Justin ou Justin le Martyr ou Justin le Philosophe Justin, Les Vrais Pourtraits et Vies Hommes Illustres, 1584 Cette image est dans le domaine public car son copyright a expiré.
Saint Justin de Naplouse, également connu comme Justin le Martyr ou Justin le Philosophe, apologète et martyr chrétien, né à Flavia Neapolis, (actuelle Naplouse en Cisjordanie) entre 100 et 114, mort à Rome entre 162 et 168.
C'est un saint chrétien fêté le 1er juin.
Il prétendait être samaritain mais son père et son grand-père étaient sans doute grecs ou romains, il a été élevé dans le paganisme et a bénéficié d'une éducation assez complète. Il étudia notamment la philosophie auprès de plusieurs écoles (les platoniciens l'ont profondément marqué) avant de se convertir au christianisme à Éphèse vers 130 et de vouer le reste de sa vie à son enseignement.
Cependant il ne renonça pas à la philosophie mais, au contraire, chercha à prouver que les philosophes grecs l'avaient conduit au Christ. Tour à tour, il s'attacha aux enseignements des stoïciens, des péripatéticiens, des pythagoriciens et des disciples de Platon.
Il a abondamment voyagé avant de s'installer à Rome lors de son second passage dans cette ville où il ouvrit une école enseignant la foi chrétienne, insistant toujours sur ses fondements rationnels. Cette approche assez neuve suscita de nombreuses controverses avec ses confrères comme avec des philosophes, notamment Crescence le Cynique.
Les disciples connus de Justin sont Evelpiste de Cappadoce, un esclave de la maison impériale Hierax de Phrygie, Chariton et sa sœur Charito, Péon, Libérien et Tatien le Syrien.
Il souffrit le martyre (fouet et décapitation) avec 6 de ses compagnons à Rome pour avoir refusé de sacrifier aux dieux à l'époque où Rusticus, ami de Marc-Aurèle, était le préfet de la ville (entre 162 et 168).
C'est un saint chrétien fêté le 1er juin.
Il prétendait être samaritain mais son père et son grand-père étaient sans doute grecs ou romains, il a été élevé dans le paganisme et a bénéficié d'une éducation assez complète. Il étudia notamment la philosophie auprès de plusieurs écoles (les platoniciens l'ont profondément marqué) avant de se convertir au christianisme à Éphèse vers 130 et de vouer le reste de sa vie à son enseignement.
Cependant il ne renonça pas à la philosophie mais, au contraire, chercha à prouver que les philosophes grecs l'avaient conduit au Christ. Tour à tour, il s'attacha aux enseignements des stoïciens, des péripatéticiens, des pythagoriciens et des disciples de Platon.
Il a abondamment voyagé avant de s'installer à Rome lors de son second passage dans cette ville où il ouvrit une école enseignant la foi chrétienne, insistant toujours sur ses fondements rationnels. Cette approche assez neuve suscita de nombreuses controverses avec ses confrères comme avec des philosophes, notamment Crescence le Cynique.
Les disciples connus de Justin sont Evelpiste de Cappadoce, un esclave de la maison impériale Hierax de Phrygie, Chariton et sa sœur Charito, Péon, Libérien et Tatien le Syrien.
Il souffrit le martyre (fouet et décapitation) avec 6 de ses compagnons à Rome pour avoir refusé de sacrifier aux dieux à l'époque où Rusticus, ami de Marc-Aurèle, était le préfet de la ville (entre 162 et 168).
Justin the Philosopher end XIX c.http://www.svetigora.com/node/181 domaine publique
Doctrine
Dans l'introduction de son Dialogue, Justin ancre sa foi chrétienne dans une perspective platonicienne de la vérité, où le christianisme constitue l'aboutissement de la connaissance de l'être divin. Mais cette connaissance ne peut pas tenir d'une contemplation passive : elle se découvre dans la pratique de la « justice ». Dans son Apologie, Justin éclaire cette pratique liée à la foi en soulignant particulièrement cinq vertus propres au christianisme : l'amour des ennemis, la patience, la chasteté, le respect de la vérité et le courage face à la mort. Le caractère indissoluble qui rattache l'expérience vécue de la Charité à la connaissance du divin constitue pour Justin la « marque » essentielle de sa religion. Selon lui, la morale et l'amour dont témoignent les chrétiens dans leur mode de vie est la preuve que ceux-ci détiennent la "vérité". Leur doctrine serait l'accomplissement de la destinée philosophique, qui consiste pour Justin dans la "quête de Dieu".
Pour Justin, Platon représente le « pont spirituel » par lequel l'intelligence peut accéder à la vérité des prophètes de l'Ancien Testament. Il s'agit donc de voir en Dieu la plénitude de l'Être unique et suprême que la philosophie recherchait en termes de Logos. Toute l'histoire de l'esprit, toute l'entreprise de sa quête trouverait ainsi sa finalité dans le Christ, logos incarné définitivement pour éclairer la conscience de l'homme. Le Christ est lui-même la Raison divine, dont la création jaillit, et qui s'incarne pour enseigner la vérité aux hommes. Après l'avoir défini comme le « législateur nouveau », voilà comment Justin explique sa crucifixion : les vrais philosophes sont toujours persécutés !
On voit donc dans quel étroit rapport à la vérité Justin insère la philosophie. Dans sa perspective, l'objet de quête du philosophe est la vérité une et suprême, et la mission du philosophe est de servir cette vérité. Ce service n'est pas sans impliquer une lutte avec le monde (au sens chrétien), puisque le gouvernement romain persécute les chrétiens pour leur foi. Voilà comment Justin exhorte les romains dans sa « mission » : « Ne vous laissez pas intimider par la force brutale des préjugés et de la superstition, ne cédez pas à la pression de la foule ignorante, ne rendez pas votre sentence poussée par une précipitation irraisonnable et influencée par de vieilles et méchantes calomnies ! Vous pouvez nous tuer, vous ne pouvez pas nous porter dommage. » (Apologie I, 2, 1)'
Dans l'introduction de son Dialogue, Justin ancre sa foi chrétienne dans une perspective platonicienne de la vérité, où le christianisme constitue l'aboutissement de la connaissance de l'être divin. Mais cette connaissance ne peut pas tenir d'une contemplation passive : elle se découvre dans la pratique de la « justice ». Dans son Apologie, Justin éclaire cette pratique liée à la foi en soulignant particulièrement cinq vertus propres au christianisme : l'amour des ennemis, la patience, la chasteté, le respect de la vérité et le courage face à la mort. Le caractère indissoluble qui rattache l'expérience vécue de la Charité à la connaissance du divin constitue pour Justin la « marque » essentielle de sa religion. Selon lui, la morale et l'amour dont témoignent les chrétiens dans leur mode de vie est la preuve que ceux-ci détiennent la "vérité". Leur doctrine serait l'accomplissement de la destinée philosophique, qui consiste pour Justin dans la "quête de Dieu".
Pour Justin, Platon représente le « pont spirituel » par lequel l'intelligence peut accéder à la vérité des prophètes de l'Ancien Testament. Il s'agit donc de voir en Dieu la plénitude de l'Être unique et suprême que la philosophie recherchait en termes de Logos. Toute l'histoire de l'esprit, toute l'entreprise de sa quête trouverait ainsi sa finalité dans le Christ, logos incarné définitivement pour éclairer la conscience de l'homme. Le Christ est lui-même la Raison divine, dont la création jaillit, et qui s'incarne pour enseigner la vérité aux hommes. Après l'avoir défini comme le « législateur nouveau », voilà comment Justin explique sa crucifixion : les vrais philosophes sont toujours persécutés !
On voit donc dans quel étroit rapport à la vérité Justin insère la philosophie. Dans sa perspective, l'objet de quête du philosophe est la vérité une et suprême, et la mission du philosophe est de servir cette vérité. Ce service n'est pas sans impliquer une lutte avec le monde (au sens chrétien), puisque le gouvernement romain persécute les chrétiens pour leur foi. Voilà comment Justin exhorte les romains dans sa « mission » : « Ne vous laissez pas intimider par la force brutale des préjugés et de la superstition, ne cédez pas à la pression de la foule ignorante, ne rendez pas votre sentence poussée par une précipitation irraisonnable et influencée par de vieilles et méchantes calomnies ! Vous pouvez nous tuer, vous ne pouvez pas nous porter dommage. » (Apologie I, 2, 1)'
Trial of Justin The Philosopher. Fra Angelico (1395–1455) 1447-1450 http://www.peculiarpress.com/ekklesia/archive/Ekklesia73.htm This image (or other media file) is in the public domain because its copyright has expired.
Justin et les Juifs
Dans son Dialogue avec Tryphon le Juif (133; 3), Justin révèle sa pensée sur les Juifs :
À Tryphon : « mais maintenant encore, en vérité, votre main est levée pour le mal ; car, après avoir tué le Christ, vous n’en avez pas même le repentir ; vous nous haïssez, nous qui par lui croyons au Dieu et Père de l’univers, vous nous mettez à mort chaque fois que vous en obtenez le pouvoir ; sans cesse vous blasphémez contre lui et ses disciples, et cependant tous nous prions pour vous et tous les hommes sans exception comme notre Christ et Seigneur nous a appris à le faire lorsqu’il nous a ordonné de « prier même pour nos ennemis, d’aimer ceux qui nous haïssent et de bénir ceux qui maudissent » (Mt 5, 44). »
Cette citation est très informative, en effet elle permet de voir la vision de Justin sur les Juifs, cette vision est la vision des premiers chrétiens envers les juifs, en effet ont peut voir l'opposition entre juif et chrétiens dès le début du christianisme on retrouve cette vision dans le récit du martyre de Polycarpe de Smyrne :
«« Polycarpe a avoué qu’il est chrétien ! » La déclaration du héraut mit en fureur toute la foule des païens et des Juifs qui résidaient à Smyrne. Les cris éclatèrent : « C’est lui, le maître de l’Asie, le père des chrétiens, le fossoyeur de nos dieux, c’est lui qui incite les foules à ne plus sacrifier ni adorer ! »Au milieu de leurs hurlements, ils demandaient à l’asiarque Philippe de lâcher un lion sur Polycarpe. Mais il objecta qu’il n’en avait plus le droit, parce que les combats de fauves étaient clos. Alors d’une seule voix, ils réclamèrent que Polycarpe pérît par le feu. Il fallait en effet que s’accomplît la vision qui lui avait montré son oreiller en flammes, tandis qu’il priait, et qui lui avait arraché devant ses amis ce mot prophétique : « Il faut que je sois brûlé vif ». Les événements se précipitèrent. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, la foule se rua dans les ateliers et dans les bains pour ramasser du bois et des fagots. Les Juifs s’acquittaient de la besogne avec leur zèle habituel. Quand le bûcher fut prêt, le martyr retira lui-même tous ses vêtements, il détacha sa ceinture, puis commença à se déchausser, geste dont les fidèles le dispensaient toujours : dans l’impatience où ils étaient de toucher son corps, tous se précipitaient pour l’aider. Bien avant son martyre, la sainteté de sa conduite inspirait cette unanime révérence.»(Récit du martyre de saint Polycarpe).
Cette vision en soit est historique, en effet les premiers Chrétiens furent souvent martyrisés, ou mal traité dans la société Romaine ou dans la société Juive. Les exemples de Martyrs sont nombreux, ont peut citer Étienne ou encore les Martyrs de Lyon.
Mais il apparait chez les premiers Chrétiens cette idée que les Juifs en globalité sont responsables de la mort du christ, donc de Dieu, ainsi ils sont un peuple déicide. Il faut bien entendu enlever toute interprétation antisémite chez le premiers chrétiens, en effet il faut se plonger dans le contexte de l'époque ou les dirigeants religieux Juifs maltraitent les premiers chrétiens, de même qu'ils ont condamnés à mort le Christ, tout en manipulant le peuple Juif, qui par ignorance suit ses chefs. C'est la vision défendu par le catéchisme du concile de Trente qui précise (1re partie, chapitre 5, § 3) :
« Nous devons donc regarder comme coupables de cette horrible faute, ceux qui continuent à retomber dans leurs péchés. Puisque ce sont nos crimes qui ont fait subir à Notre-Seigneur Jésus-Christ le supplice de la Croix, à coup sûr, ceux qui se plongent dans les désordres et dans le mal crucifient de nouveau dans leur cœur, autant qu’il est en eux, le Fils de Dieu par leurs péchés, et Le couvrent de confusion. Et il faut le reconnaître, notre crime à nous dans ce cas est plus grand que celui des Juifs. Car eux, au témoignage de l’Apôtre, s’ils avaient connu le Roi de gloire, ils ne L’auraient jamais crucifié. Nous, au contraire, nous faisons profession de Le connaître. Et lorsque nous Le renions par nos actes, nous portons en quelque sorte sur Lui nos mains déicides. »
Reprit dans le Catéchisme de l’Église catholique promulgué en 1992 :
« En tenant compte de la complexité historique du procès de Jésus manifestée dans les récits évangéliques, et quel que puisse être le péché personnel des acteurs du procès (Judas, le Sanhédrin, Pilate) que seul Dieu connaît, on ne peut en attribuer la responsabilité à l'ensemble des Juifs de Jérusalem, malgré les cris d'une foule manipulée et les reproches globaux contenus dans les appels à la conversion après la Pentecôte. Jésus Lui-même en pardonnant sur la Croix et Pierre à sa suite ont fait droit "à l'ignorance" (Ac 3:17) des Juifs de Jérusalem et même de leurs chefs.»(n 597).
Malheureusement souvent mal interprété cette vision donna lieu à la naissance de l'antisémitisme.
Dans son Dialogue avec Tryphon le Juif (133; 3), Justin révèle sa pensée sur les Juifs :
À Tryphon : « mais maintenant encore, en vérité, votre main est levée pour le mal ; car, après avoir tué le Christ, vous n’en avez pas même le repentir ; vous nous haïssez, nous qui par lui croyons au Dieu et Père de l’univers, vous nous mettez à mort chaque fois que vous en obtenez le pouvoir ; sans cesse vous blasphémez contre lui et ses disciples, et cependant tous nous prions pour vous et tous les hommes sans exception comme notre Christ et Seigneur nous a appris à le faire lorsqu’il nous a ordonné de « prier même pour nos ennemis, d’aimer ceux qui nous haïssent et de bénir ceux qui maudissent » (Mt 5, 44). »
Cette citation est très informative, en effet elle permet de voir la vision de Justin sur les Juifs, cette vision est la vision des premiers chrétiens envers les juifs, en effet ont peut voir l'opposition entre juif et chrétiens dès le début du christianisme on retrouve cette vision dans le récit du martyre de Polycarpe de Smyrne :
«« Polycarpe a avoué qu’il est chrétien ! » La déclaration du héraut mit en fureur toute la foule des païens et des Juifs qui résidaient à Smyrne. Les cris éclatèrent : « C’est lui, le maître de l’Asie, le père des chrétiens, le fossoyeur de nos dieux, c’est lui qui incite les foules à ne plus sacrifier ni adorer ! »Au milieu de leurs hurlements, ils demandaient à l’asiarque Philippe de lâcher un lion sur Polycarpe. Mais il objecta qu’il n’en avait plus le droit, parce que les combats de fauves étaient clos. Alors d’une seule voix, ils réclamèrent que Polycarpe pérît par le feu. Il fallait en effet que s’accomplît la vision qui lui avait montré son oreiller en flammes, tandis qu’il priait, et qui lui avait arraché devant ses amis ce mot prophétique : « Il faut que je sois brûlé vif ». Les événements se précipitèrent. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, la foule se rua dans les ateliers et dans les bains pour ramasser du bois et des fagots. Les Juifs s’acquittaient de la besogne avec leur zèle habituel. Quand le bûcher fut prêt, le martyr retira lui-même tous ses vêtements, il détacha sa ceinture, puis commença à se déchausser, geste dont les fidèles le dispensaient toujours : dans l’impatience où ils étaient de toucher son corps, tous se précipitaient pour l’aider. Bien avant son martyre, la sainteté de sa conduite inspirait cette unanime révérence.»(Récit du martyre de saint Polycarpe).
Cette vision en soit est historique, en effet les premiers Chrétiens furent souvent martyrisés, ou mal traité dans la société Romaine ou dans la société Juive. Les exemples de Martyrs sont nombreux, ont peut citer Étienne ou encore les Martyrs de Lyon.
Mais il apparait chez les premiers Chrétiens cette idée que les Juifs en globalité sont responsables de la mort du christ, donc de Dieu, ainsi ils sont un peuple déicide. Il faut bien entendu enlever toute interprétation antisémite chez le premiers chrétiens, en effet il faut se plonger dans le contexte de l'époque ou les dirigeants religieux Juifs maltraitent les premiers chrétiens, de même qu'ils ont condamnés à mort le Christ, tout en manipulant le peuple Juif, qui par ignorance suit ses chefs. C'est la vision défendu par le catéchisme du concile de Trente qui précise (1re partie, chapitre 5, § 3) :
« Nous devons donc regarder comme coupables de cette horrible faute, ceux qui continuent à retomber dans leurs péchés. Puisque ce sont nos crimes qui ont fait subir à Notre-Seigneur Jésus-Christ le supplice de la Croix, à coup sûr, ceux qui se plongent dans les désordres et dans le mal crucifient de nouveau dans leur cœur, autant qu’il est en eux, le Fils de Dieu par leurs péchés, et Le couvrent de confusion. Et il faut le reconnaître, notre crime à nous dans ce cas est plus grand que celui des Juifs. Car eux, au témoignage de l’Apôtre, s’ils avaient connu le Roi de gloire, ils ne L’auraient jamais crucifié. Nous, au contraire, nous faisons profession de Le connaître. Et lorsque nous Le renions par nos actes, nous portons en quelque sorte sur Lui nos mains déicides. »
Reprit dans le Catéchisme de l’Église catholique promulgué en 1992 :
« En tenant compte de la complexité historique du procès de Jésus manifestée dans les récits évangéliques, et quel que puisse être le péché personnel des acteurs du procès (Judas, le Sanhédrin, Pilate) que seul Dieu connaît, on ne peut en attribuer la responsabilité à l'ensemble des Juifs de Jérusalem, malgré les cris d'une foule manipulée et les reproches globaux contenus dans les appels à la conversion après la Pentecôte. Jésus Lui-même en pardonnant sur la Croix et Pierre à sa suite ont fait droit "à l'ignorance" (Ac 3:17) des Juifs de Jérusalem et même de leurs chefs.»(n 597).
Malheureusement souvent mal interprété cette vision donna lieu à la naissance de l'antisémitisme.
Œuvre
Outre son martyre, dont le compte rendu du procès-verbal officiel de l'interrogatoire a été conservé, l'essentiel de ce que nous connaissons de sa vie provient de ses propres écrits (Clavis Patrum Graecorum 1073-1089).
Auteur fécond, on lui attribue une dizaine d'ouvrages (apologies, controverses). Justin est ainsi le premier à avoir exposé dans son ensemble la doctrine chrétienne et le rapport de la foi à la raison. Son style confus, ses digressions et certaines incohérences en font un auteur difficile à suivre ; quoi qu'il en soit son œuvre est majoritairement perdu ou connu par fragment ou citation. On lui a aussi prêté l'écriture de livres apologétiques du même genre mais qui lui sont postérieurs. Alain Le Boulluec lui attribue d'avoir inventé la notion d'« hérésie »
Outre son martyre, dont le compte rendu du procès-verbal officiel de l'interrogatoire a été conservé, l'essentiel de ce que nous connaissons de sa vie provient de ses propres écrits (Clavis Patrum Graecorum 1073-1089).
Auteur fécond, on lui attribue une dizaine d'ouvrages (apologies, controverses). Justin est ainsi le premier à avoir exposé dans son ensemble la doctrine chrétienne et le rapport de la foi à la raison. Son style confus, ses digressions et certaines incohérences en font un auteur difficile à suivre ; quoi qu'il en soit son œuvre est majoritairement perdu ou connu par fragment ou citation. On lui a aussi prêté l'écriture de livres apologétiques du même genre mais qui lui sont postérieurs. Alain Le Boulluec lui attribue d'avoir inventé la notion d'« hérésie »
Œuvres conservées :
grande apologie adressée à Antonin le Pieux et à ses fils adoptifs, au Sénat et au peuple romain (fourchette entre 148 et 154) ;
dialogue avec Tryphon (rédigé en Syro-Palestine, entre 150 et 155) ;
requête au Sénat dite deuxième apologie (après 160)
Les extraits d'un traité « De la Résurrection », conservés par les Sacra parallela de Jean Damascène lui sont attribués5.
Mention de ses œuvres et courtes citations :
Les extraits d'un traité « De la Résurrection », conservés par les Sacra parallela de Jean Damascène lui sont attribués5.
Mention de ses œuvres et courtes citations :
Irénée parle de son martyre et de Tatien en tant que son disciple (Haer. I., xxviii. 1). Il le cite à deux reprises (IV.,6,2, V.,26, 2), et est marqué par son influence ;
Tertullien en fait mention dans Adversus Valentinianos ;
tout comme Hippolyte de Rome et Méthode de Patare dans leurs écrits.
Eusèbe de Césarée dans son Histoire de l'Église en parle abondamment, cite en abrégé 2 Apologie,3 (Histoire ecclésiastique, IV, 16,3-6) et mentionne les ouvrages suivants:
la Première Apologie des Chrétiens, adressée vers 150 à l'empereur Antonin le Pieux ;
une suite Seconde Apologie adressée au Sénat ou peut-être à Marc Aurèle et Lucius Verus vers 155, beaucoup plus courte ;
Livres contre toutes les hérésies (perdu) ;
le Discours aux Grecs (perdu), une discussion avec les philosophes sur la nature des dieux ;
Exhortation aux Grecs (perdu) ;
le traité Sur la Monarchie de Dieu où sont mêlées les références aux autorités païennes et chrétiennes ;
Le Psalmiste (perdu) ;
Le traité Sur l'âme (perdu) ;
Le Dialogue avec Tryphon, écrit vers 160, longue discussion avec un juif instruit.
De la résurrection (Histoire ecclésiastique IV,18) - des fragments dans Sacra parallela en proviendraient.
Enfin, Méliton en cite un court fragment.
Autres ouvrages perdus :
Autres ouvrages perdus :
Explication sur l'Apocalypse ;
Contre Europhorias le Sophiste.
Wikipédia
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire