Religion et philosophie
Le culte de Mithra, venu d’Iran, se répand parmi les soldats romains qui ont servi en Asie en 215-218.
Mithra est une divinité indo-européenne. Plusieurs documents hittites confirment son existence dès le IIe millénaire avant J.-C. Dans la Perse antique, le culte obtint une véritable importance et commence à être un peu mieux connu.
Il se développa à Rome probablement à partir du Ier siècle de notre ère, sans que l'on sache exactement quand et comment il fut introduit dans l'empire. Selon l'historien Plutarque, le mithraïsme serait arrivé en Italie lors des expéditions de Pompée contre les pirates de Cilicie. Toutefois, il semble que son introduction fut plus tardive et diverses hypothèses existent à ce sujet.
Ce culte était particulièrement populaire dans les armées, essentiellement chez les soldats et les centurions bien que quelques légats soient attestés. Beaucoup d'esclaves et d'affranchis comptaient également parmi ses fidèles. Les sénateurs et chevaliers semblent par contre avoir été assez réticents à adhérer au mithraïsme. Les femmes en étaient probablement exclues bien que cela ne soit pas absolument sûr. Le culte s'est principalement répandu en Italie, en Grande Bretagne, sur le Rhin et le Danube. En revanche, il semble n'avoir connu qu'un essor faible et tardif dans la partie orientale de l'Empire romain
Élagabal fait transporter à Rome la pierre noire (bétyle) du culte solaire d’Emèse et fait construire à Rome un temple dédié à Sol Invictus, l'Elagabalium, à l'emplacement actuel de l'église San Sebastiano al Palatino, inauguré en 220-221. Il s’initie au culte des dieux phrygiens Cybèle et Attis.
Un bétyle est une météorite, au sens strict ou supposé, dans laquelle les anciens voyaient la manifestation d'une divinité, tombée du ciel. Les bétyles étaient ordinairement l'objet d'un culte et parfois d'offrandes.
Les bétyles sont donc des pierres qui sont considérées comme des « demeures divines » par les peuples anciens. Dans le récit de la Genèse, le nom de Beith-el est également donné à la pierre de Jacob, et ce nom fut appliqué par extension au lieu même où il avait eu sa vision pendant que sa tête reposait sur la pierre.
Par extension, un bétyle est donc une pierre sacrée en général.
Les bétyles sont désignés chez de nombreux peuples anciens par le nom de « pierres noires ». En particulier, la pierre noire qui est enchâssée dans la Kaaba, à La Mecque, serait selon la tradition musulmane étroitement liée à l'histoire d'Abraham.
Un érudit juif, Abba Arika (mort en 247), part de Palestine vers Babylone après de longues années passées à l’académie de Rabbi Judah le Prince. Le représentant des Juifs de Babylone le nomme inspecteur des marchés. Il voyage à travers la Babylonie où il est appelé Rav, « maître ». En 219, il crée une académie à Sura, qui est la première Beth midrash (en) (institution d’éducation supérieure). Le Rav y forme des milliers d’étudiants, institue une cour de justice, enseigne la Loi, fait des sermons, établit l’autorité de la Mishnah de Raddi Judah le Prince et initie ses disciples aux discussions érudites, à l’origine du Talmud de Babylone.
Son œuvre se situe à la période ou le judaïsme unifie ses interprétations et pratiques religieuses, en rupture avec la diversité des sectes et écoles pré-existantes. Cette unification religieuse se fait dans le cadre du judaïsme rabbinique, lui-même héritier des judaïsme pharisien.
L'importance historique et religieuse de Rav tient à son rôle dans cette structuration vers une forme que le judaïsme rabbinique orthodoxe conservera jusqu'à l'époque moderne.
Art et culture
210-216 : construction de la basilique de Leptis Magna, en Tripolitaine, sur l’ordre de Septime Sévère.
Leptis Magna ou Lepcis Magna, était une des villes importantes de la république de Carthage.
