mardi 2 juillet 2013

Les années 460 (de 460 à 469) Culture

Art et culture

Le prêtre marseillais Gennadius commence la rédaction des 82 chapitre de De Viris Illustribus (467-469)3.
Gennadius de Marseille, aussi connu sous le nom de Gennadius Scholasticus, mort vers 496, est un prêtre catholique et un historien du Ve siècle.
Son œuvre la plus connue est le De Viris Illustribus ("des hommes illustres"), une biographie de plus de 90 chrétiens contemporains.
En raison de l'éloge qu'il fait de plusieurs personnalités semipélagiennes dans le De viris, on suppose que Gennadius était lui-même partisan de ce courant théologique (Pélage lui-même, mais aussi Julien d'Éclane).

Claudien Mamert publie en 469 « De Statu Animae » (« Sur le statut de l'âme »), contre les erreurs de Fauste de Riez, dédicacé à son ami Sidoine Apollinaire.
Claudien Mamert (Mamertus Claudianus ) est un philosophe et théologien gallo-romain de la fin du Ve siècle. Contemporain et ami de Sidoine Apollinaire, qui le décrit comme un disciple de Platon qui ne se distinguerait en rien des autres platoniciens, sinon par sa foi de chrétien. Il fait le lien, dans l'Occident latin, entre Augustin et Boèce.
Claudien Mamert est surtout connu pour son ouvrage De statu animae (en trois livres, paru vers 468-470), qu'il a dédié à Sidoine Apollinaire. Dans une lettre, Sidoine parle de Claudien Mamert en ces termes
- Traduction : Mamertus Claudianus, le plus habile philosophe des chrétiens, le premier de tous les savants, a pris soin d’enrichir et d’orner de tous les membres, de toutes les parties, de tous les secrets de la philosophie profane, un livre remarquable sur la Nature de l’âme, et en trois volumes, où il prouve que les neuf Muses ne sont point des femmes, mais les sciences personnifiées.
Le De statu animae
Le peu de cas que nous faisons aujourd'hui de cet ouvrage ne doit pas faire oublier qu'il a été pendant la presque totalité du Moyen Âge un des classiques de la psychologie (des ouvrages portant sur l'âme). Cassiodore s'en inspire dans son De Anima et Abélard au XIIe siècle le cite régulièrement.

Début des travaux des grottes de Yungang dans le Shanxi.

Buddhist paintings. Yungang Grottoes, near Datong, Shanxi province, China. Attribution: Felix Andrews (Floybix)/Wikimédia Commons

Smaller statue in Yungang Grottoes, Datong, China.Attribution: Sfu/Wikimédia Commons

Les grottes de Yungang (云冈石窟 yúngāng shíkū), près de Datong dans la province de Shanxi en Chine, sont l'un des plus célèbres sites anciens de sculpture. On compte 252 grottes pour environ 51 000 statues, aménagées entre les Ve et VIe siècles. Les cinq grottes aménagées par Tan Yao sont considérées comme un chef d'œuvre classique du premier apogée de l'art rupestre bouddhique en Chine.

China - Yungang Grottoes 3 Uploaded by russavia Attribution: McKay Savage from London, UK/Wikimédia Commons

Yungang Grottoes, Datong, China. Attribution: Marcin Białek/Wikimédia Commons

Le style combine à la fois les formes de l'art traditionnel chinois et des influences étrangères : après avoir traversé la Perse, le style hellénistique est parvenu dans le Gandhara, au nord de l’Inde actuelle où il s’est fondu dans les traditions locales. De là, le bouddhisme a été exporté par les marchands le long de la route de la soie jusqu’en Chine.

Églises Saint Jean-Baptiste de Stoudios à Constantinople.

St. John Stoudios (Imrahor) Monastery, built in 462 AD, is one of the oldest surviving Byzantine churches in Istanbul (Constantinople).Wikimédia Commons

Le monastère du Stoudion ou monastère de Stoudios était un établissement religieux de Constantinople fondé vers 460 par un bienfaiteur privé du nom de Studius (latin) ou Stoudios (grec), un aristocrate qui fut consul pour l'année 454. Il était placé sous le vocable de saint Jean Baptiste (son nom complet est donc « monastère Saint-Jean-Baptiste de Stoudios »). Il était situé à l'extrême sud-ouest de la ville byzantine, dans le quartier de Psamathia, non loin du Mur de Théodose et de la mer de Marmara. Ses moines étaient appelés « studites » ou « stoudites »..


Byzantinai meletai topographikai (1877) http://www.archive.org/details/vyzantinaimelet00unkngoog Author: Paspatēs, Alexandros Geōrgiou, 1814-1891. [from old catalog] Subject: Inscriptions, Greek Year: 1877 Possible copyright status: NOT_IN_COPYRIGHT Language: English Digitizing sponsor: Google Book contributor: Oxford University This work first published in the Ottoman Empire is now in the public domain 

Il est possible que cette église ait été construite à l'origine pour recevoir comme relique la tête de saint Jean Baptiste qu'on pensait avoir retrouvée à Émèse en 453, mais la translation ne se fit pas. Quelques années plus tard, Stoudios installa dans des bâtiments conventuels élevés près de l'église un groupe de « moines sans sommeil » (Άκοίμητοι ou Acémètes), qui se relayaient en trois équipes pour assurer un service divin perpétuel.

11th-century Byzantine miniature representing en:Studion Monastery. Menologion of Basil II Original uploader was Ghirlandajo at en.wikipedia PD-ART.

Ce premier établissement exista sans doute jusqu'à l'époque de la persécution anti-monastique de Constantin V (766-775).

Wikipédia

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