samedi 6 juillet 2013

Les années 500 (de 500 à 509) Culture (1)

Inventions, découvertes, introductions

Le savant indien Âryabhata publie l'Aryabhatiya à l'âge de 23 ans, vers 499. En mathématique, il invente un système de numération utilisant le zéro. Il travaille sur la trigonométrie et la méthode de résolution des équations. En astronomie, il décrit un système planétaire héliocentrique, calcule précisément la période de révolution de la terre autour du soleil et expose que le mouvement apparent des astres est dû à la rotation de la Terre sur elle-même.
Aryabhata (IAST : Āryabhaṭa, sanskrit : आर्यभट) est le premier des grands astronomes de l'âge classique de l'Inde. Il naît en 476 à Ashmaka, mais passe l'essentiel de sa vie à Kusumapura que l'on identifie généralement comme Pataliputra, l'actuelle Patna, où il meurt en 550.
Aryabhata fut l'un des plus grands mathématiciens indiens. Il est connu des Arabes sous le nom d'Aryabha et, en Europe médiévale, on l'appelle Ardubarius.
Le premier satellite artificiel indien et un cratère lunaire portent son nom.

Mention dans la loi salique du rite de la commendatio par lequel un vassal se recommande à la protection d'un seigneur qu'il s'engage à servir.

Religion et philosophie

Introduction du bouddhisme au Japon par la Corée (500-522).

Painting of the miraculous birth of Gautama Buddha, out of the side of Queen Mahamaya. Sanskrit Astasahasrika Prajnaparamita Sutra manuscript written in the Ranjana script. Nalanda, Bihar, India. Pala period (c.8th - 12th century) Cette image est dans le domaine public car son copyright a expiré.

Le bouddhisme est, selon les points de vue en Occident, une religion ou une philosophie, voire les deux dont les origines remontent en Inde au Ve siècle avant J.-C. à la suite de l'éveil de Siddhartha Gautama et de son enseignement.

 Bouddha faisant le geste de l'apaisement de la crainte (Abhayamudrā).from http://www.lightmatter.net/gallery/albums.php Attribution:  Aaron Logan 

Le bouddhisme présente un ensemble ramifié de pratiques méditatives, de pratiques éthiques, de théories psychologiques, philosophiques, cosmogoniques et cosmologiques, abordées dans la perspective de la bodhi "l'éveil". À l'instar du jaïnisme, le bouddhisme est à l'origine une tradition shramana, et non brahmanique (comme l'est l'hindouisme).

Le Bouddha méditant, imperturbable, sous l'arbre de la bodhi, par le 10e karmapa, XVIIe siècle http://www.karmapa900.org/contributions_10th.html  Auteur: Chöying Dorje, 10th Karmapa, Photo by Karl Debreczeny This image (or other media file) is in the public domain because its copyright has expired.

Bien que le bouddhisme soit communément perçu comme une religion sans dieu, que la notion d’un dieu créateur soit absente de la plupart des formes du bouddhisme (elle est cependant présente dans les formes syncrétiques en Indonésie), la vénération et le culte du Bouddha historique (Siddhartha Gautama) en tant que Bhagavat joue un rôle important dans le Theravāda et particulièrement dans le Mahāyāna qui lui donnent un statut de quasi-dieu contribuant à brouiller les notions de dieu et de divinité dans le bouddhisme.


Buddha's Nirvana (絹本著色仏涅槃図, kenpon choshoku butsunehanzu). Hanging scroll, 267.6 cm x 271.2 cm. Color on silk. Located at Kongōbu-ji, Mt. Kōya, Wakayama, Japan. Heian period before 1086. Nara National Museum Cette image est dans le domaine public car son copyright a expiré.

Le penseur chinois Fan Zhen (en) (450-515) écrit en 507 un Traité sur l'immortalité de l'âme (Shenmielun) qui refuse la métempsycose.
La métempsycose est le passage, le transvasement d'une âme dans un autre corps, qu'elle va animer. Le métempsycosisme est la croyance selon laquelle une même âme peut animer successivement plusieurs corps soit d'humains soit d'animaux, ainsi que de végétaux : la transmigration des âmes peut intervenir non seulement dans l'humain (réincarnation) mais encore dans le non-humain, bêtes ou plantes.
La métensomatose désigne le passage d'un corps à un autre, et non d'une âme qui va d'un corps à un autre. Le bouddhisme croit plutôt à la métensomatose, puisque c'est une religion où l'âme n'existe pas, et où le moi n'est qu'illusion de l'identité individuelle qui « s'éteint » dans la vacuité ; cela dit, des éléments psychiques transmigrent, comme on pourrait le voir dans certains caractères (physiques ou psychiques) venus des parents jusqu'aux enfants, dans le phénomène lamaïste des tulku, appelés improprement « réincarnations » d'un lama. Les écrits bouddhiques utilisent en fait un concept sensiblement différent de celui de réincarnation : punarbhava, qu'on traduit par « re-naissance ». - Le mot métensomatose vient du grec métensomatosis, qui signifie « déplacement du corps ».

Développement du mouvement social et religieux de Mazdak en Perse. Pour le prophète Mazdak, la propriété privée est la source de tout mal.

Benoît de Nursie fonde son premier monastère à Subiaco.
Benoît de Nursie (né vers 480 ou 490 à Nursie – mort en 547 ; en latin Benedictus de Nursia), plus connu sous le nom de « saint Benoît » (en latin Sanctus Benedictus de Nursia) pour les catholiques et les orthodoxes, est le fondateur de l'ordre bénédictin et a largement inspiré le monachisme occidental ultérieur.

Benoît de Nursie Saint, fondateur d’ordre, abbé Antonello da Messina (1430–1479)  The work of art depicted in this image and the reproduction thereof are in the public domain worldwide.

Il est considéré par les catholiques et les orthodoxes comme le patriarche des moines d'Occident, à cause de sa Règle qui a eu un impact majeur sur le monachisme occidental et même sur la civilisation européenne médiévale.
Saint Benoît est fêté le 11 juillet, date de la célébration de la translation de ses reliques à Saint-Benoît-sur-Loire.

Saint Benoît expliquant la règle (miniature du XIVe siècle) University library Düsseldorf, early 14th century. For the whole page, see Image:HeisterbachDialogus.jpg. This image (or other media file) is in the public domain because its copyright has expired.

La règle de saint Benoît est une règle monastique écrite par Benoît de Nursie pour guider ses disciples dans la vie monastique communautaire (cénobitisme). La rédaction commença vers 540. Elle règle en détail la vie monastique (modalités liturgiques, de travail, de détente, etc.)

Saint Benoît aux côté de Jean le Baptiste, Grégoire le Grand et saint Laurent, sur un détail du retable de San Zeno à Verone Andrea Mantegna (1431–1506) The work of art depicted in this image and the reproduction thereof are in the public domain worldwide.

Benoît avait fondé, vers 529, une communauté de moines sur le Mont-Cassin en Italie. Au cours des siècles qui suivirent, cette règle fut progressivement adoptée par un nombre croissant de monastères en Occident ; au-delà de sa grande influence religieuse, elle eut une grande importance dans la formation de la société médiévale, grâce aux idées qu'elle amenait : l'idée d'une constitution écrite, du contrôle de l'autorité par la loi, et de la désignation du détenteur de cette autorité par élection, Benoît ayant voulu que l'abbé soit élu par les frères1. Encore aujourd'hui, plusieurs milliers de moines et moniales à travers le monde s'inspirent de la règle de Saint Benoît.


Wikipédia

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