Pline l'Ancien écrit l'Histoire naturelle avec une documentation de 2 000 ouvrages. Il mentionne l'existence de la charrue à roue, de la faux gauloise « améliorée » et d’une moissonneuse à blé en Gaule. Il décrit des procédés inventés par les Grecs pour tirer l’eau (roue à eau, pompe) pour l’irrigation des potagers, ainsi que l’évolution de la presse à levier. Il mentionne des miroirs de verre confectionnés à Sidon, certainement avec une feuille de métal.
Naturalis Historia, édition de 1669. Le titre latin apparaît au génitif : Naturalis Historiæ English wikipedia. As stated, source is [1] Cette image est dans le domaine public car son copyright a expiré.
Dioscoride et Pline l'Ancien décrivent un procédé pour extraire le mercure du cinabre, qui aurait pu conduire à la découverte de la distillation.
Le cinabre est une espèce minérale composée de sulfure de mercure de formule HgS. Il a été décrit pour la première fois par Théophraste en 315 avant J.-C. (Pline l'Ancien, HN; XXXIII; 37).
Le cinabre (α-HgS) est le minerai de mercure le plus répandu et exploité. Lors des derniers millénaires, le cinabre natif présent dans les gisements a été utilisé soit comme pigment, après extraction dans une veine pure, soit pour en extraire le mercure par décomposition thermique.
Le cinabre (α-HgS) est le minerai de mercure le plus répandu et exploité. Lors des derniers millénaires, le cinabre natif présent dans les gisements a été utilisé soit comme pigment, après extraction dans une veine pure, soit pour en extraire le mercure par décomposition thermique.
Pline l'Ancien considère que l'extension de la grande propriété - les latifundia - est une menace pour l'Empire romain (Latifundia perdidere ltaliam ; jam vero et provincias).
Un latifundium (du latin latus spacieux, fundus ferme) est, dans l'Antiquité, un grand domaine agricole. Latifundia est souvent utilisé pour désigner une hacienda en Amérique du Sud ou une fazenda au Brésil.
Un latifundium (du latin latus spacieux, fundus ferme) est, dans l'Antiquité, un grand domaine agricole. Latifundia est souvent utilisé pour désigner une hacienda en Amérique du Sud ou une fazenda au Brésil.
Lex Manciana romaine organisant l’administration des domaines impériaux d’Afrique et d’Asie. Le fermage représente un tiers de la récolte, la corvée six jours par an et un droit de transmission héréditaire est accordé aux colons, à condition de ne pas abandonner la culture plus de deux ans. Cette loi, destinée à créer une classe de quasi-propriétaires, s’applique également aux latifundia privés.
Utilisation de serrures avec clefs à pannetons ingénieux, à Rome.
Époque possible de la rédaction de Périple de la mer Érythrée, texte d’un marchand grec d’Égypte décrivant la route maritime depuis le Golfe d’Akaba jusqu’à l’Indus. Il dépeint le roi d’Aksoum Zoscales (peut être le Za-Hakalé des listes royales d'Aksoum) comme « homme des plus avares et trop porté à accumuler des richesses mais, par ailleurs, fort capable, et bon connaisseur des lettres grecques ». Sans doute ce souverain étend son influence depuis l’ancienne Souakim jusqu’à l’entrée de la mer Rouge. Il envoie des caravanes très loin au-delà du lac Tana. Des inscriptions attestent que ses sujets entretiennent des relations avec Méroé, et par le Nil avec l’Égypte.
Carte ancienne (XVIe siècle) reprenant les toponymes cités dans le Périple de la mer Érythrée. La carte est rédigée en latin.1597 Map by Abraham Ortelius, (1527-1598) Cette image est dans le domaine public car son copyright a expiré.
Échanges commerciaux des kusana et de l’Inde du Sud avec Rome : pierres précieuses, perles, soie, ivoire, coton, sucre, épices, parfum contre métaux (cuivre, plomb), objets de verre et de céramique, pièces d’or. Selon Pline l'Ancien (23-79), le commerce romain est largement déficitaire.
Religion et philosophie
Discussions du Pavillon du Tigre blanc. En Chine, une commission de lettrés fixe le texte des œuvres attribués à Confucius et à son école (Baihutong). Ce texte prend une valeur canonique.
Vers 70 : Époque probable du début de la rédaction de l'Évangile selon Marc, qui serait le premier des quatre Évangiles.
Saint Marc Fra Angelico (1395–1455) Tabernakel der Flachsweber-Zunft von Florenz, linke Predellatafel, Szene: Predigt des Hl. Petrus in Anwesenheit des Hl. Markus Tempéra 39 × 56 cm Museo di San Marco Florence L'œuvre d'art représentée dans cette image et sa reproduction sont dans le domaine public mondialement.
À Rome, le philosophe stoïcien Musonius affirme que les femmes doivent recevoir la même éducation que les hommes.
Musonius Rufus est un philosophe stoïcien, de la période dite du "stoïcisme impérial" (deux premiers siècles de notre ère).
Il semble avoir prôné une vie d'ascèse assez poussée, notamment dans la nourriture (végétarisme), la boisson, et le style vestimentaire. Il semble qu'il ait été poussé à faire un éloge prononcé du mariage. Stobée (67, 20) rapporte que pour lui :
Le détruire, c'est détruire la famille et la cité ; c'est détruire tout le genre humain
L'un des plus forts motifs pour cette défense du mariage, était la crainte que lui inspirait la baisse de la natalité chez les Romains. L'exil n'est pas un mal, pour lui. En cela, il s'oppose à la tradition grecque, telle qu'on peut la voir chez Aristote notamment, pour laquelle l'homme hors de la cité ne saurait être qu'une bête. Peut-être faut-il voir là la relativisation de l'attachement à la communauté politique particulière qu'induit une perspective de plus en plus cosmopolitique. D'après Émile Bréhier (Histoire de la philosophie, I, livre II, ch. VI, §III, pp. 373-374), il semble avoir eu une conception assez élitiste de la vocation philosophique, comme travail d'éducation morale à l'attention de qui veut devenir homme de bien.
Lunheng (Appréciations critiques), du philosophe chinois Wang Chong (Wang-Tchoung), qui ramène tous les phénomènes à des causes matérielles.
Musonius Rufus est un philosophe stoïcien, de la période dite du "stoïcisme impérial" (deux premiers siècles de notre ère).
Il semble avoir prôné une vie d'ascèse assez poussée, notamment dans la nourriture (végétarisme), la boisson, et le style vestimentaire. Il semble qu'il ait été poussé à faire un éloge prononcé du mariage. Stobée (67, 20) rapporte que pour lui :
Le détruire, c'est détruire la famille et la cité ; c'est détruire tout le genre humain
L'un des plus forts motifs pour cette défense du mariage, était la crainte que lui inspirait la baisse de la natalité chez les Romains. L'exil n'est pas un mal, pour lui. En cela, il s'oppose à la tradition grecque, telle qu'on peut la voir chez Aristote notamment, pour laquelle l'homme hors de la cité ne saurait être qu'une bête. Peut-être faut-il voir là la relativisation de l'attachement à la communauté politique particulière qu'induit une perspective de plus en plus cosmopolitique. D'après Émile Bréhier (Histoire de la philosophie, I, livre II, ch. VI, §III, pp. 373-374), il semble avoir eu une conception assez élitiste de la vocation philosophique, comme travail d'éducation morale à l'attention de qui veut devenir homme de bien.
Lunheng (Appréciations critiques), du philosophe chinois Wang Chong (Wang-Tchoung), qui ramène tous les phénomènes à des causes matérielles.
L'œuvre majeure de Wang Chong est le Lunheng 論衡 (Discussions critiques), en 85 chapitres, qui nous est parvenu sous une forme presque complète. Dans le Lunheng, Wang Chong se donne pour tâche de "lutter contre l'erreur" : il réfute toutes sortes de croyances courantes à son époque, et propose des explications rationnelles à nombre de phénomènes considérés comme "surnaturels" par ses contemporains. Un intérêt majeur de l'œuvre est sa nature encyclopédique : comme Wang Chong prend soin de rapporter ou de résumer les idées qu'il réfute, le Lunheng peut se lire comme une somme sur les coutumes, croyances, superstitions, de la dynastie Han.
(...)Après les Classiques du confucianisme (Classiques chinois), le Lunheng a été l'une des premières œuvres de la pensée chinoise à avoir été traduite intégralement dans une langue occidentale, par le sinologue Alfred Forke entre 1907 et 1911.
(...)Après les Classiques du confucianisme (Classiques chinois), le Lunheng a été l'une des premières œuvres de la pensée chinoise à avoir été traduite intégralement dans une langue occidentale, par le sinologue Alfred Forke entre 1907 et 1911.
Art et culture
En Inde, influence de l’art grec sur l’art bouddhique, qui entre dans une période préclassique (gréco-bouddhisme). Le partage du pays entre les kusana au nord et à l’ouest et les Satavahana au sud contribue à l’émergence de deux styles (septentrional et dravidien). La statuaire se transforme en introduisant l’image du Bouddha et en évoluant vers des formes plus souples.
Vajrapani sous la forme d’Héraclès aux côtés du Bouddha qu'il protège Personal photograph 2005. {{GDFL}}
Poterie gauloise sigillée de Lezoux, dans l'Allier (75 - 120).
Ensemble de céramiques sigillées de La Graufesenque.Examples of Early Roman terra sigillata produced at Graufresenque near Millau, France.Attribution Nfhudson/Wikimédia Commons
Littérature
74-75, Mésopotamie : dernier texte cunéiforme connu (éphéméride astral).
Inscription de Behistun, décrivant les conquêtes de Darius Ier en vieux-persan, en élamite et en akkadien babylonien. Ces bas-reliefs et textes sont gravés dans une falaise du mont Behistun (actuelle province de Kermanshah en Iran. Inscription de Behistun, trilingue, qui a servi de base au déchiffrement de l'écriture cunéiforme à partir de 1835.Attribution Hara1603/Wikimédia Commons
Les Mésopotamiens avaient mis au point le principe de la division de la voûte céleste entre douze signes du Zodiaque, qui sont sensiblement les mêmes que les nôtres. De la même manière, ils avaient déjà nommé de nombreuses constellations. Ils connaissaient cinq planètes : Mercure (Sihtu), Vénus (Delebat), Mars (Salbanatu), Jupiter (Neberu) et Saturne (Kayamanu).
Au Ier millénaire, les prêtres astronomes babyloniens avaient compilé de longues listes de relevés de phénomènes astraux. En les interprétant, ils en étaient arrivés à établir des éphémérides pour tous les astres observables, et en arrivèrent presque à prédire des éclipses, dont ils avaient repéré l'aspect cyclique.
Au Ier millénaire, les prêtres astronomes babyloniens avaient compilé de longues listes de relevés de phénomènes astraux. En les interprétant, ils en étaient arrivés à établir des éphémérides pour tous les astres observables, et en arrivèrent presque à prédire des éclipses, dont ils avaient repéré l'aspect cyclique.
75-79 : L'historien juif Flavius Josèphe commence son récit de la Guerre des Juifs, rédigé en araméen.
La Guerre des Juifs contre les Romains (75-79) : récit en 7 livres du dernier soulèvement de la Judée (66) et de la prise de Jérusalem par Titus (en 70). Originellement écrit en araméen, puis traduit en grec avant parution en 75–79. Trad. A. Pelletier, Les Belles Lettres, 1975, 3 t., rééd. 2003.
Autobiographie (en grec Ἰωσήπου βίος / Iôsephou Bios) : un complément de La Guerre des Juifs, où il justifie son choix d'avoir suivi les Romains. Trad. A. Pelletier, Les Belles Lettres, 1959, 5 ° éd. 2003, XXI-155 p.
Vespasien assigne des salaires de 100 000 sesterces par an aux rhéteurs grecs et latins sur le trésor impérial à Rome et à Athènes.
Une théorie de la genèse de l'écriture chinoise est élaborée par le Chinois Ban Gu.
Ban Gu (班固)was a historian in China. This image was carried on the book which is called "Wan hsiao tang-Chu chuang -Hua chuan(晩笑堂竹荘畫傳) " which was published in 1921(民国十年). Cette image est dans le domaine public car son copyright a expiré.
Architecture
70-80 : Construction du Colisée à Rome.
70-96 : Construction des arènes de Lutèce.
Construction du Forum de Vespasien à Rome.
Forum de Vespasien à Rome.Mur du forum de la Paix où, autrefois, était appliquée la Forma Urbis Personal photo (november 2005) by MM in it.wiki Wikimédia Commons
Le forum de la Paix est le troisième des forums impériaux. Le terme « paix » n'avait pas la même signification que celle qu'il peut avoir au XXIe siècle ; il s'agissait de la « paix imposée par l'empereur de Rome » ou Pax romana éventuellement imposée par les armes. Vespasien (69-79, Imperator Cæsar Vespasianus Augustus) l'avait d'ailleurs fait construire, entre 71 et 75, pour commémorer sa victoire sur les Hébreux de Judée.
Fin de la construction du théâtre de Segóbriga dont la construction avait commencé sous le règne de Tibère.
Restos del teatro de la antigua ciudad romana de Segóbriga, en Saelices (Cuenca) Auteur de la photo Zarateman Ceci est une photographie d’un monument répertorié dans la base de données du patrimoine espagnol Bienes de Interés Cultural sous la référence RI-55-0000587
Wikipédia
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