jeudi 20 juin 2013

Les années 370 (de 370 à 379) Histoire

Événements

370 : présence saxonne attestée dans l’île des Bataves par Ammien Marcellin.
Ammien Marcellin (en latin Ammianus Marcellinus), né vers 330-335 à Antioche - mort autour de 395 (et avant 400) probablement à Rome, fut l'un des plus importants historiens de l'Antiquité tardive. Quoique d'origine grecque, il a écrit en latin, et il est aussi l'un des derniers auteurs païens majeurs.
Ammien est l'auteur de Res gestae, couvrant une période allant de 96 à 378. Seule la partie allant de 353 à 378 a été conservée, mais il s'agit de la partie la plus détaillée de l'œuvre : elle représente dix-sept des trente et un livres que comprenaient les Res Gestae. Cette partie conservée traite de la période où commencèrent les grandes invasions, période qu'a connue Ammien, soldat sous les règnes de Constance II et de Julien.

   
371-375 : renforcement du limes contre les invasions des Alamans.
   
372-374 : Théodose l'Ancien (années 360) écrase les Maures révoltés conduits par l’usurpateur Firmus en Afrique.

Theoderich mit Ketzer im Wasser stehend und als Höllenreiter, "Expositio in apocalypsim", Breslau, UB, I Q 19, Bl. 45r Text: Alexander Minorita Cette image est dans le domaine public car son copyright a expiré.

Avant 375 : apparition des Huns en Russie méridionale. Sous Balamir (ou Balamber), ils avancent vers les territoires des Alains, peuple puissant établi entre la Volga et le Don, dont ils mettent l’armée en déroute lors d’une bataille sur les berges du Don.
Les Huns sont un ancien peuple nomade turc originaire de l’Asie centrale, dont la présence en Europe est attestée à partir du IVe siècle et qui y établirent le vaste empire hunnique.
Il semble que les Huns parlaient un langage propre. Cependant, peu de traces en demeurent et sa famille linguistique est encore sujette à débat. Selon les théories dominantes, il s'agirait d'une langue turque. Mais d'autres langues étaient parlées dans l'espace hunnique, y compris des langues germaniques orientales.
La puissance militaire était principalement basée sur l'emploi d'archers montés.
Balambér était une figure militaire des Huns. Sous sa conduite, les Huns traversèrent la Volga et attaquèrent les Alains. Les Alains refluèrent vers le nord du Caucase. Après l'éclatement de la guerre entre Alains et Ostrogoths en 370, Balamber invita les Alains à se joindre aux Tribus Hunes. Ayant défait les Ostrogoths en 378, il succomba lors de la fête de célébration de la victoire. Sa mort est un mystère. 75 ans plus tard, son arrière-petit-fils Attila le Hun mourut du même genre de façon, lors de sa nuit de noces quant à lui.
Balambér est probablement une figure inventée par les Goths et racontée dans les annales de Jordanès concernant la conquête des Ostrogoths par les Huns.
   
375 : Valentinien Ier vainc les Quades et les Sarmates.
   
Vers 375-376 : soumission des Ostrogoths par les Huns. Leur roi Ermanaric se suicide. Les Goths, sous la pression, se scindent en deux groupes.

This belt buckle was found together with a bow fibula (Walters 57.665) and some glass beads in 1876 at Nagy-Várad, Hungary (Oradea, Romania). The square plate of the buckle is framed by carved scrolls bordering a dotted field inlaid with four leaf-shaped garnets radiating around a circular central setting of garnet and green paste. Attribution: Walters Art Museum

Les Ostrogoths peuplent alors un vaste royaume à l’est du Dniepr sur les côtes de la mer Noire (recouvrant en partie l’Ukraine et la Biélorussie actuelles), tandis que les Wisigoths occupent la région à l’ouest du Dniepr jusqu’au Danube.
   
Bouclier gothique datant du IVe ou Ve siècle conservé à Kertch (Crimée, Ukraine).British Museum, London. Attribution Völkerwanderer/Wikimédia Commons

376 : les Wisigoths traversent le Danube. Ils sont victorieux des Romains à la bataille d'Andrinople.
La bataille d'Andrinople ou d'Adrianople (aujourd'hui Edirne en Turquie européenne) a eu lieu le 9 août 378. Elle désigne l'affrontement entre l'armée romaine, commandée par l'empereur romain Valens et certaines tribus germaniques, principalement des Wisigoths, et des Ostrogoths, commandées par Fritigern. Il s'agit d'un des plus grands désastres militaires romains du IVe siècle. Cette bataille ne résulte pas d'une invasion, mais d'une mutinerie des fédérés Goths établis dans l'Empire romain.
Les villages et les cimetières abandonnés dans la plaine du bas Danube témoignent de la fuite des Goths entre 376 et 381. Les Goths cachent leurs bijoux d’argent et d’or en Transylvanie et les y laissent.
       
Après leur victoire, les Huns s’occupent pendant une vingtaine d’années d’organiser leur empire euro-oriental.
L'empire hunnique est un système de domination du type « empire des steppes » construit autour du peuple des Huns, d'abord en Asie centrale, puis en Europe à partir de 375.

Il connaît son apogée sous le règne d'Attila, alors que, solidement établi en Pannonie, aux frontières des Empires romains d'Orient et d'Occident, il lance une offensive en Gaule (451) puis en Italie (452). Mais les revers subis à ce moment, puis la mort d'Attila (453), marquent le début de son effondrement en Europe, tandis qu'en Asie, la domination hunnique se prolonge jusqu'en 484.

Représentation du XIXe siècle de la charge des Huns déferlant sur l'Italie. S'enfuyant en 452 devant l'empire hunnique, des Romains abandonnent la Vénétie pour les îles de la lagune, où ils fondent Venise.Ulpiano Checa (1860–1916) This image (or other media file) is in the public domain because its copyright has expired.

L'empire hunnique n'est pas fondé sur la domination de territoires, mais sur un processus de conquêtes de territoires, abandonnés par la suite ; d'autre part, il n'est pas fondé sur la domination exclusive des Huns sur les peuples vaincus, mais sur l'intégration de ceux-ci au sein de l'armée hunnique en vue de nouvelles conquêtes ; l'exemple le plus notable de cette intégration est celui des Ostrogoths, de 375 à 455.
   
Vers 378 : le clan mongol des Huns Hephtalites est chassé de l’Altaï par les Jéou-jan. Il émigre vers la Sogdiane d’où il expulse les Yuezhi puis se heurte aux Sassanides (429).
Les Shvetahuna ou Huns blancs sont un peuple nomade, nommé Hephthalites par les Grecs, Yeta par les Chinois et Shvetahuna par les Indiens. On les rattache généralement aux autres peuples appelés Huns. Ils ont joué un rôle important dans l'histoire de la Perse et de l'Inde.

Les Ruanruan ou Jéou-jan étaient une confédération de tribus nomades des frontières septentrionales de la Chine de la fin du IVe siècle jusqu’à la fin du VIe siècle.
Durant l'Antiquité, à une date inconnue, les Yuezhi ont fondé le premier empire connu de l'Asie centrale. Ils étaient apparentés aux Tokhariens des Grecs.

Personnages significatifs

Ambroise de Milan (voir liste des saints)
Ambroise de Milan ou Aurelius Ambrosius ou Saint Ambroise, né à Trèves vers 340 et mort en 397, est évêque de Milan de 374 à 397. Docteur de l'Église, il est l'un des quatre Pères de l'Église d'Occident, avec saint Augustin, saint Jérôme et Grégoire Ier.

Pierre Subleyras (1699–1749),Ambroise convertissant Théodose (1745)oil on canvas National Gallery of Umbria, Perugia Domaine public

Il est connu en tant qu'écrivain et poète, quasi fondateur de l'hymnodie latine chrétienne et lecteur de Cicéron et des Pères grecs, dont il reprend les méthodes d'interprétation allégoriques.
Il est aussi l'un des protagonistes des débats contre l'arianisme. C'est auprès de lui que Augustin d'Hippone se convertit au christianisme.
Il est honoré comme saint par l'Église orthodoxe et l'Église catholique romaine qui le fêtent aujourd'hui le 7 décembre, fête de la translation de ses reliques. Au Moyen Âge, sa fête principale avait lieu soit le 4 avril, date de sa mort (Martyrologe d'Usuard), soit le 7 décembre, date de son ordination épiscopale (Martyrologe romain).
« Il vint à Milan alors que le siège épiscopal était vacant ; le peuple s'assembla pour choisir un évêque : mais une grande sédition s'éleva entre les ariens et les catholiques sur le choix du candidat ; Ambroise y vint pour apaiser la sédition, quand tout à coup se fit entendre la voix d'un enfant qui s'écria : « Ambroise évêque. » Alors à l'unanimité, tous s'accordèrent à acclamer Ambroise évêque. Quand il eut vu cela, afin de détourner l'assemblée de ce choix qu'elle avait fait de lui, il sortit de l’église, monta sur son tribunal et, contre sa coutume, il condamna à des tourments ceux qui étaient accusés. En le voyant agir ainsi, le peuple criait néanmoins : « Que ton péché retombe sur nous. » Alors il fut bouleversé et rentra chez lui. Il voulut faire profession de philosophe : mais afin qu'il ne réussît pas on le fit révoquer. Il fit entrer chez lui publiquement des femmes de mauvaise vie, afin qu'en les voyant le peuple revînt sur son élection ; mais considérant qu'il ne venait pas à ses fins, et que le peuple criait toujours : « Que ton péché retombe sur nous », il conçut la pensée de prendre la fuite au milieu de la nuit. Et au moment où il se croyait sur le bord du Tessin, il se trouva, le matin, à une porte de Milan, appelée la porte de Rome. Quand on l’eut rencontré, il fut gardé à vue par le peuple. On adressa un rapport au très clément empereur Valentinien, qui apprit avec la plus grande joie qu'on choisissait pour remplir les fonctions du sacerdoce ceux qu'il avait envoyés pour être juges. »
— Tiré de la Vie d'Ambroise, par Paulin, son secrétaire.
   
Ausone
Ausone, est né en Aquitaine soit à Bazas (Gironde) soit à Burdigala (actuelle Bordeaux) en 309/310 et mort en 394/395 ap. J.-C.. Il fut professeur et conseiller politique du Bas-Empire romain. Son père, Jules Ausone (287-377), était médecin, préfet d'Illyrie et archiatre de Valentinien Ier.


Ausone  Auteur inconnu http://bertalsblog.blogspot.com/2011/08/uber-ausonius-von-bordeaux-310-394.html Domaine public

Ausone est surtout renommé par son statut littéraire : poète de langue latine, ce fin lettré du Bas Empire occidental est l'auteur de vingt livres en latin. Mais la littérature française le tient pour le premier représentant d'une longue tradition, celle des lettres latines de France et de l'usage du latin moderne dans ce pays jusqu'à nos jours.
   
Basile de Césarée
Basile de Césarée, appelé également Basile le Grand, né en 329 et mort le 1er janvier 379 à Césarée, est l'un des principaux Pères de l'Église.

Basile de Césarée, miniature XVe siècle, Mont Athos Transferred from el.wikipedia; transferred to Commons by User:Alaniaris using CommonsHelper Author Original uploader was Ωριγένης at el.wikipedia This image is in the public domain.

Il est l'auteur d'une règle, la règle de saint Basile, qui est devenue la principale règle monastique de l'Église d’Orient et qui a inspiré la règle de saint Benoît en occident. Il pratiqua l'ascèse toute sa vie.
En 370, il devient évêque de Césarée. Son engagement pendant la famine, les institutions qu’il crée et qui portent son nom, la Basiliade, en ont fait l'un des précurseurs du christianisme social.
Il défend la foi de Nicée contre l’arianisme et écrit des traités sur le Saint-Esprit, développant la théologie de la Trinité. Il cherche autant qu'il est possible à pacifier les divisions au sein de l’Église. Il est considéré avec Grégoire de Nazianze et Grégoire de Nysse comme l'un des trois « pères cappadociens ».
Il est reconnu Docteur de l'Église en 1568 par le pape Pie V. Il est vénéré en tant que saint par les orthodoxes comme par les catholiques : le 2 janvier en Occident, et le 1er janvier, son dies natalis, en Orient. Il est également fêté lors de la « fête des trois docteurs œcuméniques » le 31 janvier, avec Jean Chrysostome et Grégoire de Nazianze.
   
Chandragupta II
Chandragupta II appelé aussi Chandragupta Vikramâditya, est un râja Gupta du Magadha (règne de 380 à 415).
À la mort de son père Samudragupta en 375, il semble que son fils aîné Ram Gupta lui succède. Chandragupta II monte sur le trône en 380. C'est un grand conquérant et un fin diplomate. Il marie sa fille Prabhavatigupta avec le roi Vakataka Rudrasena II (règne de 385 à 390), dont la mort prématurée permet aux Gupta de renforcer leur mainmise sur le Deccan.

Pièce de Chandragupta II Source self-made, photographed at the British Museum Attribution: I, PHGCOM

Fort de son alliance avec les Vakataka, il détruit les royaumes saka (scythe) du Mâlvâ, du Gujarat et du Kâthiâwar après 388 et transfère sa capitale de Patna à Ujjain (Ujjayinî). L’annexion des provinces de l’ouest donne aux Gupta le contrôle du commerce avec l’Europe et l’Égypte. Le port de Barukaccha (en grec Barygaza), à l’embouchure de Narbada, tombe aux mains des Gupta.
Chandragupta porte l'empire à son apogée territorial et culturel. Il s'entoure d'un cercle de poètes d'expression sanskrite surnommés les "neuf joyaux", dont le plus célèbre serait Kalidasa. Son fils Kumarâgupta Ier lui succède en 415.
   
Ermanaric
Ermanaric ou Hermenaric († 376) fut un roi Ostrogoth attesté historiquement. Il fait partie des Amales. Son royaume était situé en Ukraine actuelle entre les rivières du Don et du Dniestr mais les historiens actuels ne connaissent pas avec précision son étendue.
Ermanaric est mentionné dans deux sources romaines : les Res Gestae d'Ammien Marcellin au IVe siècle et "Getica" de Jordanès, au VIe siècle. Selon Ammien, Ermanaric est un "roi très guerrier" craint de ses voisins. Il règne sur un territoire étendu et fertile. Attaqué soudainement par les pillards Huns en 375, il tente de se battre, mais, effrayé par les rumeurs circulant sur ses ennemis, il finit par se suicider en 376. Withimer prend sa place.
Jordanès, qui vécut plusieurs siècles après les faits, fait un récit plus détaillé que celui d'Ammien, avec lequel il diffère sur plusieurs points. D'après Jordanès, Eramanaric a conquis le territoire de nombreuses tribus guerrières du nord. Jordanès déclare que le roi a mis à mort une jeune femme appelée Sunilda en l'attachant à quatre chevaux sauvages et l'écartèla ainsi, parce que son mari l'avait déloyalement abandonné. Les deux frères de cette dernière, Sarus et Ammius, blessèrent sévèrement Ermanaric. Il existe des variations sur cette version dans la littérature germanique médiévale, y compris en Angleterre et en Scandinavie.
   
Firmus (général maure)
Firmus est un général des Maures en Afrique romaine au IVe siècle. Il se révolte contre l'empereur Valentinien II et est vaincu par Théodose l'Ancien grâce au soutien qu'apporte à ce dernier son propre frère, Gildon.
   
Gratien (années 360)
   
Grégoire de Nazianze
Illustration des Homélies de Grégoire de Nazianze, anonyme, XIe siècle, BNF.http://historic.ru/books/item/f00/s00/z0000048/st021.shtml This image (or other media file) is in the public domain because its copyright has expired.

Grégoire de Nazianze, ou « de Naziance », dit « le Jeune », ou encore Grégoire le Théologien, né en 329 en Cappadoce et mort en 390, est un théologien et un docteur de l'Église.
   
 
Saint Grégoire de Nazianze, mosaïque du XIIe siècle. Pendentif de l'arche Est (face Nord), croisée du transept de la Martorana, également connue comme Santa Maria dell’Amiraglio à Palerme, Sicile. Attribution: Jastrow/Wikimédia Commons

Écrits
Grégoire de Nazianze reste dans la postérité du fait de ses nombreux écrits, principalement ses discours théologiques. Il a laissé également 45 discours, dont la moitié prononcée à Constantinople. Différents sermons ont été distingués : cinq discours dits « théologiques » (Discours 27 à 35), le discours panégyrique d'Athanase d'Alexandrie (discours 21), les oraisons funèbres de son père Grégoire l'Ancien (discours 18), de son frère Césaire de Nazianze et de sa sœur Gorgonie (discours 7 et 8), de Basile de Césarée (discours 43), et deux discours contre Julien. Il a aussi écrit de nombreux poèmes théologiques et historiques qui traitent d'évènements de sa vie, ainsi qu'un poème autobiographique (le poème 11) et une tragédie, la Passion du Christ vécue au travers du personnage de MarieI. 242 lettres de Grégoire de Nazianze ont été conservées, dont certaines ont une grande importance théologique (les lettres 101, 102, 20222) contre l'apollinarisme.
Les oraisons funèbres constituent un genre que Grégoire a introduit dans l'Église. Il a christianisé les éloges funèbres païens, créant un nouveau genre littéraire.
La majorité des écrits qui nous sont parvenus date de la fin de sa vie.  
Dans le calendrier liturgique catholique, la fête de Grégoire de Nazianze est célébrée le 2 janvier. Avant, cette fête se situait le 9 mai, une tradition rapportant cette date comme le jour de sa mort. L'Église orthodoxe et les Églises catholiques orientales célèbrent Grégoire de Nazianze deux jours dans l'année : le 25 janvier pour sa fête principale, et le 30 janvier, date de la fête des trois grands pontifes.
Jérôme de Stridon (voir liste des saints)
Jérôme de Stridon, saint Jérôme ou, en latin, « Eusebius Sophronius Hieronymus Stridonensis », né vers 347 à Stridon, à la frontière entre la Pannonie et la Dalmatie (actuelle Croatie) et mort le 30 septembre 420 à Bethléem, est un moine, traducteur de la Bible, docteur de l'Église et l'un des quatre pères de l'Église latine, avec Ambroise de Milan, Augustin d'Hippone et Grégoire Ier. L'ordre des hiéronymites (ou « ermites de saint Jérôme ») se réfère à lui.
Sa traduction de la Bible constitue la pièce maîtresse de la Vulgate, traduction latine officiellement reconnue par l'Église catholique. Il est considéré comme le patron des traducteurs en raison de sa révision critique du texte de la Bible en latin qui a été utilisée jusqu'au XXe siècle comme texte officiel de la Bible en Occident.

Les chrétiens d'Occident vénèrent Jérôme comme saint et le fêtent le 30 septembre. Il est fêté le 15 juin grégorien par l'Église orthodoxe. Il est le patron des docteurs, des étudiants, des archéologues, des pèlerins, des bibliothécaires, des traducteurs et des libraires. Dans l'Église catholique romaine, il est reconnu comme le saint patron des bibliothécaires et des traducteurs. Le pape Boniface VIII décide de faire de Jérôme l'un des Docteurs de l'Église à la fin du XIIIe siècle, en même temps qu'Augustin d'Hippone, Ambroise de Milan et Grégoire le Grand.

 Martin de Tours (années 360 Culture)
   
Shapur II (années 310)
   
Valentinien II
Valentinien II (371, Vienne – 392), fils de Valentinien Ier, est empereur romain de 375 à 392.
En 375, son frère, l’empereur Gratien étant absent à la mort de leur père, l'empereur Valentinien Ier, les soldats de Pannonie le proclament empereur alors qu’il n’a que quatre ans. Gratien accepte le partage de l’empire et concède à Valentinien l’Illyrie.
En 383, à la mort de son frère Gratien, l'empire compte trois empereurs : Maxime à Trèves, Valentinien II, sous la tutelle de sa mère Justine, à Milan, Théodose Ier à Constantinople.
Justine encourage l’arianisme et favorise les païens comme Symmaque ou Prétextat.
En 387, Valentinien II est chassé par Maxime, qui s’empare de Rome et occupe l’Italie. Théodose Ier hésite à s’interposer. Cependant épris de la sœur de Valentinien II, Galla, qu’il épouse, Théodose Ier intervient contre Maxime. Tandis que Valentinien II débarque à l’embouchure du Tibre, Théodose Ier défait Maxime et le prend dans Aquilée.
Valentinien II regagne sa capitale Vienne où en 392, il est sans doute assassiné par un général franc, Arbogast, magister militum chargé par Théodose de la protection du jeune Auguste. Certains auteurs relayent toutefois la thèse du suicide. Arbogast proclame empereur le rhéteur païen Eugène.
   
Valens (années 360)

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