Leptis connut sa plus grande prospérité quand en 193, un de ses enfants, Lucius Septime Sévère, devint à son tour empereur. Il favorisa sa ville natale, notamment en bâtissant de somptueux monuments, qui en firent l'une des trois plus belles villes africaines, rivalisant avec Carthage et Alexandrie. Il s'y rendit certainement avec sa famille en 203, où il fut reçu avec faste.
216 : inauguration des thermes de Caracalla à Rome.
Les thermes romains étaient des établissements de bains publics chauds et froids de la Rome Antique. Inaugurés à Rome sous l’empereur romain Caracalla (212-217) en 216 ap. J.-C., les thermes de Caracalla, ou Thermae Antoninianae, sont les plus grands et les plus luxueux complexes thermaux réalisés jusqu'alors, même s'ils seront dépassés par la suite. En plus des équipements concernant directement les bains, ce complexe proposait des activités variées (bains publics et privés, nage, massage, exercices de gymnastique, etc.), ce qui explique sa taille gigantesque. Une superficie de plus de 10 ha, de la place pour 1600 baigneurs, 64 citernes de 80 000 litres chacune, ce sont quelques-unes des caractéristiques remarquables des Thermes de Caracalla. C'est aujourd’hui l'édifice thermal le mieux conservé de l'époque impériale. Les ruines qui demeurent encore à Rome frappent par leur aspect colossal.
Les catacombes de Rome sont les lieux de sépultures souterraines dans lesquelles les chrétiens de Rome, notamment, enterraient leurs morts lors des premiers siècles de l'Église primitive.
Le nom original de ces lieux était cœmeteria (dortoirs). Le terme « catacombe » viens du latin ad catacombus, c'est-à-dire « près de la carrière », car une des premières catacombes, la catacombe de Saint-Sébastien, était dans une ancienne carrière. Mais ce n'est qu'à partir de Xe siècle que l'expression devint un nom générique pour ce genre de cimetière chrétien souterrain.
Les catacombes les plus importantes étaient chrétiennes, mais il en existait aussi pour les juifs et les païens.
Le culte de Mithra, venu d’Iran, se répand parmi les soldats romains qui ont servi en Asie en 215-218.
Mithra est une divinité indo-européenne. Plusieurs documents hittites confirment son existence dès le IIe millénaire avant J.-C. Dans la Perse antique, le culte obtint une véritable importance et commence à être un peu mieux connu.
Mithra sacrifiant le Taureau (100-200 après J-C) collection Borghése achat en 1807 par le Louvre , exposition dans la galerie du temps au Louvre-Lens Photo: Serge Ottaviani/Wikimédia Commons
Mithra et le taureau, fresque du temple de Marino.Italie Copié depuis en:Image:MithrafrescoDuraEuropos.jpg Domaine publique
Ce culte était particulièrement populaire dans les armées, essentiellement chez les soldats et les centurions bien que quelques légats soient attestés. Beaucoup d'esclaves et d'affranchis comptaient également parmi ses fidèles. Les sénateurs et chevaliers semblent par contre avoir été assez réticents à adhérer au mithraïsme. Les femmes en étaient probablement exclues bien que cela ne soit pas absolument sûr. Le culte s'est principalement répandu en Italie, en Grande Bretagne, sur le Rhin et le Danube. En revanche, il semble n'avoir connu qu'un essor faible et tardif dans la partie orientale de l'Empire romain
Élagabal fait transporter à Rome la pierre noire (bétyle) du culte solaire d’Emèse et fait construire à Rome un temple dédié à Sol Invictus, l'Elagabalium, à l'emplacement actuel de l'église San Sebastiano al Palatino, inauguré en 220-221. Il s’initie au culte des dieux phrygiens Cybèle et Attis.
Monnaie représentant le temple du dieu solaire Élagabal à Émèse et son bétyle.Attribution: Saperaud Wikimédia Commons
Les bétyles sont donc des pierres qui sont considérées comme des « demeures divines » par les peuples anciens. Dans le récit de la Genèse, le nom de Beith-el est également donné à la pierre de Jacob, et ce nom fut appliqué par extension au lieu même où il avait eu sa vision pendant que sa tête reposait sur la pierre.
Par extension, un bétyle est donc une pierre sacrée en général.
Illustration de 1315 tirée du Jami al-tawarikh, inspirée du récit de la remise en place de la Pierre noire par Mahomet et les aînés des clans de La Mecque. 1315 This illustration is in a folio in the Oriental Manuscript Section of the Edinburgh University Library, Special Collections and Archives Author: Rashid Al-Din Wikimédia Commons
Un érudit juif, Abba Arika (mort en 247), part de Palestine vers Babylone après de longues années passées à l’académie de Rabbi Judah le Prince. Le représentant des Juifs de Babylone le nomme inspecteur des marchés. Il voyage à travers la Babylonie où il est appelé Rav, « maître ». En 219, il crée une académie à Sura, qui est la première Beth midrash (en) (institution d’éducation supérieure). Le Rav y forme des milliers d’étudiants, institue une cour de justice, enseigne la Loi, fait des sermons, établit l’autorité de la Mishnah de Raddi Judah le Prince et initie ses disciples aux discussions érudites, à l’origine du Talmud de Babylone.
Son œuvre se situe à la période ou le judaïsme unifie ses interprétations et pratiques religieuses, en rupture avec la diversité des sectes et écoles pré-existantes. Cette unification religieuse se fait dans le cadre du judaïsme rabbinique, lui-même héritier des judaïsme pharisien.
L'importance historique et religieuse de Rav tient à son rôle dans cette structuration vers une forme que le judaïsme rabbinique orthodoxe conservera jusqu'à l'époque moderne.
Art et culture
210-216 : construction de la basilique de Leptis Magna, en Tripolitaine, sur l’ordre de Septime Sévère.
Leptis Magna ou Lepcis Magna, était une des villes importantes de la république de Carthage.
Leptis connut sa plus grande prospérité quand en 193, un de ses enfants, Lucius Septime Sévère, devint à son tour empereur. Il favorisa sa ville natale, notamment en bâtissant de somptueux monuments, qui en firent l'une des trois plus belles villes africaines, rivalisant avec Carthage et Alexandrie. Il s'y rendit certainement avec sa famille en 203, où il fut reçu avec faste.
216 : inauguration des thermes de Caracalla à Rome.
Les thermes romains étaient des établissements de bains publics chauds et froids de la Rome Antique. Inaugurés à Rome sous l’empereur romain Caracalla (212-217) en 216 ap. J.-C., les thermes de Caracalla, ou Thermae Antoninianae, sont les plus grands et les plus luxueux complexes thermaux réalisés jusqu'alors, même s'ils seront dépassés par la suite. En plus des équipements concernant directement les bains, ce complexe proposait des activités variées (bains publics et privés, nage, massage, exercices de gymnastique, etc.), ce qui explique sa taille gigantesque. Une superficie de plus de 10 ha, de la place pour 1600 baigneurs, 64 citernes de 80 000 litres chacune, ce sont quelques-unes des caractéristiques remarquables des Thermes de Caracalla. C'est aujourd’hui l'édifice thermal le mieux conservé de l'époque impériale. Les ruines qui demeurent encore à Rome frappent par leur aspect colossal.
Les Thermes, photo de Domenico Anderson (1854-1938) Thermes de Caracalla Rome Numero du catalogue: 116.This image (or other media file) is in the public domain because its copyright has expired.
À Rome, l'art chrétien des catacombes.
Catacombes de Rome A Procession in the Catacomb of Callistus Alberto Pisa (1864-1936).Domaine publique
Le nom original de ces lieux était cœmeteria (dortoirs). Le terme « catacombe » viens du latin ad catacombus, c'est-à-dire « près de la carrière », car une des premières catacombes, la catacombe de Saint-Sébastien, était dans une ancienne carrière. Mais ce n'est qu'à partir de Xe siècle que l'expression devint un nom générique pour ce genre de cimetière chrétien souterrain.
Les catacombes les plus importantes étaient chrétiennes, mais il en existait aussi pour les juifs et les païens.
Wikipédia
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire