 4 et du 5 août, lui demandant de construire une chapelle. La même nuit, selon l'histoire ecclésiastique, il y a une chute de neige miraculeuse sur les sept collines de Rome. Il achève la construction de la basilique Sainte-Marie-Majeure deux années plus tard. Cette basilique majeure de Rome est appelée basilique libérienne.
Libère Pape de l’Église catholique Transferred from it.wikipedia (Original text : unknown) This image (or other media file) is in the public domain because its copyright has expired.
À sa mort en 366, son trône est réclamé par Damase Ier et Ursin.
Selon la tradition, ce serait Libère qui, en 354, fixe la fête de la naissance du Christ au 25 décembre.
Il est à l'origine, inhumé dans la Catacombe de Priscille à Rome.
Magnence (années 340)
Wikipédia
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire