Inventions, découvertes, introductions
Le mathématicien Pappus (voir les années 280) publie sa Collection mathématique, rassemblant toutes les connaissances en la matière de son temps. Il démontre géométriquement la théorie du centre de gravité.
328 : Construction d’un pont sur le Danube.
Constantin Ier interdit la séparation des familles d'esclaves lors d'un changement de propriétaire.
Religion et philosophie
321 : Début de la persécution du paganisme sous Constantin.
325 : Ier concile de Nicée.
Le premier concile œcuménique se tint à Nicée (en turc Iznik, Turquie actuelle), de la fin mai au 25 juillet 3251. Il eut pour objectif principal de définir l'orthodoxie de la foi, suite à la controverse soulevée par Arius sur la nature du Christ.
Vers 325 : En Perse, un synode réunit par Shapur II fixe le texte de l’Avesta, perdu depuis la conquête d’Alexandre et reconstitué à partir de traditions orales.
L'Avesta (du pahlavi abestag) est l'ensemble des textes sacrés de la religion mazdéenne et forme le livre sacré, le code sacerdotal des zoroastriens. Il est parfois connu en Occident sous l'appellation erronée de Zend Avesta. Il est rédigé en plusieurs états de l'iranien ancien, désignés sous le nom d'avestique. Les parties les plus anciennes, celles des gathas, sont dans une langue aussi archaïque que celle du Rig Veda (sanskrit védique), le « gathique », les autres en avestique tardif. Le tout est écrit dans l'alphabet avestique.
325-326 : Constantin Ier écrit une lettre au roi des Perses Shapur II dans laquelle il se présente comme le protecteur des chrétiens.
Donatisme en Afrique du Nord.
Le donatisme est une doctrine chrétienne schismatique puis hérétique qui prit son essor dans le diocèse d'Afrique romaine aux IVe et Ve siècles. Il tire son nom de Donatus, évêque de Cellae Nigrae (Cases-Noires) en Numidie.
Le principal point d’achoppement des donatistes avec l’Église officielle concernait le refus de validité des sacrements délivrés par les évêques qui avaient failli lors des persécutions de Dioclétien (303-305). Cette position fut condamnée en 313 au concile de Rome.
Arianisme en Orient : Arius conteste le dogme de la Trinité. Il affirme que le Christ ne possède qu’une divinité secondaire, qu’il n’est pas « de même nature que le Père ».
L’arianisme est une mouvance théologique des débuts du christianisme, qualifiée d'« hérésie » et due à Arius (256-336), théologien alexandrin d'origine berbère de langue grecque de l'École théologique d'Antioche, dont le point central concerne la nature de la trinité chrétienne et des positions respectives des concepts de « Dieu le père » et « son fils Jésus ». La pensée de l'arianisme affirme que le Christ est devenu Dieu qu'au moment de son baptême : "Celui-ci est mon Fils bien-aimé ; je mets en lui toute ma joie." (cf Mt 3, 17 ou encore Mc 1, 11). Il est qualifié hérésie parce que le Christ, le Verbe de Dieu est Dieu, éternellement auprès de Dieu et vrai Dieu (cf Jean 1,1+)
Il y a aujourd'hui consensus pour réserver le mot d'« arianisme » à Arius lui-même et à ceux qui ont partagé sa position doctrinale, et pour parler plutôt d'« homéisme » (et d'« homéens ») quand il s'agit du courant ultérieur qui a eu une grande influence dans l'Antiquité tardive et au début du Moyen Âge.
Chalcidius commente et traduit en latin le Timée de Platon.
Chalcidius ou Calcidius, philosophe néoplatonicien et sans doute chrétien du IVe siècle.
Il traduit en latin le Timée de Platon, du moins une partie, jusqu'à 53 c, accompagné d'un important commentaire.
Son commentaire reprend la plus grande partie du chapitre Astronomie de l'Exposition des connaissances mathématiques utiles à la lecture de Platon de Théon de Smyrne. Il y expose les connaissances astronomiques au Ier siècle et, à côté des modèles d'Eudoxe et d'Hipparque, le modèle attribuée à Héraclide du Pont, qui fait circuler Aphrodite autour du Soleil.
Le Moyen Âge n'a connu de Platon que ce livre, jusqu'en 1158 (quand Henri Aristippe traduisit en latin le Ménon et le Phédon) : « C'est à travers Chalcidius que se concevra l'Âme du monde comme perspective trinitaire évoquée par les chartrains Bernard de Chartres, Thierry de Chartres, ainsi que la notion d'univers clos ordonné (universitas) ». Le livre fut imprimé par Johannes Meursius, à Leyde, en 1617, in-4.
Le Timée est un des derniers dialogues de Platon décrivant la genèse du monde physique et de l'homme. Le dialogue se situe après La République et il est suivi par le Critias.
Le texte se présente comme un exposé que fait Timée, précédé d'une brève conversation qui lui tient lieu d'introduction.
Après le Théétète, le Parménide, Le Sophiste, Le Politique, et avant le Philèbe et Les Lois. Le Timée devait faire partie originellement d'une trilogie, avec le Critias (parvenu à nous sans doute incomplet) et l'Hermocrate (jamais retrouvé). Cette trilogie avait pour projet de décrire les origines de l'univers, de l'homme et de la société.
Platon, né à Athènes en 424/423 av. J.-C., mort en 348/347 av. J.-C., est un philosophe grec, contemporain de la démocratie athénienne et des sophistes, qu'il critiqua vigoureusement.
Il reprit le travail philosophique de certains de ses prédécesseurs, notamment Socrate, Parménide, Héraclite et Pythagore, afin d'élaborer sa propre pensée qui explore la plupart des champs importants, notamment la métaphysique, l'éthique, la philosophie de l'art et la politique. Diogène Laërce dit de lui qu'il est de six ans plus jeune que son ami Isocrate.
Eusèbe de Césarée (voir les années 300 Culture) écrit l'Histoire Ecclésiastique.
Art et culture
Phase classique dans l’art pendant la période Gupta en Inde du Nord (320-455). Premiers temples en pierre, au style apparenté à celui des « cella » grecques. L’art s’affranchit des influences hellénistiques pour devenir proprement indien. La littérature se développe considérablement en Inde (drame, poésie). Rédaction de silpasâstra (traités d’architecture).
Quand la période Gupta débute, l'Inde est déjà une terre où les mathématiques sont très développées, ainsi que l'astronomie, discipline qui nécessite de grandes connaissances en mathématiques. Héritiers des astronomes mésopotamiens et grecs, les savants indiens avaient su procéder à des innovations. Mathématiques et astronomie connaissent de nouvelles avancées. À l'instar d'autres disciplines, les savoirs dans ces domaines sont synthétisés dans des ouvrages majeurs qui font par la suite l'objet de commentaires.
Biryu, roi de Paekche en Corée fonde une académie confucéenne pour former ses fonctionnaires.
Le mathématicien Pappus (voir les années 280) publie sa Collection mathématique, rassemblant toutes les connaissances en la matière de son temps. Il démontre géométriquement la théorie du centre de gravité.
Mathematicae Collectiones par Pappus, traduites par Federico Commandino (1589) Author died more than 70 years ago This image (or other media file) is in the public domain because its copyright has expired.
Constantin Ier interdit la séparation des familles d'esclaves lors d'un changement de propriétaire.
Religion et philosophie
321 : Début de la persécution du paganisme sous Constantin.
325 : Ier concile de Nicée.
Le premier concile œcuménique se tint à Nicée (en turc Iznik, Turquie actuelle), de la fin mai au 25 juillet 3251. Il eut pour objectif principal de définir l'orthodoxie de la foi, suite à la controverse soulevée par Arius sur la nature du Christ.
L'empereur Constantin, entouré des évêques conciliaires présente le texte du symbole de Nicée, adopté lors du premier concile œcuménique Auteur inconnu Sourced from http://home.scarlet.be/amdg/credo-nicee-icone3_html_3913e908.jpg and http://home.scarlet.be/amdg/index.html This image (or other media file) is in the public domain because its copyright has expired.
L'Avesta (du pahlavi abestag) est l'ensemble des textes sacrés de la religion mazdéenne et forme le livre sacré, le code sacerdotal des zoroastriens. Il est parfois connu en Occident sous l'appellation erronée de Zend Avesta. Il est rédigé en plusieurs états de l'iranien ancien, désignés sous le nom d'avestique. Les parties les plus anciennes, celles des gathas, sont dans une langue aussi archaïque que celle du Rig Veda (sanskrit védique), le « gathique », les autres en avestique tardif. Le tout est écrit dans l'alphabet avestique.
325-326 : Constantin Ier écrit une lettre au roi des Perses Shapur II dans laquelle il se présente comme le protecteur des chrétiens.
Donatisme en Afrique du Nord.
Le donatisme est une doctrine chrétienne schismatique puis hérétique qui prit son essor dans le diocèse d'Afrique romaine aux IVe et Ve siècles. Il tire son nom de Donatus, évêque de Cellae Nigrae (Cases-Noires) en Numidie.
Le principal point d’achoppement des donatistes avec l’Église officielle concernait le refus de validité des sacrements délivrés par les évêques qui avaient failli lors des persécutions de Dioclétien (303-305). Cette position fut condamnée en 313 au concile de Rome.
Arianisme en Orient : Arius conteste le dogme de la Trinité. Il affirme que le Christ ne possède qu’une divinité secondaire, qu’il n’est pas « de même nature que le Père ».
L’arianisme est une mouvance théologique des débuts du christianisme, qualifiée d'« hérésie » et due à Arius (256-336), théologien alexandrin d'origine berbère de langue grecque de l'École théologique d'Antioche, dont le point central concerne la nature de la trinité chrétienne et des positions respectives des concepts de « Dieu le père » et « son fils Jésus ». La pensée de l'arianisme affirme que le Christ est devenu Dieu qu'au moment de son baptême : "Celui-ci est mon Fils bien-aimé ; je mets en lui toute ma joie." (cf Mt 3, 17 ou encore Mc 1, 11). Il est qualifié hérésie parce que le Christ, le Verbe de Dieu est Dieu, éternellement auprès de Dieu et vrai Dieu (cf Jean 1,1+)
Il y a aujourd'hui consensus pour réserver le mot d'« arianisme » à Arius lui-même et à ceux qui ont partagé sa position doctrinale, et pour parler plutôt d'« homéisme » (et d'« homéens ») quand il s'agit du courant ultérieur qui a eu une grande influence dans l'Antiquité tardive et au début du Moyen Âge.
Chalcidius commente et traduit en latin le Timée de Platon.
Chalcidius ou Calcidius, philosophe néoplatonicien et sans doute chrétien du IVe siècle.
Il traduit en latin le Timée de Platon, du moins une partie, jusqu'à 53 c, accompagné d'un important commentaire.
Manuscrit médiéval du Commentaire sur le Timée de Chalcidius ibiblio.org (Reg. lat. 1308 fols. 21 verso - 22 recto) public domain due age
Le Moyen Âge n'a connu de Platon que ce livre, jusqu'en 1158 (quand Henri Aristippe traduisit en latin le Ménon et le Phédon) : « C'est à travers Chalcidius que se concevra l'Âme du monde comme perspective trinitaire évoquée par les chartrains Bernard de Chartres, Thierry de Chartres, ainsi que la notion d'univers clos ordonné (universitas) ». Le livre fut imprimé par Johannes Meursius, à Leyde, en 1617, in-4.
Le Timée est un des derniers dialogues de Platon décrivant la genèse du monde physique et de l'homme. Le dialogue se situe après La République et il est suivi par le Critias.
Le texte se présente comme un exposé que fait Timée, précédé d'une brève conversation qui lui tient lieu d'introduction.
Après le Théétète, le Parménide, Le Sophiste, Le Politique, et avant le Philèbe et Les Lois. Le Timée devait faire partie originellement d'une trilogie, avec le Critias (parvenu à nous sans doute incomplet) et l'Hermocrate (jamais retrouvé). Cette trilogie avait pour projet de décrire les origines de l'univers, de l'homme et de la société.
Platon, né à Athènes en 424/423 av. J.-C., mort en 348/347 av. J.-C., est un philosophe grec, contemporain de la démocratie athénienne et des sophistes, qu'il critiqua vigoureusement.
Platon détail de L'École d'Athènes, par Raphaël (1483–1520) 1509 Author died more than 70 years ago This image (or other media file) is in the public domain because its copyright has expired.
Platon. Marbre de Luni, copie du portrait exécuté par Silanion pour l'Académie d'Athènes vers 370 av. J.-C. Provenance : aire sacrée du largo Argentina, 1925.Capitoline Museums Attribution:Marie-Lan Nguyen (User:Jastrow) 2009
Art et culture
Phase classique dans l’art pendant la période Gupta en Inde du Nord (320-455). Premiers temples en pierre, au style apparenté à celui des « cella » grecques. L’art s’affranchit des influences hellénistiques pour devenir proprement indien. La littérature se développe considérablement en Inde (drame, poésie). Rédaction de silpasâstra (traités d’architecture).
Haut-relief de Varâha, avatar de Vishnou, ramenant la déesse Terre du fond de l'océan après avoir vaincu le démon Hiranyaksha, grottes d'Udayagiri, début du Ve siècle. Attribution: Asitjain / Wikimedia Commons / CC-BY-SA-3.0
Temple 17. Époque Gupta, Ve siècle. L'un des premiers exemples de temple
hindou. Cella à toit plat précédé d'un portique This is a photo of ASI
monument number N-MP-220. Attribution: Chetanv
Biryu, roi de Paekche en Corée fonde une académie confucéenne pour former ses fonctionnaires.
Wikipédia
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