jeudi 16 mai 2013

Les années 100 (de 100 à 109) Histoire

Événements
101-102 et 105-106 : guerres de Rome contre les Daces. L’annexion de la Dacie apporte beaucoup d’or à Rome, ce qui permet de rétablir les finances.
 
 La bataille d'Adamclisi, hiver 101/102, représentée sur les reliefs de la colonne Trajane. Moulage de la frise de la colonne Trajane, exposé au Museo della Civiltà Romana, Rome. Bataille d'Adamclisi, hiver 101/102 Author User:Cassius Ahenobarbus

Les guerres daciques de Trajan sont deux campagnes militaires de l'empereur romain Trajan contre le royaume dace de Décébale en 101-102 et 105-106. Elles aboutissent, en l'an 106, à l'annexion du royaume dace et à la création d'une nouvelle province, la Dacie romaine
Une première guerre est engagée par Trajan pour venger les défaites subies quinze ans plus tôt par Domitien durant laquelle il entreprend de pénétrer dans le territoire dace pour intimider les Daces et peut-être dans le but de préparer une annexion. Après une contre-attaque en Mésie romaine des Daces et de leurs alliés, qui sont notamment vaincus à la bataille d'Adamclisi, le roi dace Décébale doit capituler mais préserve son pouvoir et la majorité de son territoire.
Une deuxième guerre se déclare quelques années plus tard suite à l'attaque des territoires daces sous contrôle romain et de la Mésie par Décébale. C’est à l’issue de cette deuxième guerre que le royaume dace est finalement annexé, Décébale s'étant suicidé, et la province de Dacie romaine est créée.

106 : Rome annexe Pétra.
Pétra, de son nom sémitique Reqem ou Raqmu (« la Bariolée »), est une ancienne cité de l'actuelle Jordanie située dans le Wadi Rum.
Créée dans l'Antiquité vers la fin du VIIIe siècle av. J.-C. par les Édomites, elle est ensuite occupée vers le VIe siècle av. J.-C. par les Nabatéens qui la font prospérer grâce à sa position sur la route des caravanes transportant l'encens, les épices et d'autres produits précieux entre l'Égypte, la Syrie, l'Arabie du Sud et la Méditerranée. Vers le VIIIe siècle, la modification des routes commerciales et les séismes entraînent l'abandon progressif de la ville par ses habitants. Pétra a abrité à son apogée jusqu'à vingt-cinq mille habitants. Tombé dans l'oubli à l'époque moderne, le site est redécouvert par le monde occidental grâce à l'explorateur suisse Jean Louis Burckhardt en 1812.

La Khazneh, le plus célèbre des monuments de Pétra. Attribution: Gary Jones at the English language Wikipedia 

Les nombreux bâtiments, dont les façades monumentales sont directement taillées dans la roche, en font un ensemble monumental et unique qui, depuis le 6 décembre 1985, est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. La zone autour du site est également, depuis 1993, un parc national archéologique.
Personnalités significatives

Alexandre Ier (pape)
Alexandre Ier est le sixième évêque de Rome, de 107 à 116, et le cinquième successeur de saint Pierre selon la tradition catholique. Il est considéré comme saint par les Églises catholique et orthodoxes. Il est fêté le 3 mai, ou le 16 mars dans certaines Églises d'Orient.

 Pape Alexander I Source: http://www.catholic-forum.com/saints/sainta84.jpg Cette image est dans le domaine public car son copyright a expiré.
Selon une tradition existant dans l'Église romaine à la fin du Ve siècle, et consignée dans le Liber Pontificalis, il a subi le martyre par décapitation sur la Via Nomentana, à Rome, le 3 mai. La même tradition fait de lui un Romain de naissance qui a dirigé l'Église sous le règne de Trajan (98-117). De même, elle lui attribue, mais de façon peu précise, l'insertion dans le canon du Qui Pridie, ou des paroles commémoratives de l'institution de l'Eucharistie, qui sont certainement primitives et originales dans la Messe.
Il aurait aussi introduit l'usage de l'eau bénite mélangée à du sel pour purifier les maisons chrétiennes des mauvaises influences. Duchesne (Lib. Pont., I, 127) attire l'attention sur la persistance de cette coutume romaine primitive au moyen d'une bénédiction dans le sacramentaire gélasien qui rappelle avec force la prière Asperges au début de la messe.
Apollodore de Damas
Apollodore de Damas, était un architecte Syrien, né à Damas (entre 50 et 60 après J.-C. et décédé en 129 ou 130).

 Vue aérienne du forum de Trajan Source: photo by Markus Bernet, 07/13/2004

Il fut appelé à Rome par l'empereur Trajan en 92. Il resta ingénieur et architecte de l'empereur jusqu'à la mort de ce dernier en 117. Il était aussi sculpteur et auteur de traités techniques, notamment sur les machines de guerre.
Selon la tradition, l'empereur Hadrien l'aurait condamné à mort pour s'être moqué de plans qu'il avait élaborés.

Décébale (les années 80)

Kanishka
Kanishka Ier est le souverain le plus connu de l'Empire kouchan. Les dates de son règne sont encore l'objet de controverses. Peut-être 127 - 147 environ. Mais ce règne favorisa l’expansion du bouddhisme et l'essor de l'art gréco-bouddhique du Gandhara, où le Bouddha, autrefois représenté sous forme symbolique (roue, empreinte des pieds), prit ponctuellement la forme de Zeus. Les talibans ont détruit en 2000 une statue le représentant, une pièce unique du musée de Kaboul

Detail of Kanishka, surrounded by the Iranian Sun-God and Moon-God, on the Kanishka casket. British Museum.See also Image:KanishkaCasket.JPG Personal photograph 2005,

Kanishka, fils de Vima Kadphisès, est un grand conquérant et un sage administrateur. Il règne sur un vaste empire, de l’Asie centrale à la principauté de Bénarès. Il porte à la fois le titre indien de « maharadjah » (« grand roi »), iranien de « Roi des Rois », et chinois de « Fils du Ciel ». Sa capitale est à Purushapura (Peshawar).
Kanishka est considéré comme un protecteur du bouddhisme. C’est à cette époque que cette religion commence à se propager en Asie centrale puis en Extrême-Orient. Il honore cependant d’autres religions, comme le zoroastrisme, le mithraïsme et la religion grecque. Pour régler les conflits entre les différentes écoles bouddhistes, Kanishka convoqua un grand concile bouddhique à Kunnavala Vihara au Kashmir. Un nouveau canon allait être défini : le Mahāyāna (grand véhicule), où il faut entendre véhicule au sens de : moyen de progresser vers.... 

Pline le Jeune
Pline le Jeune (en latin Caius Plinius Caecilius Secundus) est un écrivain et homme politique romain né autour de 61 à Côme dans le nord de l'Italie et mort autour de 114, sûrement dans la région de Bithynie. Il vécut ainsi sous les règnes de six empereurs successifs : Néron,Vespasien, Titus, Domitien, Nerva et Trajan.

Statue de Pline Le Jeune sur la façade de la cathédrale de Santa Maria Maggiore à Côme Author Wolfgang Sauber

Le Panégyrique de Trajan
Publié le 1er octobre 100, ce panégyrique est une œuvre de circonstance. Il était en effet de tradition de remercier le princeps l’année où l’on était nommé consul. Le texte qui nous est parvenu fait suite à la nomination, par Trajan, de Pline le Jeune en tant que consul.
Tacite (voir années 90)

Trajan (voir années 90)

Économie et société
Teotihuacan au centre du Mexique atteint la population de 50 000 habitants.

 Cité préhispanique de Teotihuacan Vue sur la chaussée des Morts depuis la pyramide de la Lune This work has been released into the public domain by its author, Jackhynes at the English Wikipedia project.
Trajan, pour maintenir l’essor du port d’Alexandrie, fait rouvrir le canal Nil-mer Rouge.

 Premier canal de Suez creusé par le pharaon Sesostris Ier en 1960 av. JC Inspirée d'une carte du livre Suez & Panama de Benoît Heimermann aux édition Arthaud Author Annie Brocolie

Trajan commence la réforme systématique de l’administration de l’empire romain, continuée sous Hadrien, qui se traduit par une augmentation considérable du nombre des fonctionnaires.
Trajan mène une politique destinée à restaurer l’ancienne suprématie économique de l’Italie. Dans l’Empire, il s’efforce de développer l’urbanisation et de surveiller les finances des municipalités.
L’armée romaine, à son apogée, compte 30 légions (environ 180 000 légionnaires), 14 cohortes prétoriennes et urbaines (10 000 hommes), 7 cohortes de vigiles, environ 470 unités de supplétifs (symmachiarii, 300 000 hommes), soit au total 500 000 hommes, ce qui en fait la plus importante armée permanente de l'Histoire jusqu'à Napoléon Ier.

Wikipédia

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