vendredi 3 août 2012

Les années 710 (de 710 à 719) Culture

Inventions, découvertes, introductions
Début de la période Nara au Japon. Les bâtiments de Fujiwara-kyō sont démontés. Le palais impérial est reconstruit.

Maquette du palais impérial d'Heijō-kyō (Nara) Cette œuvre a été placée dans le domaine public par son auteur, I, Wikiwikiyarou.

Le temple familial des Fujiwara Kōfuku-ji est déplacé à Nara (capitale impériale entre 710 et 740, puis entre 745 et 784, alors appelée Heijō-kyō) par Fujiwara no Fuhito dont l'influence à la cour s'accroit.

Tokondo (Japan's National Treasure) and Five-storied pagoda (Japan's National Treasure) of Kofukuji in Nara, Nara prefecture, Japan Attribution : 663highland/Wikimédia Commons

Nara fut pendant le VIIIe siècle la capitale du Japon, sous le nom de Heijō-kyō (ou Heizei-kyō), depuis sa fondation en 710 (lors de l'accès au trône de l'impératrice Gemmei), jusqu'en 784, c'est-à-dire durant l'époque de Nara.

Une vue de la ville avec le Todai-ji à droite Attribution : OhMyDeer/Wikimédia Commons

Elle représenta la première véritable capitale fixe du pays. Avant 710, les capitales se déplaçaient de royaume en royaume. En effet, selon les anciennes conceptions du shintoïsme, la mort constituait l'impureté la plus grave. Lorsqu'il s'agissait de la mort du souverain, alors l'impureté frappait la capitale ; il fallait donc détruire les palais et les reconstruire ailleurs. Au début du VIIIe siècle, on comprit qu'il fallait créer un centre plus durable pour le gouvernement et l'administration de l'État.

Apparition au Japon d'un système d'écriture selon un modèle indien.

Apparition au Japon de la coutume d'appréciation des fleurs (Hanami).

On the Sumida Embankment in the Eastern Capital, two bijin walking under Cherry blossom. A distant view of Fuji san in the background.Source: http://visipix.com/search/search.php?q=Hiroshige&Submit=Search&u=2&userid=1616934267&l=en&searchtype=word&searchmethod=keyword&jump_to= Wikimédia Commons

Le hanami (花見?, littéralement, « regarder les fleurs »), ou o-hanami avec préfixe honorifique, est la coutume traditionnelle japonaise d'apprécier la beauté des fleurs, principalement les fleurs de cerisier (sakura). À partir de fin mars ou début avril, les sakura entrent en pleine floraison partout dans le Japon.

Woman seated under a cherry blossoms Utagawa Kuniyoshi (1797–1861) http://visipix.com/search/search.php?userid=1616934267&q=%272aAuthors/K/Kuniyoshi%201797-1861%2C%20Utagawa%2C%20Japan%27&s=11&l=en&u=2&ub=1&k=1 Wikimédia Commons

De nos jours, le hanami se résume souvent à profiter de cette saison pour pique-niquer, discuter, chanter sous les cerisiers en fleur. Cette coutume est au printemps ce que momijigari, l'observation de kōyō (le changement de couleur des feuilles), est à l'automne.

Hanami aux pieds du château de Himeji Hanami at Himeji Castle in Himeji, Hyogo prefecture, Japan Wikimédia Commons

En Chine, fondation d'un institut scientifique, l'académie Hanlin (718).
L' académie Hanlin (翰林院, pinyin: Hànlín Yuàn, littéralement "pinceau forêt institut") est fondée comme institut scientifique en Chine en 718 pendant le règne de l'empereur Tang Xuanzong durant la dynastie Tang. Après sa réforme en 725, elle est utilisée dans le choix des hauts fonctionnaires.
C'était une institution qui devait effectuer des tâches littéraires et de secrétariat pour la cour. Seuls les lettrés les plus érudits pouvaient prétendre y être nommés. Une des tâches principales était l'interprétation des classiques Confucéens. Cela formait la base des examens qui permettaient d'accéder aux plus hauts niveaux de l'administration.

712 Fin de la rédaction du Kojiki (Récits des choses anciennes), le plus ancien livre connu relatant l'histoire mythique du Japon.
Le Kojiki (古事記?, litt. « Chronique des faits anciens ») est un recueil de mythes concernant l’origine des îles formant le Japon et des dieux (神, kami?). Avec le Nihon Shoki, les légendes contenues dans le Kojiki ont inspiré beaucoup de pratiques et de croyances du shintoïsme. Il est généralement considéré comme le plus ancien écrit japonais existant encore de nos jours.
Le Kojiki est une compilation des récits du conteur Hieda no Are (稗田阿礼?) par le chroniqueur Ō no Yasumaro (太安万侶?) sur l'ordre de l'impératrice Gemmei (元明天皇?). Il lui fut offert en 712.

Politique de conversion à l'Islam dans l'empire arabe sous le règne du calife omeyyade Umar II (717-720). Réforme fiscale : les mawâlî, comme les autres musulmans, sont exemptés de la jiz'ya et astreint au seul paiement de la zakât. L’impôt foncier (kharâdj) est désormais attaché à la terre et non plus à son possesseur dont le statut peut changer sans entraîner de conséquences fiscales. Un recensement des terres est entrepris.

Al-Akhtal (الأخطل) de son nom complet Ghiyath ibn Ghawth al-Taghlibi al-Akhtal (غياث بن غوث التغلبي) (né en 640, mort en 710) était l'un des plus importants poètes de l'époque Omeyyade.
Un jour, le calife Abd al-Malik l'invita dans son palais pour entendre un de ses poèmes, après avoir demandé au calife quatre verres de vin, il se lance dans la récitation de son poème,
« C'est lui, le calife de Dieu. De lui nous attendons la pluie... Les descendants d'Umayya sont les soutiens de la justice, amis de l'honneur, magnanimes ; quand le danger les menace, ils l'attendent de pied ferme. Leur haute fortune ne les enfle pas : d'autres s'en seraient prévalus. Terribles dans leur colère, tant qu'on leur résiste, ils sont les plus cléments des hommes après la victoire (...) plus prompts que les vents à secourir les malheureux qui les implorent. »
Ce poème lui a valu le titre de "plus grand poète des Arabes". Beaucoup de calife Abbasside ont enviés Abd al-Malik pour ce poème.
À propos d'Ahtal, le fondateur de la dynastie Abbasside, Al-Mansur, a déclaré « Quel poète pourrait, en me louant, égaler les vers du fils de la chrétienne louant les Umayyades. »
Il ne reste des œuvres d'Akhtal qu'environ 2000 vers.

La culture de la canne à sucre arrive en Égypte par l'Inde et la Syrie.

Al-Samh gouverneur de Cordoue (fin en 721). Il fait reconstruire en pierre le pont romain de Cordoue sur le Guadalquivir et fait restaurer l’enceinte.

Pont romain sur le Guadalquivir à Cordoue Author: Krahvogl ? Wikimédia Commons

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