Événements
Poussées des Goths, des Quades, des Parthes et des Alamans contre l'empire romain. Sévère Alexandre est assassiné au cours d'une mutinerie menée par Maximin le Thrace, mettant ainsi fin à la dynastie des Sévères et entamant, selon certains historiens, la Crise du troisième siècle (235-285) et l'Anarchie militaire (235-253).
La crise du IIIe siècle de l’empire romain englobe, d’après les historiens contemporains, les années 235 (mort de Sévère Alexandre et avènement de Maximin) à 284 ou 285 (mort de Carin et avènement de Dioclétien). Elle survient alors que s’éteint la dynastie des Sévères laquelle, après les troubles de 193-195, avait réussi à donner une certaine stabilité à l’empire.
Gouverné par ce qu’il est convenu d’appeler les « empereurs-soldats », l’empire doit faire face sur le plan intérieur à une série de crises politiques, économiques, sociales, religieuses et morales. Sur le plan extérieur, de nombreuses tribus germaniques menacent l’Imperium Romanum, pendant que le nouvel empire perse des Sassanides, adoptant une politique agressive, cherche à s’étendre aux dépens de l’empire romain. Ces nouvelles invasions au nord et à l’est mettent à rude épreuve les capacités de l’armée à protéger les frontières. De plus, de nombreux coups d’État, la sécession temporaire de certains territoires (l’« empire gaulois » de 260 à 274 et la sécession de la principauté de Palmyre vers la même période), la paralysie des moyens de transport, la pression fiscale et la crise de la production affectant les provinces amènent l’empire au bord du gouffre. La crise atteint son paroxysme en 260. Toutefois, grâce à des réformes en profondeur de l’armée et de l’économie d’une part, au relâchement de la pression barbare d’autre part, l’État romain réussira à se stabiliser et l’empire survivra. Cette dernière phase du principat se termine avec l’arrivée au pouvoir de Dioclétien (284/285) que l’on associe généralement au début de l’Antiquité tardive.
235-284 : série de troubles en Gaule.
Au Japon, une reine appelée Himiko (voir les années 180), de sa capitale appelée Yamatai, étend son autorité sur de nombreux clans. Le Shinto se serait constitué dans sa forme primitive dès cette époque.
Le shintoïsme ou shinto (??, shinto?, littéralement « la voie des dieux » ou « la voie du divin ») est une religion qu'il est difficile de faire rentrer dans des catégories. Elle mélange des éléments polythéistes et animistes. Il s'agit de la religion la plus ancienne du Japon et particulièrement liée à sa mythologie. Le terme « shinto », lecture sino-japonaise, ou « kami no michi », est apparu pour différencier cette vieille religion du bouddhisme « importé » au Japon au Ve siècle. Ses pratiquants seraient aujourd'hui plus de cent millions au Japon.
La Thessalie forme sous Sévère Alexandre une province séparée de la Macédoine.
La Thessalie (en grec moderne : Tessa??a) est une région historique et une périphérie du nord-est de la Grèce, au sud de la Macédoine.
Durant l'antiquité cette région a, pour beaucoup de peuples, une importance stratégique, car elle est située sur la route de la Macédoine et de l'Hellespont. Elle possédait un important port à Pagases. Le blé et le bétail sont les principales richesses de la région et une ressource commerciale vitale. La Thessalie est aussi l'une des rares régions de Grèce où l'on peut pratiquer l'élevage des chevaux, d'où l'importante cavalerie dont disposaient les Thessaliens.
Personnages significatifs
Antère
Antère ou Antéros est le 19e pape de l'Église catholique.
Selon le Liber pontificalis, il est d'origine grecque. On ne connaît ni sa vie ni son âge lorsqu'il accède au pontificat. Le 21 novembre 235, il succède à Pontien qui, emprisonné en Sardaigne avec son grand rival Hippolyte de Rome, vient d'abdiquer.
Le seul fait de ce bref pontificat — six semaines à peine — fut le rassemblement ordonné par Antère des actes des différents martyrs. En effet, il entreprit de recueillir officiellement les actes et les reliques des martyrs qu'il voulut conserver en un lieu, au sein de l'Église, appelé Scrinium, et qui peut être considéré comme l'ancêtre de la Bibliothèque Vaticane, mais tout cela fut brûlé par la suite par Dioclétien
Il meurt le 3 janvier 236, victime lui aussi du martyre ordonné par l'empereur Maximin le Thrace et il est inhumé dans la crypte des Papes de la catacombe de Saint-Calixte. Son prédécesseur, Pontien, l'y rejoint bientôt.
Ardachîr Ier (voir les années 200)
Balbin
Balbin (Decius Caelius Calvinus Balbinus) est empereur romain de février à mai 238, conjointement avec Maxime Pupien.
Son règne
Il a été désigné par le Sénat tout comme Maxime Pupien en février 238 après la mort de Gordien II et le suicide de Gordien.
Maximin apprend calmement tous ces évènements alors qu'il est sur les rives du Danube. Il décide, bien que ne prenant pas pour sérieuse la menace, de marcher sur Rome avec ses troupes. Il franchit les Alpes sans encombre, pénètre en Italie, et parvient aux remparts de la ville d'Aquilée, que Maxime Pupien a transformé en véritable forteresse, largement pourvue en hommes et en vivres. À mesure que le siège dure, le moral des troupes de Maximin baisse, voyant les assiégés festoyer sous leur nez alors qu'eux n’ont que la faim pour repas. La révolte se faisant plus vive, Maximin entreprend de punir ses généraux, les accusant de saboter le moral des troupes, et en fait exécuter quelques-uns pour l'exemple. Cette brutalité injustifiée provoque la perte de Maximin, une conspiration de ses soldats a raison de lui et son fils, ces derniers envoyant leurs têtes au Sénat en signe de soumission aux nouveaux empereurs.
Sa fin
Maxime Pupien et Balbin seront tués par la garde prétorienne, mise à l'écart depuis le début des évènements et craignant d'être remplacée par des soldats germains, qui se décide à agir. (Le chef de la garde prétorienne n'avait par ailleurs pas apprécié que l'on choisisse des sénateurs plutôt que des militaires comme nouveaux empereurs)). Alors qu'est fêtée la victoire sur Maximin, les prétoriens passent brusquement à l'action, se saisissant des deux empereurs, les torturent de façon acharnée, puis les traînant dans toute la ville jusqu'à leur caserne, où ils les achèvent.
Gordien III, acclamé par tout le monde, leur succède le 29 juillet 238.
Cécile de Rome (voir la rubrique saints)
Fabien (pape)
Fabien est évêque de Rome du 10 janvier 236 au 20 janvier 250. Il est le vingtième dans la liste des papes. Il est considéré comme saint par l'Église catholique romaine.
Selon la tradition de l'Église, Fabien, simple laïc, se trouvait à Rome et parmi les fidèles au moment d'élire un successeur au pape Antère. Quand une colombe vint se poser sur la tête de Fabien, l'assemblée hésitante s'écria : « Il est digne ! »1 Il fut ordonné le 10 janvier 236.
Cette élection spontanée inaugure un pontificat de 14 ans qui va laisser de profondes marques dans l'Église du IIIe siècle. Les querelles politiques entre les éphémères successeurs de l'empereur Maximin Ier éloignent pour un certain temps les persécutions des chrétiens. Ce répit permet à Fabien de remettre de l'ordre dans l'Église romaine perturbée par de nombreuses années de conflits doctrinaux et par le schisme d'Hippolyte de Rome.
À la fin de 249 le nouvel empereur Dèce déclenche une des plus violentes persécutions contre les chrétiens. Au début de l'année 250, le 20 janvier, Fabien est torturé puis décapité sur la Via Appia Antica. Il est inhumé dans la crypte des Papes de la catacombe de Saint-Calixte où son sarcophage est retrouvé en 1915.
Gordien Ier,
Gordien Ier (v. 158 - 238) est proconsul de la province d'Afrique. Il est proclamé empereur romain au début de 238, lors de la réaction sénatoriale contre Maximin le Thrace et éliminé après un mois. Son règne est connu par l'Histoire d'Hérodien.
Gordien II
Gordien II, dit aussi Gordien le Jeune et fils de Gordien Ier (vers 192 - 12 avril 238), est empereur romain en 238, pendant la période dite de l'anarchie militaire. Il sera tué par Capelianus, légat de Numidie, fidèle à l'empereur Maximin. Gordien Ier se suicidera.
Gordien III
Gordien III (20 janvier 225 - 11 février 244), petit-fils de Gordien Ier et neveu de Gordien II, est empereur romain de 238 à 244, pendant la période dite de l'« Anarchie militaire ». Après les morts de Maximin le Thrace et son fils Maximus, après celles de Gordien Ier et de Gordien II, une révolte romaine force le Sénat à associer Gordien III au pouvoir. Maxime Pupien et Balbin le nomme consul mais après leur mort, Gordien III se retrouve seul empereur.
Maxime Pupien
Maxime Pupien est empereur romain de février à mai 238, conjointement avec Balbin.
Maxime Pupien et Balbin ne s'entendent guère, mais c'est la garde prétorienne, mise à l'écart depuis le début des évènements, qui se décide à agir. Alors qu'est fêtée la victoire sur Maximin, les prétoriens passent brusquement à l'action, se saisissant des deux empereurs, les torturent de façon acharnée, puis les traînant dans toute la ville jusqu'à leur caserne, où ils les achèvent.
Gordien III, acclamé par tout le monde, leur succède (29 juillet 238).
Maximin le Thrace, empereur (235 - 238)
Maximin Ier le Thrace ou Maximin Ier ou Maximin le Thrace (° vers 173 - †238) est un empereur romain qui régna de 235 à 238, pendant la période dite de l'« Anarchie militaire ».
En 235, Maximin est préfet des recrues levées pour combattre les Germains, alors que l'empereur Sévère Alexandre vient réprimer une révolte en Germanie. Il monte sur le trône impérial à la suite d'un complot où l'empereur et sa mère (18 mars) sont assassinés par l'armée.
C'est la deuxième fois (après Macrin) qu'un chevalier arrive au pouvoir suprême. Il ne se rend pas à Rome pour solliciter la ratification de son accession au pouvoir par le Sénat, qui le lui accorde néanmoins. Après avoir fait condamner la mémoire de son prédécesseur Sévère Alexandre, il inaugure alors son règne par une campagne en Germanie durant l'été 235. Il doit en 236 se rendre sur le cours inférieur du Danube, pour affronter une coalition de Carpes, un peuple dace insoumis, et de Sarmates. En 237, la situation est partout rétablie et la menace barbare éloignée.
Comme ses prédécesseurs, Maximin pense à sa succession et nomme son fils Maximus César et prince de la jeunesse.
Poussées des Goths, des Quades, des Parthes et des Alamans contre l'empire romain. Sévère Alexandre est assassiné au cours d'une mutinerie menée par Maximin le Thrace, mettant ainsi fin à la dynastie des Sévères et entamant, selon certains historiens, la Crise du troisième siècle (235-285) et l'Anarchie militaire (235-253).
La crise du IIIe siècle de l’empire romain englobe, d’après les historiens contemporains, les années 235 (mort de Sévère Alexandre et avènement de Maximin) à 284 ou 285 (mort de Carin et avènement de Dioclétien). Elle survient alors que s’éteint la dynastie des Sévères laquelle, après les troubles de 193-195, avait réussi à donner une certaine stabilité à l’empire.
Gouverné par ce qu’il est convenu d’appeler les « empereurs-soldats », l’empire doit faire face sur le plan intérieur à une série de crises politiques, économiques, sociales, religieuses et morales. Sur le plan extérieur, de nombreuses tribus germaniques menacent l’Imperium Romanum, pendant que le nouvel empire perse des Sassanides, adoptant une politique agressive, cherche à s’étendre aux dépens de l’empire romain. Ces nouvelles invasions au nord et à l’est mettent à rude épreuve les capacités de l’armée à protéger les frontières. De plus, de nombreux coups d’État, la sécession temporaire de certains territoires (l’« empire gaulois » de 260 à 274 et la sécession de la principauté de Palmyre vers la même période), la paralysie des moyens de transport, la pression fiscale et la crise de la production affectant les provinces amènent l’empire au bord du gouffre. La crise atteint son paroxysme en 260. Toutefois, grâce à des réformes en profondeur de l’armée et de l’économie d’une part, au relâchement de la pression barbare d’autre part, l’État romain réussira à se stabiliser et l’empire survivra. Cette dernière phase du principat se termine avec l’arrivée au pouvoir de Dioclétien (284/285) que l’on associe généralement au début de l’Antiquité tardive.
235-284 : série de troubles en Gaule.
Au Japon, une reine appelée Himiko (voir les années 180), de sa capitale appelée Yamatai, étend son autorité sur de nombreux clans. Le Shinto se serait constitué dans sa forme primitive dès cette époque.
Le shintoïsme ou shinto (??, shinto?, littéralement « la voie des dieux » ou « la voie du divin ») est une religion qu'il est difficile de faire rentrer dans des catégories. Elle mélange des éléments polythéistes et animistes. Il s'agit de la religion la plus ancienne du Japon et particulièrement liée à sa mythologie. Le terme « shinto », lecture sino-japonaise, ou « kami no michi », est apparu pour différencier cette vieille religion du bouddhisme « importé » au Japon au Ve siècle. Ses pratiquants seraient aujourd'hui plus de cent millions au Japon.
La Thessalie forme sous Sévère Alexandre une province séparée de la Macédoine.
La Thessalie (en grec moderne : Tessa??a) est une région historique et une périphérie du nord-est de la Grèce, au sud de la Macédoine.
Durant l'antiquité cette région a, pour beaucoup de peuples, une importance stratégique, car elle est située sur la route de la Macédoine et de l'Hellespont. Elle possédait un important port à Pagases. Le blé et le bétail sont les principales richesses de la région et une ressource commerciale vitale. La Thessalie est aussi l'une des rares régions de Grèce où l'on peut pratiquer l'élevage des chevaux, d'où l'importante cavalerie dont disposaient les Thessaliens.
Personnages significatifs
Antère
Antère ou Antéros est le 19e pape de l'Église catholique.
Selon le Liber pontificalis, il est d'origine grecque. On ne connaît ni sa vie ni son âge lorsqu'il accède au pontificat. Le 21 novembre 235, il succède à Pontien qui, emprisonné en Sardaigne avec son grand rival Hippolyte de Rome, vient d'abdiquer.
Antère Pape de l’Église catholique Basilica of Saint Paul Outside the Walls Domaine publique
Le seul fait de ce bref pontificat — six semaines à peine — fut le rassemblement ordonné par Antère des actes des différents martyrs. En effet, il entreprit de recueillir officiellement les actes et les reliques des martyrs qu'il voulut conserver en un lieu, au sein de l'Église, appelé Scrinium, et qui peut être considéré comme l'ancêtre de la Bibliothèque Vaticane, mais tout cela fut brûlé par la suite par Dioclétien
Il meurt le 3 janvier 236, victime lui aussi du martyre ordonné par l'empereur Maximin le Thrace et il est inhumé dans la crypte des Papes de la catacombe de Saint-Calixte. Son prédécesseur, Pontien, l'y rejoint bientôt.
Ardachîr Ier (voir les années 200)
Balbin
Balbin (Decius Caelius Calvinus Balbinus) est empereur romain de février à mai 238, conjointement avec Maxime Pupien.
Son règne
Il a été désigné par le Sénat tout comme Maxime Pupien en février 238 après la mort de Gordien II et le suicide de Gordien.
Maximin apprend calmement tous ces évènements alors qu'il est sur les rives du Danube. Il décide, bien que ne prenant pas pour sérieuse la menace, de marcher sur Rome avec ses troupes. Il franchit les Alpes sans encombre, pénètre en Italie, et parvient aux remparts de la ville d'Aquilée, que Maxime Pupien a transformé en véritable forteresse, largement pourvue en hommes et en vivres. À mesure que le siège dure, le moral des troupes de Maximin baisse, voyant les assiégés festoyer sous leur nez alors qu'eux n’ont que la faim pour repas. La révolte se faisant plus vive, Maximin entreprend de punir ses généraux, les accusant de saboter le moral des troupes, et en fait exécuter quelques-uns pour l'exemple. Cette brutalité injustifiée provoque la perte de Maximin, une conspiration de ses soldats a raison de lui et son fils, ces derniers envoyant leurs têtes au Sénat en signe de soumission aux nouveaux empereurs.
Sa fin
Profil de Balbin sur une pièce de monnaie. '''Description:''' Balbinus *'''Source:''' see license {{PD-Coins-Krenzer}} Category:Roman coins Wikkimédia Commons
Gordien III, acclamé par tout le monde, leur succède le 29 juillet 238.
Cécile de Rome (voir la rubrique saints)
Fabien (pape)
Fabien est évêque de Rome du 10 janvier 236 au 20 janvier 250. Il est le vingtième dans la liste des papes. Il est considéré comme saint par l'Église catholique romaine.
Selon la tradition de l'Église, Fabien, simple laïc, se trouvait à Rome et parmi les fidèles au moment d'élire un successeur au pape Antère. Quand une colombe vint se poser sur la tête de Fabien, l'assemblée hésitante s'écria : « Il est digne ! »1 Il fut ordonné le 10 janvier 236.
Saint Fabian Giovanni di Paolo (1403–1482) National Gallery Londres La reproduction fait partie des 10 000 peintures compilées par le Yorck Project.Domaine publique
À la fin de 249 le nouvel empereur Dèce déclenche une des plus violentes persécutions contre les chrétiens. Au début de l'année 250, le 20 janvier, Fabien est torturé puis décapité sur la Via Appia Antica. Il est inhumé dans la crypte des Papes de la catacombe de Saint-Calixte où son sarcophage est retrouvé en 1915.
Gordien Ier,
Profil de Gordien Ier sur un sesterce.Attribution: Classical Numismatic Group, Inc. http://www.cngcoins.com
Gordien Ier (v. 158 - 238) est proconsul de la province d'Afrique. Il est proclamé empereur romain au début de 238, lors de la réaction sénatoriale contre Maximin le Thrace et éliminé après un mois. Son règne est connu par l'Histoire d'Hérodien.
Gordien II
Profil de Gordien II sur un sesterce.Attribution: Classical Numismatic Group, Inc. http://www.cngcoins.com
Gordien III
Buste de Gordien III, musée de Pergame, Berlin. Provenant probablement de l'ancienne collection du cardinal Melchior de Polignac.Daigaz/Wikimédia Commons
Maxime Pupien
Maxime Pupien est empereur romain de février à mai 238, conjointement avec Balbin.
Pièce à l'effigie de Maxime Pupien.Attribution: Classical Numismatic Group, Inc. http://www.cngcoins.com
Gordien III, acclamé par tout le monde, leur succède (29 juillet 238).
Maximin le Thrace, empereur (235 - 238)
Maximin Ier le Thrace ou Maximin Ier ou Maximin le Thrace (° vers 173 - †238) est un empereur romain qui régna de 235 à 238, pendant la période dite de l'« Anarchie militaire ».
Buste de Maximin Ier le Thrace.Source: English Wikipedia, original upload 3 April 2004 by GeneralPatton Wikimédia Commons
C'est la deuxième fois (après Macrin) qu'un chevalier arrive au pouvoir suprême. Il ne se rend pas à Rome pour solliciter la ratification de son accession au pouvoir par le Sénat, qui le lui accorde néanmoins. Après avoir fait condamner la mémoire de son prédécesseur Sévère Alexandre, il inaugure alors son règne par une campagne en Germanie durant l'été 235. Il doit en 236 se rendre sur le cours inférieur du Danube, pour affronter une coalition de Carpes, un peuple dace insoumis, et de Sarmates. En 237, la situation est partout rétablie et la menace barbare éloignée.
Comme ses prédécesseurs, Maximin pense à sa succession et nomme son fils Maximus César et prince de la jeunesse.
Sévère Alexandre (voir les années 220)
Origène
Origène est un théologien de la période patristique, né à Alexandrie v. 185 et mort à Tyr v. 253. Il est l'un des Pères de l'Église.
Il enseignait une doctrine mystique qui se rapprochait de celle des Gnostiques ; il croyait à la préexistence des âmes dans une région supérieure, d'où elles étaient venues animer les corps terrestres ; elles pouvaient, pendant la vie, se purifier et s'élever à la félicité suprême par la communication intime avec Dieu. II soutenait encore que Jésus-Christ n'est fils de Dieu que par adoption, que l'âme de l'homme a péché même avant d'être unie au corps, que les peines de l'enfer ne sont pas éternelles. C'est surtout dans le Livre des Principes, traduit en latin par Rufin d'Aquilée, que se trouvent ces idées, qui ont été condamnées en 325 par le premier concile de Nicée.
Selon Origène, Dieu est transcendant et infini. Il engendre éternellement le Fils, son image. À travers le Logos (Verbe), il crée une multitude d’esprits purs qui, à l’exception de Jésus, s’éloignent de Lui et deviennent alors des âmes. Il leur donne des corps concrets en rapport avec la gravité de leurs fautes : corps d’anges, d’hommes ou de démons.
Ces âmes, grâce à leur libre décision, peuvent se rapprocher de Dieu ou s’en éloigner. Le salut équivaut au retour à la perfection originelle, à ce moment-là les âmes auront des « corps de résurrection ». Le véritable idéal est cette connaissance complète, que les philosophes n’ont qu’entrevue, mais que le chrétien peut acquérir complètement s’il se détache de la matière.
Le corps physique est donc une punition, mais en même temps le moyen par lequel Dieu se révèle et soutient l’âme dans son élévation. Dieu ne veut pas contraindre l’âme, et recourt donc à l’éducation par le Logos, dont les agents ont été les philosophes, Moïse et les prophètes pour le peuple juif, et bien évidemment Jésus en qui s’incarna le Fils de Dieu.
Pontien
Pontien est le 18e pape de l'Église catholique romaine de 230 à 235. Sa vie est très mal connue. Il est vénéré comme saint par les Églises catholiques et orthodoxes chrétiennes. Sa fête est le 19 novembre, déplacée ensuite au 13 août, conjointement avec Hippolyte de Rome, pour les catholiques.
Selon le Liber Pontificalis, Pontien est d'origine romaine et le fils d'un dénommé Calpurnius et occupe le trône de Pierre pendant cinq ans, deux mois et 22 jours. Eusèbe de Césarée indique seulement qu'il est évêque de Rome pendant six ans.
Les seuls faits historiques attestés portent sur le synode qu'il tient à Rome en 231 pour approuver la condamnation d'Origène par Démmétrius, évêque d'Alexandrie. La position de Pontien via-à-vis du schisme d'Hippolyte de Rome, débuté sous Calixte Ier, n'est pas connue.
L'accession au trône de l'empereur Maximin le Thrace en mars 235 marque le début d'une nouvelle persécution contre les chrétiens : Pontien et Hippolyte sont déportés dans des mines en Sardaigne – le Liber Pontificalis précise qu'il s'agit de l'îlot Molara, alors dénommée Buccina, près de Tavolara au sud de l'archipel de La Maddalena. Pontien renonce à son siège épiscopal le 28 septembre 235 pour permettre l'élection d'un nouvel évêque – c'est la première date attestée dans l'histoire de la papauté. Il est possible qu'Hippolyte ait renoncé à sa contestation en même temps. Les deux hommes semblent également s'être réconciliés au cours de leur déportation commune.
Pontien décède peu après le 29 ou 30 octobre 235, probablement de mauvais traitements comme le mentionne le Liber Pontificalis. Fabien, l'un de ses successeurs, fait rapatrier son corps ainsi que celui d'Hippolyte en 236 ou en 237. Il est inhumé, le même jour que celui d'Hippolyte, le 13 août 236 dans la catacombe de Saint-Calixte inaugurant une tradition qui continuera jusqu'à Eutychien et donnant naissance à la crypte des Papes.
Origène
Origène est un théologien de la période patristique, né à Alexandrie v. 185 et mort à Tyr v. 253. Il est l'un des Pères de l'Église.
Origène From Greek Wikipedia: el:Εικόνα:Origen.jpg Domaine publique
Selon Origène, Dieu est transcendant et infini. Il engendre éternellement le Fils, son image. À travers le Logos (Verbe), il crée une multitude d’esprits purs qui, à l’exception de Jésus, s’éloignent de Lui et deviennent alors des âmes. Il leur donne des corps concrets en rapport avec la gravité de leurs fautes : corps d’anges, d’hommes ou de démons.
Ces âmes, grâce à leur libre décision, peuvent se rapprocher de Dieu ou s’en éloigner. Le salut équivaut au retour à la perfection originelle, à ce moment-là les âmes auront des « corps de résurrection ». Le véritable idéal est cette connaissance complète, que les philosophes n’ont qu’entrevue, mais que le chrétien peut acquérir complètement s’il se détache de la matière.
Le corps physique est donc une punition, mais en même temps le moyen par lequel Dieu se révèle et soutient l’âme dans son élévation. Dieu ne veut pas contraindre l’âme, et recourt donc à l’éducation par le Logos, dont les agents ont été les philosophes, Moïse et les prophètes pour le peuple juif, et bien évidemment Jésus en qui s’incarna le Fils de Dieu.
Pontien
Pontien est le 18e pape de l'Église catholique romaine de 230 à 235. Sa vie est très mal connue. Il est vénéré comme saint par les Églises catholiques et orthodoxes chrétiennes. Sa fête est le 19 novembre, déplacée ensuite au 13 août, conjointement avec Hippolyte de Rome, pour les catholiques.
Selon le Liber Pontificalis, Pontien est d'origine romaine et le fils d'un dénommé Calpurnius et occupe le trône de Pierre pendant cinq ans, deux mois et 22 jours. Eusèbe de Césarée indique seulement qu'il est évêque de Rome pendant six ans.
Pontien Pape de l’Église catholique Basilica of Saint Paul Outside the Walls Domaine publique
L'accession au trône de l'empereur Maximin le Thrace en mars 235 marque le début d'une nouvelle persécution contre les chrétiens : Pontien et Hippolyte sont déportés dans des mines en Sardaigne – le Liber Pontificalis précise qu'il s'agit de l'îlot Molara, alors dénommée Buccina, près de Tavolara au sud de l'archipel de La Maddalena. Pontien renonce à son siège épiscopal le 28 septembre 235 pour permettre l'élection d'un nouvel évêque – c'est la première date attestée dans l'histoire de la papauté. Il est possible qu'Hippolyte ait renoncé à sa contestation en même temps. Les deux hommes semblent également s'être réconciliés au cours de leur déportation commune.
Pontien décède peu après le 29 ou 30 octobre 235, probablement de mauvais traitements comme le mentionne le Liber Pontificalis. Fabien, l'un de ses successeurs, fait rapatrier son corps ainsi que celui d'Hippolyte en 236 ou en 237. Il est inhumé, le même jour que celui d'Hippolyte, le 13 août 236 dans la catacombe de Saint-Calixte inaugurant une tradition qui continuera jusqu'à Eutychien et donnant naissance à la crypte des Papes.
Wikipédia
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire