Architecture
298-306 : construction des thermes de Dioclétien à Rome.
Les thermes de Dioclétien, sont des thermes romains, les plus vastes jamais construits dans la Rome antique, situés au nord-est de la Ville, sur le Viminal. Ils ont été commencés en 298 par l'empereur Maximien Hercule, nommé Auguste de l'Occident par Dioclétien, et ouverts en 306, après l'abdication des deux empereurs.
Ce monument très bien conservé comprend la basilique Sainte-Marie-des-Anges-et-des-Martyrs, le musée des Thermes de Dioclétien, siège historique du Musée national romain, et quelques autres bâtiments et activités annexes.
Vers 299/303 : construction d'un palais à Thessalonique par le césar Galère : Arc de Galère, rotonde de Saint-Georges, octogone et hippodrome.
L'arc de Galère est un monument tétrarchique de Thessalonique construit entre 299 et 305. Contrairement à son appellation, il ne s'agit pas d'un arc de triomphe mais de la dernière baie restante d'un tétrapyle. Les bas-reliefs qui recouvrent les piles de l'arc, bien que très endommagés, en font un des monuments les plus importants de la Tétrarchie encore existants.
Vers 300/305 : construction Palais de Dioclétien à Spalato( Années 300 Histoire) (Split) et de celui de Galère à Romuliana (Gamzigrad, en Serbie).
Après les conquêtes de l'empereur Trajan en 107, une province de Dacie avait été créée, mais elle fut perdue sous Gallien, en 268. L'empereur Aurélien transféra les légions sur la rive sud du Danube et réorganisa la région en créant la province de Dacia Ripensis (la « Dacie de la rive »), avec comme capitale Achar.
Le castrum de Romuliana fit partie de cette nouvelle province. Il fut appelé Romuliana ou Felix Romuliana en l'honneur de la mère de l'empereur Galère, Romula. Située au carrefour de plusieurs voies romaines, elle devint un des centres administratifs de la province et elle gérait l'or provenant des mines de la région.
Romuliana connut son heure de gloire sous le règne de l'empereur Galère, qui, Dace par sa mère, y prépara sa résidence de retraite, sur le modèle de ce que Dioclétien avait réalisé à Spalato (Split) ; il y fit construire une villa fortifiée. À sa mort, il s'y fit enterrer.
Localité encore importante sous l'empire byzantin, Romuliana fut détruite par les Avars au VIe siècle.
Vers 303 : construction du Camp de Dioclétien à Palmyre.
303/304 : arc de triomphe de Dioclétien à Rome.
Les arcs de Rome (arcus en latin) étaient de grands monuments, carrés ou rectangulaires. Cette construction fut adoptée par les Romains pour remplacer la colonne ou le piédestal ordinaire comme base pour les statues et les insignes honorifiques. Au cours du temps, la voûte elle-même est parfois devenue plus importante que ce qu'elle soutient, mais ce n'était probablement pas à l'origine le cas.
Ces arcs de triomphe étaient des ouvrages d'art célébrant une victoire ou une série de victoires. Ils se composaient d'un ou de plusieurs passages dans un massif de maçonnerie, surmontés d'un entablement et d'un attique. Ces ouvrages furent inaugurés dans la Rome antique. Chacun était dédié à un général victorieux ou à un empereur, et généralement placé à l'entrée de la ville, sauf les arcs de Rome, placés au cœur même de la ville, au milieu des places, des forums, pour soutenir un aqueduc ou encore en tant que portes du mur servien ou du mur d'Aurélien.
Après 307, Rome : basilique de Constantin, commencée par Maxence sur le Forum romain. Reconstruction du temple de Vénus et de Rome, détruit par un incendie.
La Basilique de Maxence et Constantin (Basilica Maxentii et Constantini) ou Basilique Nova fut commencée par l'empereur Maxence au début du IVe siècle et terminée par Constantin Ier, vainqueur de Maxence, l'usurpateur, à la bataille du pont Milvius.
La basilique fut construite au bord de la Via Sacra, entre le Forum Romanum et le Temple de Vénus et de Rome, dans la Velia.
Littérature
Vers 303 : publication de la Chronique, d’Eusèbe de Césarée.
Eusèbe de Césarée ou Eusèbe (de) Pamphile, né vers 265 et mort le 30 mai 339, évêque de Césarée en Palestine, est un écrivain, théologien et apologète chrétien.
Auteur de l’Histoire ecclésiastique, il n'est pas reconnu comme un Père de l'Église mais ses écrits historiques ont une importance capitale pour la connaissance des trois premiers siècles de l'histoire chrétienne.
Vers 300/500 : date probable de la composition du recueil de fables et de contes indiens Pañchatantra.
Le Pañchatantra (du sanskrit Paṃchataṃtra signifiant « Le Livre d’instruction en cinq parties ») est un ancien recueil de contes et de fables (probablement le plus ancien qui nous soit parvenu). Ce livre écrit sous forme d’apologues racontant l’histoire des chacals Karataka et Damanaka.
Sa compilation est traditionnellement attribuée à un brahmane nommé Vishnusharman, qui l’aurait produite au Ve siècle ou au VIe siècle, à la demande d’un râja, comme un guide de gouvernement à destination des princes. Le Pañchatantra a eu une riche postérité littéraire via le Kalîla wa Dimna arabo-persan et, en partie, les Fables de La Fontaine.
307-310 : Apologie pour Origène, écrite par Pamphile de Césarée en prison.
Pamphile de Césarée, né vers 250 à Béryte et mort (décapité) en 309 à Césarée maritime est un père de l'Église. Il dirigea l'École théologique de Césarée, créée par Origène.
En 307 éclate la persécution de Maximin Daïa. Pamphile est arrêté par le préfet de la province, Urbain. Pendant deux ans, il demeure en prison. Eusèbe vient visiter son maître ; ils parlent de théologie. À cette époque, la pensée de leur maître Origène commence à être suspectée d'hérésie. Pamphile et Eusèbe rédigent une défense de la théologie d'Origène, dans laquelle ils montrent qu'on a durci et déformé des hypothèses formulées comme hypothèses par le théologien alexandrin du siècle précédent.
Cependant Pamphile finit par être décapité avec plusieurs compagnons en 309. Considéré comme saint par les catholiques et les orthodoxes, il est commémoré le 16 février et le 1er juin.
Œuvres
Clavis Patrum Græcorum 1715-1716
Apologie pour Origène, collection « Sources Chrétiennes », Éditions du Cerf, Paris, 2002.
Des six livres de l'« Apologie pour Origène », composée par Pamphile de Césarée avec la collaboration d'Eusèbe, il ne subsiste que le premier dans une traduction latine de Rufin d'Aquilée.
298-306 : construction des thermes de Dioclétien à Rome.
Les thermes de Dioclétien, sont des thermes romains, les plus vastes jamais construits dans la Rome antique, situés au nord-est de la Ville, sur le Viminal. Ils ont été commencés en 298 par l'empereur Maximien Hercule, nommé Auguste de l'Occident par Dioclétien, et ouverts en 306, après l'abdication des deux empereurs.
Ruines des thermes tels qu'ils apparaissaient au XVIe siècle Étienne Dupérac 1575 gravure Stefano Du Perac. I vestigi dell'antichita di Roma raccolti et ritratti in perspettiva, Rome, Lorenzo della Vaccheria, 1575. Picture found on: http://www2.siba.fi This image (or other media file) is in the public domain because its copyright has expired.
Vers 299/303 : construction d'un palais à Thessalonique par le césar Galère : Arc de Galère, rotonde de Saint-Georges, octogone et hippodrome.
L'arc de Galère et la rotonde Saint-Georges J. Matthew Harrington, pesonal digital image Origi nal uploader was Nefasdicere at en.wikipedia Arch of Galerius (Thessaloniki)
Vers 300/305 : construction Palais de Dioclétien à Spalato( Années 300 Histoire) (Split) et de celui de Galère à Romuliana (Gamzigrad, en Serbie).
Après les conquêtes de l'empereur Trajan en 107, une province de Dacie avait été créée, mais elle fut perdue sous Gallien, en 268. L'empereur Aurélien transféra les légions sur la rive sud du Danube et réorganisa la région en créant la province de Dacia Ripensis (la « Dacie de la rive »), avec comme capitale Achar.
Roma, area archeologica del Foro Romano, Basilica di Massenzio, veduta dal Palatino. Foto personale (maggio 2005) by MM in it.wiki Categories: Basilica of Maxentius and Constantine (Rome) 2005 in Rome
Romuliana connut son heure de gloire sous le règne de l'empereur Galère, qui, Dace par sa mère, y prépara sa résidence de retraite, sur le modèle de ce que Dioclétien avait réalisé à Spalato (Split) ; il y fit construire une villa fortifiée. À sa mort, il s'y fit enterrer.
Localité encore importante sous l'empire byzantin, Romuliana fut détruite par les Avars au VIe siècle.
Vers 303 : construction du Camp de Dioclétien à Palmyre.
303/304 : arc de triomphe de Dioclétien à Rome.
Les arcs de Rome (arcus en latin) étaient de grands monuments, carrés ou rectangulaires. Cette construction fut adoptée par les Romains pour remplacer la colonne ou le piédestal ordinaire comme base pour les statues et les insignes honorifiques. Au cours du temps, la voûte elle-même est parfois devenue plus importante que ce qu'elle soutient, mais ce n'était probablement pas à l'origine le cas.
Ces arcs de triomphe étaient des ouvrages d'art célébrant une victoire ou une série de victoires. Ils se composaient d'un ou de plusieurs passages dans un massif de maçonnerie, surmontés d'un entablement et d'un attique. Ces ouvrages furent inaugurés dans la Rome antique. Chacun était dédié à un général victorieux ou à un empereur, et généralement placé à l'entrée de la ville, sauf les arcs de Rome, placés au cœur même de la ville, au milieu des places, des forums, pour soutenir un aqueduc ou encore en tant que portes du mur servien ou du mur d'Aurélien.
Après 307, Rome : basilique de Constantin, commencée par Maxence sur le Forum romain. Reconstruction du temple de Vénus et de Rome, détruit par un incendie.
La Basilique de Maxence et Constantin (Basilica Maxentii et Constantini) ou Basilique Nova fut commencée par l'empereur Maxence au début du IVe siècle et terminée par Constantin Ier, vainqueur de Maxence, l'usurpateur, à la bataille du pont Milvius.
La basilique fut construite au bord de la Via Sacra, entre le Forum Romanum et le Temple de Vénus et de Rome, dans la Velia.
Vue de face depuis le Colisée: la terrasse, les colonnes du péristyle et l'abside à caissons. Au fond à gauche, l'arc de Titus Attribution: Lalupa
Littérature
Vers 303 : publication de la Chronique, d’Eusèbe de Césarée.
Eusèbe de Césarée ou Eusèbe (de) Pamphile, né vers 265 et mort le 30 mai 339, évêque de Césarée en Palestine, est un écrivain, théologien et apologète chrétien.
Eusèbe de Césarée Source: http://homepages.wmich.edu/~k4baughm/This image (or other media file) is in the public domain because its copyright has expired.
Vers 300/500 : date probable de la composition du recueil de fables et de contes indiens Pañchatantra.
Manuscrit persan datant de 1429, provenant de Hérat, l’illustration représente un chacal essayant de faire fuir un lion. Kelileh va Demneh. This 15th century Persian mauscript is kept at the Topkapi Palace Museum in Istanbul, Turkey. Attribution: User Zereshk on en.wikipedia This image (or other media file) is in the public domain because its copyright has expired.
Sa compilation est traditionnellement attribuée à un brahmane nommé Vishnusharman, qui l’aurait produite au Ve siècle ou au VIe siècle, à la demande d’un râja, comme un guide de gouvernement à destination des princes. Le Pañchatantra a eu une riche postérité littéraire via le Kalîla wa Dimna arabo-persan et, en partie, les Fables de La Fontaine.
307-310 : Apologie pour Origène, écrite par Pamphile de Césarée en prison.
Pamphile de Césarée, né vers 250 à Béryte et mort (décapité) en 309 à Césarée maritime est un père de l'Église. Il dirigea l'École théologique de Césarée, créée par Origène.
En 307 éclate la persécution de Maximin Daïa. Pamphile est arrêté par le préfet de la province, Urbain. Pendant deux ans, il demeure en prison. Eusèbe vient visiter son maître ; ils parlent de théologie. À cette époque, la pensée de leur maître Origène commence à être suspectée d'hérésie. Pamphile et Eusèbe rédigent une défense de la théologie d'Origène, dans laquelle ils montrent qu'on a durci et déformé des hypothèses formulées comme hypothèses par le théologien alexandrin du siècle précédent.
Cependant Pamphile finit par être décapité avec plusieurs compagnons en 309. Considéré comme saint par les catholiques et les orthodoxes, il est commémoré le 16 février et le 1er juin.
Œuvres
Clavis Patrum Græcorum 1715-1716
Apologie pour Origène, collection « Sources Chrétiennes », Éditions du Cerf, Paris, 2002.
Des six livres de l'« Apologie pour Origène », composée par Pamphile de Césarée avec la collaboration d'Eusèbe, il ne subsiste que le premier dans une traduction latine de Rufin d'Aquilée.
Wikipédia
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire