Maître du Registrum Gregorii Le Registrum Gregorii est un recueil des lettres du pape Grégoire le Grand, aujourd'hui conservé à Chantilly, au Musée Condé. Domaine publique
Avant la Renaissance : L'artiste n'a pas d'existence en tant qu'individu désigné par son nom : il s'efface devant le sujet qu'il peint, par humilité car il s'agit souvent d'œuvres destinées à la dévotion religieuse.
Il sera alors repéré et désigné (par les historiens de l'art au début du XXe siècle) par le sujet du tableau qu'il a peint, le nom du commanditaire, celui de son œuvre principale :
Il sera alors repéré et désigné (par les historiens de l'art au début du XXe siècle) par le sujet du tableau qu'il a peint, le nom du commanditaire, celui de son œuvre principale :
Dante e Virgilio incontrano tre centauri seguiti da altri centauri Le surnom de Maître des Vitae Imperatorum a été donné par Pietro Toesca en 1912 à l'auteur anonyme des miniatures qui illustrent une traduction italienne des Vitae imperatorum de Suétone, datée de 1431, effectuée pour Filippo Maria Visconti.
Ainsi le Maestro del San Francesco Bardi est le peintre commandité par la famille Bardi pour leur chapelle à Santa Croce et qui a peint, entre autres tableaux, celui de la Vie de saint François qui y figure ; le Maître du buste de femmes (ou des demi-figures), du début XVIe siècle, est clairement désigné par le sujet abordé.
À la Renaissance : Il faudra attendre la Renaissance, dans le monde occidental européen, pour que l'individu artiste acquiert une personnalité reconnue par ses pairs (Giorgio Vasari les recense dans Le Vite), soit nommé personnellement et qu'il porte :
Son vrai nom ou celui de son père (patronyme) : Filippino Lippi par son père Fra Filippo Lippi
Un pseudonyme qu'il choisit, lié à sa ville natale, au métier du père : Giuliano da Sangallo travaille à la porte de saint Gall
Antonio Pollaiuolo car son père élève des poulets
Jacopo del Sellaio, par son père, sellier
Les Della Robbia (du toscan robbia, la garance des teinturiers, métier des parents de Luca della Robbia
Masuccio Segondo disciple de Masuccio Primo
etc.
Un surnom qu'on lui attribue et qui le qualifie : Il Cronaca qui parle tout le temps des ruines qu'il a vues à Rome
Daniele da Volterra surnommé Il Barghettone (le culottier) pour avoir censuré les nus des tableaux en rajoutant des vêtements ou des branches (à la demande du pape Paul IV)
Luca della Robbia pour la couleur garance qu'il utilise en tant que céramiste
Masaccio qui veut dire idiot
etc.
Son vrai nom ou celui de son père (patronyme) : Filippino Lippi par son père Fra Filippo Lippi
Un pseudonyme qu'il choisit, lié à sa ville natale, au métier du père : Giuliano da Sangallo travaille à la porte de saint Gall
Antonio Pollaiuolo car son père élève des poulets
Jacopo del Sellaio, par son père, sellier
Les Della Robbia (du toscan robbia, la garance des teinturiers, métier des parents de Luca della Robbia
Masuccio Segondo disciple de Masuccio Primo
etc.
Un surnom qu'on lui attribue et qui le qualifie : Il Cronaca qui parle tout le temps des ruines qu'il a vues à Rome
Daniele da Volterra surnommé Il Barghettone (le culottier) pour avoir censuré les nus des tableaux en rajoutant des vêtements ou des branches (à la demande du pape Paul IV)
Luca della Robbia pour la couleur garance qu'il utilise en tant que céramiste
Masaccio qui veut dire idiot
etc.
Sculptures du Maître de Rieux, Musée des Augustins, Toulouse XIV°siècle Au premier plan, Jean Tissendier, évêque de Rieux Travail personnel BastienM sur Wikimédia Commons
Une corporation prend un nom générique et l'attribue aux productions de tous ses membres :
les Maestri campionesi, sculpteurs et constructeurs d'édifices religieux (Ugo da Campione, Bonino da Campione, Giovanni da Campione, Zenone de Campione, Matteo da Campione)
La problématique de l'attribution des œuvres au XXe siècle : La notion de peintre nommé et reconnu étant acquise, les historiens d'art, au début du XXe siècle, attribuent les œuvres qu'ils recensent à des peintres connus. Il reviennent ensuite sur ces attributions et baptisent anonymes des peintres qui se distinguent des précédents, les vraies auteurs des œuvres considérées.
On soulignera le cas de Pier Francesco Fiorentino auquel Bernard Berenson avait attribué un certain nombre d'œuvres qui seront ensuite placées, comme sous la main de Pseudo Pier Francesco Fiorentino copiste de Florence.
Certains peintres même, avant qu'on leur reconnaisse une véritable identité, peuvent être précédemment décrits comme anonymes (même plusieurs fois comme Barthélemy d'Eyck). Ils sont donc porteurs de plusieurs noms historiquement (ce qui est précisé dans la page qui leur est consacré) ou dont le doute subsiste encore comme Giovanni Gaddi (après 1333 - 1383) peut-être le Maestro della Misericordia dell’Accademia.
les Maestri campionesi, sculpteurs et constructeurs d'édifices religieux (Ugo da Campione, Bonino da Campione, Giovanni da Campione, Zenone de Campione, Matteo da Campione)
La problématique de l'attribution des œuvres au XXe siècle : La notion de peintre nommé et reconnu étant acquise, les historiens d'art, au début du XXe siècle, attribuent les œuvres qu'ils recensent à des peintres connus. Il reviennent ensuite sur ces attributions et baptisent anonymes des peintres qui se distinguent des précédents, les vraies auteurs des œuvres considérées.
On soulignera le cas de Pier Francesco Fiorentino auquel Bernard Berenson avait attribué un certain nombre d'œuvres qui seront ensuite placées, comme sous la main de Pseudo Pier Francesco Fiorentino copiste de Florence.
Certains peintres même, avant qu'on leur reconnaisse une véritable identité, peuvent être précédemment décrits comme anonymes (même plusieurs fois comme Barthélemy d'Eyck). Ils sont donc porteurs de plusieurs noms historiquement (ce qui est précisé dans la page qui leur est consacré) ou dont le doute subsiste encore comme Giovanni Gaddi (après 1333 - 1383) peut-être le Maestro della Misericordia dell’Accademia.
Malgré tout certains restent encore anonymes.
Wikipédia
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