Événements
Les Wisigoths sont envoyés par Rome pour en finir avec les Bagaudes en Aquitaine, et les colonnes de Hasdings, Sillings et Alains en Hispanie. Ils y fondent un royaume.
Vers 420 : les Huns atteignent le Danube.
420, Chine : Liu Yu fonde la dynastie Song du Sud. Dynastie Wei du Nord.
Song Wudi, de son nom personnel Liu Yu(劉裕), est le fondateur de la dynastie Song du Sud (420-479). Il régna de 420 à 422 et fit assassiner Gongdi, dernier empereur de la première dynastie Jin.
La dynastie des Song du Sud (Nan Song) régna en Chine du sud de 420 à 479 lors de la période des Dynasties du Nord et du Sud. Elle fut précédée par la dynastie des Jin avant l’éclatement de la Chine et suivie par la dynastie des Qi du Sud (Nan Qi).
Cette dynastie ne doit pas être confondue avec son homonyme qui régna de 1127 à 1279, après que la capitale eut été transférée de Kaifeng à Hangzhou.
424-425 : soumission des Gépides par les Huns.
Les Gépides sont un peuple germanique du rameau ostique, proche des Goths, qui était installé en basse Vistule, puis au centre de l'Europe (bassin des Carpates, 269–670) durant le haut Moyen Âge.
Les Gépides sont mentionnés pour la première fois par une source latine durant l'année 269. À cette époque, sous leur roi Fastida, ils menacent la Dacie romaine. Ils chassent devant eux les Vandales et attaquent les Wisigoths qui les avaient précédés dans la région.
En 451, lors de la bataille des champs Catalauniques (Jordanès, Histoire des Goths), les Gépides, vassaux des Huns, combattaient sous les ordres d'Ardaric : celui-ci avait vraisemblablement été mis au pouvoir par Attila.
Après la mort du roi des Huns, en 453, les Gépides — qui constituaient une « innombrable » armée, s'installèrent en Dacie : leur chef Ardaric l'emporta à la bataille de la Nedao ; en 455, ils se libérèrent définitivement de la tutelle des Huns en participant à une coalition qui vainquit le nouveau roi de ces derniers, Ellak, fils d'Attila. Ils étendirent ensuite leurs territoires jusque vers le milieu du VIe siècle.
425-428 : succès d’Aetius et de ses auxiliaires Huns sur les Wisigoths, les Francs et les Burgondes en Gaule1.
425-460 : abandon progressif du limes rhénan aux infiltrations germaniques.
425 : les Vandales, maîtres de l’Espagne méridionale (Andalousie), s'emparent de Carthagène et de Séville.
427 : les Huns Hephtalites envahissent la Perse et sont repoussés.
429 : les Vandales de Genséric passent en Afrique du Nord.
Genséric (ou Geiseric) est né vers 399 sur les rives du lac Balaton et mort à Carthage le 25 janvier 477.
Genséric est roi des Vandales en 427, puis roi des Vandales et des Alains (Rex Wandalorum et Alanorum) de 428 à 477. Il est l’un des principaux personnages de la période qui voit la chute de l’empire romain d'Occident au Ve siècle.
Pendant son long règne de près d'un demi-siècle, il fait d’une tribu germanique relativement insignifiante, pourchassée sans cesse par les Huns et Goths, les maîtres d’une nouvelle Carthage. Après sa mort, le royaume vandale connaît un déclin rapide, puis s'effondre lors de la reconquête byzantine. L’aristocratie vandale et alaine se limitant aux familles princières, concentrée dans l'enceinte de Carthage, et ayant adopté les mœurs des vaincus, disparaît pratiquement et le peuple vandale se mélange aux Berbères, aux Byzantins, puis aux conquérants arabes.
Personnages significatifs
Aetius
Aetius ou Aétius (en latin Flavius Aetius), né vers 395 à Durostorum1 (actuelle Silistra, en Bulgarie) et mort le 21 septembre 454, est un sénateur romain et un généralissime de l'armée de l'Empire d'Occident sous le règne de Valentinien III (425-455).
Doté en 443 des titres de patrice et de « maître des deux milices », il est, avec la régente Galla Placidia, mère de Valentinien III, le principal dirigeant de l'Empire d'Occident des années 430 à sa mort.
On dit de lui qu'il a été « le dernier des Romains » en raison de sa lutte contre les barbares présents dans l'Empire au Ve siècle, notamment contre Attila en 451, et aussi parce qu'après lui, l'Empire d'Occident est gouverné par Ricimer, Suève et Wisigoth d'origine, et par Gondebaud, un Burgonde, avant de disparaître en 476 par la volonté du Skire Odoacre.
Il meurt poignardé de la main de l'empereur Valentinien III le 21 septembre 454. Procope relate que, d'un Romain à qui Valentinien demandait s'il avait bien fait, il reçut cette réponse : « Je ne sais si vous avez bien ou mal fait, mais je sais que de la main gauche vous vous êtes coupé la droite ».
Aspar
Flavius Ardaburius Aspar (? - 471), d’origine alaine, est un général (magister militum) et patrice de l’Empire d'Orient. Sous les empereurs Théodose II et Marcien, il combat les Vandales, les Perses en Arménie et les Huns dans les Balkans.
Personnage parmi les plus puissants de l’empire sous le règne de Théodose II, il est à l’origine de l’accession au trône de ses protégés Marcien en 450, puis Léon Ier en 457. Il organise le mariage de son propre fils, Patricius, avec la fille de Léon Ier. Il est alors au sommet de son pouvoir mais possède deux handicaps : il est d’origine barbare et adepte de l’hérésie arienne.
Face à lui se dresse le parti isaurien, emmené par Zénon, gendre de Léon Ier, qui craint que l’empire passe sous la tutelle germanique comme c’est le cas pour l’Empire romain d’Occident, à l’époque sous le contrôle de Ricimer. Léon Ier finit par choisir et fait mettre à mort son ancien protecteur en 471.
Augustin d'Hippone (voir les années 390 culture)
Constance III (voir les années 410 histoire)
Célestin Ier
Célestin Ier, 43e pape (422–432). Il est élu le 10 septembre 422 pour succéder à Boniface Ier.
Pape énergique, il précise les règles à suivre pour les élections épiscopales afin d'éviter les querelles qui avaient envenimé les débuts du règne de son prédécesseur. Adepte d'une grande fermeté, il souhaite renforcer la discipline des différents épiscopats, ses premières lettres aux évêques de Gaule et d'Italie sont très explicites sur ce sujet.
À propos de l'élection de l'évêque Honorat à Arles, le pape Célestin Ier écrit ainsi en 428 à tous les évêques du sud-est de la Gaule pour leur demander qu'à l'avenir :
« un prêtre ne soit élu, venant d'une autre Église, que dans le cas où aucun clerc de l'Église à pourvoir ne serait jugé digne, ce que nous croyons ne pouvoir se produire. Il faut réprouver le fait de préférer ceux des Églises étrangères, ne pas faire appel à des étrangers de peur que l'on ne paraisse avoir établi une sorte de nouveau collège d'où seraient tirés les évêques ».
Célestin intervient aussi dans les nombreuses querelles dogmatiques de ce temps et condamne le nestorianisme qui distingue dans le Christ deux personnes distinctes.
Il agit aussi avec vigueur contre le pélagianisme soutenant dans ce combat saint Augustin en Afrique du Nord et envoyant Germain d'Auxerre et Loup de Troyes en Grande-Bretagne, et en Irlande Palladius (430) puis, à la mort de ce dernier, saint Patrick (432).
La crosse, insigne de l'autorité épiscopale ou abbatiale, est mentionnée, semble-t-il pour la première fois, dans une lettre de Célestin Ier. Célestin Ier meurt le 27 juillet 432 Sixte III lui succède le 31 juillet.
Il est considéré comme saint par l'Église catholique. Il est fêté le 6 avril. Il fut, à l'origine, inhumé dans la Catacombe de Priscille, à Rome.
Galla Placidia (voir les années 410 histoire)
Jean (usurpateur)
Jean, mort en 425 à Aquilée (Italie), est un haut fonctionnaire romain élevé au rang d'empereur d'Occident en 423, considéré comme usurpateur, et éliminé dès 425 par l'intervention de Théodose II, empereur d'Orient, en faveur de son cousin Valentinien III.
Les origines de Jean ne sont pas connues.
En 409, il est maître des offices de l'usurpateur païen Priscus Attale, puis préfet du prétoire d'Italie de 412 à 413. En 423, à la mort de l'empereur d'Occident Honorius, il est primicier des notaires à la cour de Ravenne.
Après quelques mois pendant lesquels l'empereur d'Orient Théodose II paraît vouloir régner seul, les fonctionnaires de Ravenne élisent Jean comme empereur. Théodose II, sous l'influence de sa tante Galla Placidia, refuse de le reconnaître et prépare une expédition armée, tandis que le comte d'Afrique Boniface bloque le ravitaillement en blé de Rome. De son côté, Jean envoie Aetius auprès d'Attila, en Pannonie, afin d'enrôler des mercenaires Huns.
L'armée de Théodose II, après avoir pris Aquilée, où s'installent Galla Placidia et Valentinien, atteint Ravenne en mai 425. Jean est amené à Aquilée, exhibé dans le cirque, la main droite coupée, puis exécuté. Aetius arrive trois jours après l'exécution de Jean, avec des milliers de Huns (40 000 selon la chronique, ce qui semble exagéré). Il se rallie à Valentinien III.
Loup de Troyes
Saint Loup, ou saint Leu est un évêque de Troyes, compagnon de Germain d'Auxerre. Il est mort en 478 ou 479. Il est fêté le 29 juillet (d.n. : dies natalis, jour de sa naissance, sous-entendu : au ciel, c'est-à-dire jour de sa mort).
Né à Toul vers 383, il entre au service du gouverneur Germain d'Auxerre (le futur évêque) puis se marie avec Piméniole, la sœur de saint Hilaire d'Arles. Après sept ans de mariage, les époux choisissent ensemble de devenir moine et moniale. Il est le frère de saint Vincent de Lérins
Loup est moine à Lérins puis devient évêque de Troyes en 426. Il réunit un concile dans sa cité et il est choisi par ses pairs, avec Germain d'Auxerre, pour aller prêcher en Grande-Bretagne contre l'hérésie pélagienne qui s'y était propagée rapidement.
Les deux évêques, selon la tradition, passent par Nanterre et y rencontrent la jeune sainte Geneviève à laquelle Germain remet une pièce de monnaie symbolique avant de la consacrer à Dieu. En 451, Geneviève à Paris et Loup à Troyes protègent héroïquement leur cité contre Attila et son armée.
Loup envoie à Attila quelques membres de son clergé en ambassade dont Mémorius et Camélien : c'est un échec, Attila les fait massacrer, sauf un seul, Camélien, qui survit à ses blessures et qui va devenir le successeur de saint Loup comme évêque de Troyes. L'évêque décide alors d'aller lui même vers Attila et il réussit à le convaincre d'épargner la ville et de se retirer. Mais en Champagne le pays est ravagé après le passage des Huns et il se dépeuple. Loup doit se retirer : il passe deux années reclus au mont Lansuine (à 15 km de Troyes) et deux autres à Mâcon où on le crédite de plusieurs miracles.
Il reprend enfin possession de son siège épiscopal et meurt à Troyes en 478 ou 479. En 570, les rois Gontran et Chilpéric viennent sur son tombeau pour se jurer une paix réciproque. Les restes de saint Loup ont été profanés et dispersés dans la nuit du 9 au 10 janvier 1794, sauf une portion de crane que conserve la cathédrale de Troyes. Il est invoqué contre la possession du démon, la paralysie et l’épilepsie.
Nintoku (voir les années 400 culture)
Nestorius
Nestorius ou Nestorios (en grec Νεστόριος, né à Antioche vers 381, mort en exil en Égypte en 451) fut patriarche de Constantinople du 10 avril 428 au 11 juillet 431. Déposé par le concile d'Éphèse, ses prises de position sont à l'origine du nestorianisme.
Ruga
Rugila ou Ruhas, Ruga, Rua, dit Rugila le Grand (né vers 395 - mort en 434), est un roi des Huns, prédécesseur immédiat de ses neveux Bleda et Attila.
Il est de religion chrétienne, mais sous la forme de l'arianisme, qui a largement touché les Germains, notamment les Goths, à partir des années 340 ; or les Ostrogoths jouent un rôle important au sein de l'empire hunnique à partir de 375.
Rugila et Octar luttent contre l'Empereur d'Occident Honorius, mais à sa mort en 423, ils se réconcilient avec l'empire d'Occident où à la fin de 423 s'installe l'usurpateur Jean. Un des officiers ralliés à Jean, Aetius, qui a passé plusieurs années comme otage à la cour hunnique où il s'est lié d'amitié avec Attila, est envoyé auprès des Huns pour obtenir de l'aide. Il ramène plusieurs milliers de soldats, mais, devancé par l'armée de l'Empire d'Orient qui s'empare de Ravenne, prèfère se rallier au nouveau pouvoir : le jeune empereur, Valentinien III et sa mère, la régente Galla Placidia.
Rugila devient seul roi à la mort d'Octar, vers 430, durant une campagne contre les Burgondes.
Sous son égide, les Huns envahissent le territoire romain et, après avoir atteint Rome et menacé le Capitole, parviennent à se faire accorder un tribut par l'empereur. Son acte de bravoure, cependant, fut d'unir les Huns sous sa seule férule vers 432. Il apparaît comme un précurseur d'Attila.
Il entreprend des campagnes contre les Marcomans, les Ostrogoths et l'Empire romain d'orient. C'est d'ailleurs lors d'une offensive contre Théodose II en Thrace qu'il est tué par la foudre en 434. Ses neveux Bleda et Attila, fils de Moundzouk, lui succèdent et exercent conjointement le pouvoir sur les tribus hunniques.
Il est le premier roi des Huns à faire parler de lui dans des textes d'hommes d'Église (il en incendia plus d'une en Italie, en Dacie et en Grèce).
Théodose II (voir les années 400 histoire)
Vahram V
Vahram ou Bahram V Gour (« l'onagre ») est un roi sassanide de Perse ayant régné de 420 à 438/439.
Après le meurtre de son frère aîné Shapur, il s'empare du pouvoir face à Khosro l'Usurpateur et aux grands de Perse grâce à l’aide de Al-Mundhir Ier ibn al-Nu'man, dynaste arabe de la dynastie des Lakhmides. Dynamique, il a des goûts particuliers pour la chasse (d'où son surnom, qu'il aurait reçu après avoir tué un onagre), les arts et la poésie.
Les persécutions contre les chrétiens continuent sous son règne et nombreux se réfugient dans l'Empire romain d'Orient. Varham V demande que les fugitifs lui soient livrés mais Théodose II refuse, et la guerre est déclarée dès 420. Elle débute par plusieurs défaites perses et de nombreux prisonniers tombent aux mains des Romains d’Orient qui s’avancent jusqu’à la province d’Azarène et la ravagent. Nisibis en Mésopotamie est ensuite assiégée par les Romains d’Orient. Vahram décide de porter le gros de ses troupes sur cette ville. En dépit du nombre, les Perses (et de nombreux Turcs achetés) sont sévèrement défaits.
Lors d’un combat singulier, fréquent dans la tradition sassanide, il oppose son champion à un Goth romanisé qui le tue. Vahram doit alors demander la paix. Elle est signée en 422 avec Théodose II pour cent ans et les chrétiens ont à nouveau la liberté de culte (en contrepartie, les zoroastriens aussi dans l’Empire romain). Il rebâtit de nombreux temples zoroastriens en Perse.
En 427, il doit faire face à une attaque des Huns Hephtalites depuis l’Asie centrale. Il les vainc et étend son influence sur ce secteur. Il dépose en outre le roi Artaxias IV d'Arménie et fait du royaume d'Arménie une province de l’empire en 428.
Valentinien III
Valentinien III (en latin Placidius Valentinianus), né le 2 juillet 419 à Ravenne, mort le 16 mars 455 à Rome, est empereur romain d'Occident de 424 à 455.
Durant son règne, l'activité législative ne faiblit pas. ainsi, en 426, est publiée en son nom la Loi des citations. En 438, Valentinien III interdit les jeux du cirque.
En matière de religion, Valentinien III pratique une politique d'intolérance à l'encontre des cultes païens : une application stricte du Code Théodosien le pousse à émettre trois édits de persécution générale lancés contre les païens en 435, 438 et 451. Tout acte de paganisme est désormais passible de la peine capitale, réaffirmant en cela les lois de Théodose Ier (391 et 392). Mais cette persécution ne se limite pas aux païens et concernent également les chrétiens non catholiques, victimes d'un édit de 447 leur réservant un sort similaire.
Mais le règne de Valentinien III est surtout marqué par la poursuite de l'affaiblissement de l'Empire romain d'Occident : en 439 les Vandales de Genséric établissent un état indépendant en Afrique et leur flotte fait des ravages en Sicile et sur les côtes orientales de la mer Méditerranée ; en Hispanie et en Gaule, une bonne partie du territoire est sous le contrôle de peuples germaniques plus ou moins contrôlés par l'empire (Francs, Wisigoths, Suèves, Burgondes), en particulier grâce à l'action de son général, Aetius :
Les dernières années (450-455)
Valentinien III s'installe à Rome en 450, mais retourne à Ravenne à l'approche d'Attila qui attaque l'Italie en 452. Il se retire grâce à l'intervention du pape Léon Ier et contre la promesse d'un tribut, et surtout en raison des mouvements des troupes de l'empereur d'Orient Marcien sur les frontières danubiennes d'Attila.
En 454, le fils d'Aetius doit se marier avec la fille de l'empereur, mais Aetius est tué par la main de Valentinien1. On s'est beaucoup interrogé sur les motivations de l'empereur qui le conduisent à supprimer le meilleur général de son époque, le seul à pouvoir sauvegarder l'Empire des dangers qui l'accablent. Certains pensent qu'Aetius a payé de sa vie des rumeurs sur une hypothétique collusion avec Attila après la bataille près de Châlons ou bien des craintes de rébellion pour détrôner l'empereur. À ce jour, rien n'est attesté pour justifier la disparition du dernier atout de l'empire d'Occident.
Le 16 mars de l'année suivante, l'empereur est à son tour assassiné par deux fidèles d'Aetius, Optila et Thraustila, à l'instigation du sénateur Pétrone Maxime dont il aurait violé la femme.
Les Wisigoths sont envoyés par Rome pour en finir avec les Bagaudes en Aquitaine, et les colonnes de Hasdings, Sillings et Alains en Hispanie. Ils y fondent un royaume.
Vers 420 : les Huns atteignent le Danube.
420, Chine : Liu Yu fonde la dynastie Song du Sud. Dynastie Wei du Nord.
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La dynastie des Song du Sud (Nan Song) régna en Chine du sud de 420 à 479 lors de la période des Dynasties du Nord et du Sud. Elle fut précédée par la dynastie des Jin avant l’éclatement de la Chine et suivie par la dynastie des Qi du Sud (Nan Qi).
Cette dynastie ne doit pas être confondue avec son homonyme qui régna de 1127 à 1279, après que la capitale eut été transférée de Kaifeng à Hangzhou.
424-425 : soumission des Gépides par les Huns.
Les Gépides sont un peuple germanique du rameau ostique, proche des Goths, qui était installé en basse Vistule, puis au centre de l'Europe (bassin des Carpates, 269–670) durant le haut Moyen Âge.
Les Gépides sont mentionnés pour la première fois par une source latine durant l'année 269. À cette époque, sous leur roi Fastida, ils menacent la Dacie romaine. Ils chassent devant eux les Vandales et attaquent les Wisigoths qui les avaient précédés dans la région.
En 451, lors de la bataille des champs Catalauniques (Jordanès, Histoire des Goths), les Gépides, vassaux des Huns, combattaient sous les ordres d'Ardaric : celui-ci avait vraisemblablement été mis au pouvoir par Attila.
Après la mort du roi des Huns, en 453, les Gépides — qui constituaient une « innombrable » armée, s'installèrent en Dacie : leur chef Ardaric l'emporta à la bataille de la Nedao ; en 455, ils se libérèrent définitivement de la tutelle des Huns en participant à une coalition qui vainquit le nouveau roi de ces derniers, Ellak, fils d'Attila. Ils étendirent ensuite leurs territoires jusque vers le milieu du VIe siècle.
425-428 : succès d’Aetius et de ses auxiliaires Huns sur les Wisigoths, les Francs et les Burgondes en Gaule1.
425-460 : abandon progressif du limes rhénan aux infiltrations germaniques.
425 : les Vandales, maîtres de l’Espagne méridionale (Andalousie), s'emparent de Carthagène et de Séville.
427 : les Huns Hephtalites envahissent la Perse et sont repoussés.
429 : les Vandales de Genséric passent en Afrique du Nord.
Genséric (ou Geiseric) est né vers 399 sur les rives du lac Balaton et mort à Carthage le 25 janvier 477.
Genséric est roi des Vandales en 427, puis roi des Vandales et des Alains (Rex Wandalorum et Alanorum) de 428 à 477. Il est l’un des principaux personnages de la période qui voit la chute de l’empire romain d'Occident au Ve siècle.
Genséric lors du sac de Rome en 455 Karl Briullov (1799–1852) 1833-1836 This image (or other media file) is in the public domain because its copyright has expired.
Personnages significatifs
Aetius
Aetius ou Aétius (en latin Flavius Aetius), né vers 395 à Durostorum1 (actuelle Silistra, en Bulgarie) et mort le 21 septembre 454, est un sénateur romain et un généralissime de l'armée de l'Empire d'Occident sous le règne de Valentinien III (425-455).
Doté en 443 des titres de patrice et de « maître des deux milices », il est, avec la régente Galla Placidia, mère de Valentinien III, le principal dirigeant de l'Empire d'Occident des années 430 à sa mort.
On dit de lui qu'il a été « le dernier des Romains » en raison de sa lutte contre les barbares présents dans l'Empire au Ve siècle, notamment contre Attila en 451, et aussi parce qu'après lui, l'Empire d'Occident est gouverné par Ricimer, Suève et Wisigoth d'origine, et par Gondebaud, un Burgonde, avant de disparaître en 476 par la volonté du Skire Odoacre.
Il meurt poignardé de la main de l'empereur Valentinien III le 21 septembre 454. Procope relate que, d'un Romain à qui Valentinien demandait s'il avait bien fait, il reçut cette réponse : « Je ne sais si vous avez bien ou mal fait, mais je sais que de la main gauche vous vous êtes coupé la droite ».
Aspar
Flavius Ardaburius Aspar (? - 471), d’origine alaine, est un général (magister militum) et patrice de l’Empire d'Orient. Sous les empereurs Théodose II et Marcien, il combat les Vandales, les Perses en Arménie et les Huns dans les Balkans.
Missorium d'Aspar, daté de 434 Missorium (large silver plate) of Aspar, 434 A.D. Photograph from Hayford Pierce and Royal Tyler, L'art byzantin, Paris, 1932. This image (or other media file) is in the public domain because its copyright has expired.
Face à lui se dresse le parti isaurien, emmené par Zénon, gendre de Léon Ier, qui craint que l’empire passe sous la tutelle germanique comme c’est le cas pour l’Empire romain d’Occident, à l’époque sous le contrôle de Ricimer. Léon Ier finit par choisir et fait mettre à mort son ancien protecteur en 471.
Augustin d'Hippone (voir les années 390 culture)
Constance III (voir les années 410 histoire)
Célestin Ier
Célestin Ier, 43e pape (422–432). Il est élu le 10 septembre 422 pour succéder à Boniface Ier.
Le pape Célestin Ier, 43ème pape Source http://www.reocities.com/Athens/Ithaca/6461/5cent.html This work is in the public domain
À propos de l'élection de l'évêque Honorat à Arles, le pape Célestin Ier écrit ainsi en 428 à tous les évêques du sud-est de la Gaule pour leur demander qu'à l'avenir :
« un prêtre ne soit élu, venant d'une autre Église, que dans le cas où aucun clerc de l'Église à pourvoir ne serait jugé digne, ce que nous croyons ne pouvoir se produire. Il faut réprouver le fait de préférer ceux des Églises étrangères, ne pas faire appel à des étrangers de peur que l'on ne paraisse avoir établi une sorte de nouveau collège d'où seraient tirés les évêques ».
Célestin intervient aussi dans les nombreuses querelles dogmatiques de ce temps et condamne le nestorianisme qui distingue dans le Christ deux personnes distinctes.
Il agit aussi avec vigueur contre le pélagianisme soutenant dans ce combat saint Augustin en Afrique du Nord et envoyant Germain d'Auxerre et Loup de Troyes en Grande-Bretagne, et en Irlande Palladius (430) puis, à la mort de ce dernier, saint Patrick (432).
La crosse, insigne de l'autorité épiscopale ou abbatiale, est mentionnée, semble-t-il pour la première fois, dans une lettre de Célestin Ier. Célestin Ier meurt le 27 juillet 432 Sixte III lui succède le 31 juillet.
Il est considéré comme saint par l'Église catholique. Il est fêté le 6 avril. Il fut, à l'origine, inhumé dans la Catacombe de Priscille, à Rome.
Galla Placidia (voir les années 410 histoire)
Jean (usurpateur)
Jean, mort en 425 à Aquilée (Italie), est un haut fonctionnaire romain élevé au rang d'empereur d'Occident en 423, considéré comme usurpateur, et éliminé dès 425 par l'intervention de Théodose II, empereur d'Orient, en faveur de son cousin Valentinien III.
Les origines de Jean ne sont pas connues.
Jean Usurpateur romain Un solidus en or à l'effigie de Jean. Attribution: Classical Numismatic Group, Inc. http://www.cngcoins.com
Après quelques mois pendant lesquels l'empereur d'Orient Théodose II paraît vouloir régner seul, les fonctionnaires de Ravenne élisent Jean comme empereur. Théodose II, sous l'influence de sa tante Galla Placidia, refuse de le reconnaître et prépare une expédition armée, tandis que le comte d'Afrique Boniface bloque le ravitaillement en blé de Rome. De son côté, Jean envoie Aetius auprès d'Attila, en Pannonie, afin d'enrôler des mercenaires Huns.
L'armée de Théodose II, après avoir pris Aquilée, où s'installent Galla Placidia et Valentinien, atteint Ravenne en mai 425. Jean est amené à Aquilée, exhibé dans le cirque, la main droite coupée, puis exécuté. Aetius arrive trois jours après l'exécution de Jean, avec des milliers de Huns (40 000 selon la chronique, ce qui semble exagéré). Il se rallie à Valentinien III.
Loup de Troyes
Saint Loup, ou saint Leu est un évêque de Troyes, compagnon de Germain d'Auxerre. Il est mort en 478 ou 479. Il est fêté le 29 juillet (d.n. : dies natalis, jour de sa naissance, sous-entendu : au ciel, c'est-à-dire jour de sa mort).
Né à Toul vers 383, il entre au service du gouverneur Germain d'Auxerre (le futur évêque) puis se marie avec Piméniole, la sœur de saint Hilaire d'Arles. Après sept ans de mariage, les époux choisissent ensemble de devenir moine et moniale. Il est le frère de saint Vincent de Lérins
Loup est moine à Lérins puis devient évêque de Troyes en 426. Il réunit un concile dans sa cité et il est choisi par ses pairs, avec Germain d'Auxerre, pour aller prêcher en Grande-Bretagne contre l'hérésie pélagienne qui s'y était propagée rapidement.
Statue de Saint-Loup, évêque de Troyes, écrasant le dragon "La Chair Salée" (représentation d'Attila) : église d'Estissac (Aube) Attribution: Hg marigny Wikimédia Commons
Loup envoie à Attila quelques membres de son clergé en ambassade dont Mémorius et Camélien : c'est un échec, Attila les fait massacrer, sauf un seul, Camélien, qui survit à ses blessures et qui va devenir le successeur de saint Loup comme évêque de Troyes. L'évêque décide alors d'aller lui même vers Attila et il réussit à le convaincre d'épargner la ville et de se retirer. Mais en Champagne le pays est ravagé après le passage des Huns et il se dépeuple. Loup doit se retirer : il passe deux années reclus au mont Lansuine (à 15 km de Troyes) et deux autres à Mâcon où on le crédite de plusieurs miracles.
Il reprend enfin possession de son siège épiscopal et meurt à Troyes en 478 ou 479. En 570, les rois Gontran et Chilpéric viennent sur son tombeau pour se jurer une paix réciproque. Les restes de saint Loup ont été profanés et dispersés dans la nuit du 9 au 10 janvier 1794, sauf une portion de crane que conserve la cathédrale de Troyes. Il est invoqué contre la possession du démon, la paralysie et l’épilepsie.
Nintoku (voir les années 400 culture)
Nestorius
Nestorius ou Nestorios (en grec Νεστόριος, né à Antioche vers 381, mort en exil en Égypte en 451) fut patriarche de Constantinople du 10 avril 428 au 11 juillet 431. Déposé par le concile d'Éphèse, ses prises de position sont à l'origine du nestorianisme.
Ruga
Rugila ou Ruhas, Ruga, Rua, dit Rugila le Grand (né vers 395 - mort en 434), est un roi des Huns, prédécesseur immédiat de ses neveux Bleda et Attila.
Il est de religion chrétienne, mais sous la forme de l'arianisme, qui a largement touché les Germains, notamment les Goths, à partir des années 340 ; or les Ostrogoths jouent un rôle important au sein de l'empire hunnique à partir de 375.
Rugila et Octar luttent contre l'Empereur d'Occident Honorius, mais à sa mort en 423, ils se réconcilient avec l'empire d'Occident où à la fin de 423 s'installe l'usurpateur Jean. Un des officiers ralliés à Jean, Aetius, qui a passé plusieurs années comme otage à la cour hunnique où il s'est lié d'amitié avec Attila, est envoyé auprès des Huns pour obtenir de l'aide. Il ramène plusieurs milliers de soldats, mais, devancé par l'armée de l'Empire d'Orient qui s'empare de Ravenne, prèfère se rallier au nouveau pouvoir : le jeune empereur, Valentinien III et sa mère, la régente Galla Placidia.
Rugila devient seul roi à la mort d'Octar, vers 430, durant une campagne contre les Burgondes.
Sous son égide, les Huns envahissent le territoire romain et, après avoir atteint Rome et menacé le Capitole, parviennent à se faire accorder un tribut par l'empereur. Son acte de bravoure, cependant, fut d'unir les Huns sous sa seule férule vers 432. Il apparaît comme un précurseur d'Attila.
Il entreprend des campagnes contre les Marcomans, les Ostrogoths et l'Empire romain d'orient. C'est d'ailleurs lors d'une offensive contre Théodose II en Thrace qu'il est tué par la foudre en 434. Ses neveux Bleda et Attila, fils de Moundzouk, lui succèdent et exercent conjointement le pouvoir sur les tribus hunniques.
Il est le premier roi des Huns à faire parler de lui dans des textes d'hommes d'Église (il en incendia plus d'une en Italie, en Dacie et en Grèce).
Théodose II (voir les années 400 histoire)
Vahram V
Vahram ou Bahram V Gour (« l'onagre ») est un roi sassanide de Perse ayant régné de 420 à 438/439.
Après le meurtre de son frère aîné Shapur, il s'empare du pouvoir face à Khosro l'Usurpateur et aux grands de Perse grâce à l’aide de Al-Mundhir Ier ibn al-Nu'man, dynaste arabe de la dynastie des Lakhmides. Dynamique, il a des goûts particuliers pour la chasse (d'où son surnom, qu'il aurait reçu après avoir tué un onagre), les arts et la poésie.
Pièce en argent de Vahram V. Classical Numismatic Group
Lors d’un combat singulier, fréquent dans la tradition sassanide, il oppose son champion à un Goth romanisé qui le tue. Vahram doit alors demander la paix. Elle est signée en 422 avec Théodose II pour cent ans et les chrétiens ont à nouveau la liberté de culte (en contrepartie, les zoroastriens aussi dans l’Empire romain). Il rebâtit de nombreux temples zoroastriens en Perse.
En 427, il doit faire face à une attaque des Huns Hephtalites depuis l’Asie centrale. Il les vainc et étend son influence sur ce secteur. Il dépose en outre le roi Artaxias IV d'Arménie et fait du royaume d'Arménie une province de l’empire en 428.
Valentinien III
Valentinien III (en latin Placidius Valentinianus), né le 2 juillet 419 à Ravenne, mort le 16 mars 455 à Rome, est empereur romain d'Occident de 424 à 455.
Durant son règne, l'activité législative ne faiblit pas. ainsi, en 426, est publiée en son nom la Loi des citations. En 438, Valentinien III interdit les jeux du cirque.
En matière de religion, Valentinien III pratique une politique d'intolérance à l'encontre des cultes païens : une application stricte du Code Théodosien le pousse à émettre trois édits de persécution générale lancés contre les païens en 435, 438 et 451. Tout acte de paganisme est désormais passible de la peine capitale, réaffirmant en cela les lois de Théodose Ier (391 et 392). Mais cette persécution ne se limite pas aux païens et concernent également les chrétiens non catholiques, victimes d'un édit de 447 leur réservant un sort similaire.
Mais le règne de Valentinien III est surtout marqué par la poursuite de l'affaiblissement de l'Empire romain d'Occident : en 439 les Vandales de Genséric établissent un état indépendant en Afrique et leur flotte fait des ravages en Sicile et sur les côtes orientales de la mer Méditerranée ; en Hispanie et en Gaule, une bonne partie du territoire est sous le contrôle de peuples germaniques plus ou moins contrôlés par l'empire (Francs, Wisigoths, Suèves, Burgondes), en particulier grâce à l'action de son général, Aetius :
Valentinien III Empereur romain d'Occident Solidus à l'effigie de Valentinien III Revers : Théodose II unit Licinia Eudoxia et Valentinien.Attribution: Classical Numismatic Group, Inc. http://www.cngcoins.com
Valentinien III s'installe à Rome en 450, mais retourne à Ravenne à l'approche d'Attila qui attaque l'Italie en 452. Il se retire grâce à l'intervention du pape Léon Ier et contre la promesse d'un tribut, et surtout en raison des mouvements des troupes de l'empereur d'Orient Marcien sur les frontières danubiennes d'Attila.
En 454, le fils d'Aetius doit se marier avec la fille de l'empereur, mais Aetius est tué par la main de Valentinien1. On s'est beaucoup interrogé sur les motivations de l'empereur qui le conduisent à supprimer le meilleur général de son époque, le seul à pouvoir sauvegarder l'Empire des dangers qui l'accablent. Certains pensent qu'Aetius a payé de sa vie des rumeurs sur une hypothétique collusion avec Attila après la bataille près de Châlons ou bien des craintes de rébellion pour détrôner l'empereur. À ce jour, rien n'est attesté pour justifier la disparition du dernier atout de l'empire d'Occident.
Le 16 mars de l'année suivante, l'empereur est à son tour assassiné par deux fidèles d'Aetius, Optila et Thraustila, à l'instigation du sénateur Pétrone Maxime dont il aurait violé la femme.
Wikipédia
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