Majnoun et Leila (مجنون و ليلى en arabe - majnûn : fou (amoureux), laylâ : Leila), Majnûn et Laylâ ou Qays et Layla (قيس وليلى en arabe), est une histoire d'amour populaire d'origine arabe (potentiellement préislamique) racontant les péripéties concernant le poète bédouin Qays ibn al-Moullawwah et sa cousine Layla al-Amiriyya. Cette histoire, vraisemblable mais dont la véracité demeure disputée, est l'une de plus connues dans le large bassin d'influence de la civilisation islamique (Arabie, Perse, Asie centrale, Inde et Afrique du Nord) et a inspiré de nombreux écrivains et artistes musulmans comme Nizami, Djami, Navoï et Ahmed Chawqi au fil des siècles. L'adaptation perse de Nizami datant du 12e siècle a fortement contribué à sa vaste diffusion dans le continent asiatique.

A l’époque des Omeyyades, Quaïs, fils d'une illustre famille de Bédouins, tombe amoureux de sa cousine Leila qu'il connait depuis l'enfance. Il est poète et chante son amour à tous les vents. Il veut épouser Leila.

Mais chez les Bédouins, ce sont les pères qui décident des mariages. Leur autorité serait bafoué s'ils acceptaient cette union. (Et il est possible que le père de Leila ai déjà promis la main de sa fille.)
Quaïs ne veut pas entendre raison et continue à crier son amour dans ses poèmes. Si bien que la famille de Leila obtient du calife, l'autorisation de tuer l'amoureux têtu.
Quaïs ne veut pas entendre raison et continue à crier son amour dans ses poèmes. Si bien que la famille de Leila obtient du calife, l'autorisation de tuer l'amoureux têtu.

Curieux, le calife fait venir la jeune fille, objet d'un si grand amour. Surpris, il découvre que c'est une jeune fille tout à fait ordinaire à la peau brûlée par le soleil.
"Pourquoi aimes-tu cette femme qui n'a rien d'extraordinaire ? Elle est moins belle que la moins belle de mes femmes !"
"Mes yeux voient sa beauté et je ne peux en aimer d'autre qu'elle !"
"Pourquoi aimes-tu cette femme qui n'a rien d'extraordinaire ? Elle est moins belle que la moins belle de mes femmes !"
"Mes yeux voient sa beauté et je ne peux en aimer d'autre qu'elle !"
Devant cette constance, la famille de Quaïs demande Leila en mariage contre cinquante chamelles mais la famille de la jeune fille refuse.

Quaïs perd la raison. On le surnomme le Majnoun, le fou de Leila. Errant en guenilles, il ne s'alimente plus. Son père l'emmène en pèlerinage pour qu'il retrouve ses esprits mais Quaïs entend une voix qui lui crie sans cesse le prénom de son aimée.
Ils sont rentrés. Quaïs/Majnoun est chez lui, rêvant à son obsession quant un ami le prévient que Leila est à sa porte :
"Dis-lui de passer son chemin car Leila m'empêcherait un instant de penser à l'amour de Leila."
Par la suite, cette dernière se maria et suivit son mari dans une autre contrée.
Ils sont rentrés. Quaïs/Majnoun est chez lui, rêvant à son obsession quant un ami le prévient que Leila est à sa porte :
"Dis-lui de passer son chemin car Leila m'empêcherait un instant de penser à l'amour de Leila."
Par la suite, cette dernière se maria et suivit son mari dans une autre contrée.

Quant à Majnûn, il s'enfuit et demeura dans le désert avec pour seuls compagnons les bêtes sauvages, passant ses journées à adorer l’Aimée.

Un jour, son corps sans vie fut retrouvé dans le désert, avec contre lui un dernier poème dédié à son amour.

Bibliographie de Wikipédia
Majnûn (choix de poèmes traduits de l'arabe et présentés par André Miquel), L'amour poème, Actes Sud, coll. « Sindbad », Paris, 1998 [Fiche du livre sur le site d'Actes Sud (page consultée le 21 juillet 2010)] ; réédition de : Majnûn (choix de poèmes traduits de l'arabe et présentés par André Miquel), L'amour poème, Sindbad, coll. « La petite Bibliothèque de Sindbad », Paris, 1991, 2e éd. (1re éd. 1984), 105 p. (ISBN 2-7274-0202-3)
Majnûn (traduit de l'arabe, présenté et annoté par André Miquel), Le Fou de Laylâ, Sindbad/Actes Sud, coll. « La Bibliothèque arabe », Paris, 2003, 507 p. (ISBN 2-7427-4478-7) (La traduction intégrale du diwân de Majnoun)
André Miquel, Deux histoires d'amour : de Majnûn à Tristan, Odile Jacob, coll. « Travaux du Collège de France », Paris, 1996, 192 p. (ISBN 2-7381-0341-3) [Fiche du livre sur le site des Éditions Odile Jacob (page consultée le 21 juillet 2010)]
André Miquel et Percy Kemp, Majnûn et Laylâ : l'amour fou, Sindbad, coll. « La Bibliothèque arabe », Paris, 1984 (ISBN 2-7274-0103-2)
Majnûn (choix de poèmes traduits de l'arabe et présentés par André Miquel), L'amour poème, Actes Sud, coll. « Sindbad », Paris, 1998 [Fiche du livre sur le site d'Actes Sud (page consultée le 21 juillet 2010)] ; réédition de : Majnûn (choix de poèmes traduits de l'arabe et présentés par André Miquel), L'amour poème, Sindbad, coll. « La petite Bibliothèque de Sindbad », Paris, 1991, 2e éd. (1re éd. 1984), 105 p. (ISBN 2-7274-0202-3)
Majnûn (traduit de l'arabe, présenté et annoté par André Miquel), Le Fou de Laylâ, Sindbad/Actes Sud, coll. « La Bibliothèque arabe », Paris, 2003, 507 p. (ISBN 2-7427-4478-7) (La traduction intégrale du diwân de Majnoun)
André Miquel, Deux histoires d'amour : de Majnûn à Tristan, Odile Jacob, coll. « Travaux du Collège de France », Paris, 1996, 192 p. (ISBN 2-7381-0341-3) [Fiche du livre sur le site des Éditions Odile Jacob (page consultée le 21 juillet 2010)]
André Miquel et Percy Kemp, Majnûn et Laylâ : l'amour fou, Sindbad, coll. « La Bibliothèque arabe », Paris, 1984 (ISBN 2-7274-0103-2)
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