jeudi 30 mai 2013

Les années 190 (de 190 à 199) Histoire

Événements
192-193 : guerre civile dans l'empire romain à la mort de Commode. Septime Sévère prend le pouvoir et fonde la dynastie des Sévères.

 Buste en armure avec paludamentum de Septime Sévère, empereur romain (193-211 ap. J.-C.), type de Sérapis. Marbre grec (tête) et albâtre vert (buste, n'appartient pas à la tête), probablement posthume.Musée du Capitole Source/Photographe     antmoose (4 juin 2005) at http://flickr.com/photos/antmoose/17433741/Wikipédia Commons

195-198 : guerre de Septime Sévère contre les Parthes en Mésopotamie.
Suite à l'assassinat de Commode en 192 un guerre civile éclate entre Didius Julianus, Pescennius Niger et Septime Sévère. En Orient, Pescennius Niger, légat de Syrie, refuse d'acclamer Septime Sévère. Son armée le proclame empereur le 9 avril. Il est bientôt soutenu par l'Égypte. Il représente un triple danger : militaire car il possède 9 légions, économique grâce à l'appui de l'Égypte et diplomatique avec les appuis que lui proposent les souverains parthes. Septime Sévère réagit avec célérité, quitte Rome en juillet 193 et se déplace en Orient. Il assiège Byzance enlevée par Pescennius Niger (elle ne capitule qu'en 195 après deux ans de siège), puis remporte deux victoires sur son compétiteur à Cyzique, fin 193, puis à Nicée au début de 194. Il obtient alors le ralliement de l'Égypte, de l'Arabie et de la Syrie. La bataille décisive a lieu à Issus au printemps 194. Pescennius Niger se réfugie à Antioche, qui est bientôt investie par les troupes de Septime Sévère, et s'enfuit probablement vers le royaume parthe. Capturé il est exécuté.

196-204 : le général Cao Cao se rend maître du bassin du Huang He et du Nord de la Chine.

L'empereur Cao Cao, selon une gravure d'époque Ming Author: Wang Qi (1529 - 1612) Domaine publique

Le Huang He, ou fleuve Jaune, (黃河 pinyin Huáng Hé) est le deuxième plus long fleuve de Chine, après le Yangzi Jiang. Long de 5 464 km, il se jette dans le golfe de Bohai, dans la mer Jaune.
Son nom lui vient de sa forte turbidité, car il charrie de grandes quantités d'alluvions (lœss, limons) qui fertilisent la grande plaine du Nord de la Chine.
En tibétain, il se nomme རྨ་ཆུ་ rMa chu, « le fleuve du paon ».

Masque de Cao Cao Mask of Cao Cao, Qing Dynasty, produced at Anshun, Guizhou; photoed by Mountain, at Shanghai Museum/Wikipédia Commons

197 : bataille de Lugdunum.
L'armée d'Albinus fait retraite vers Lugdunum et celle de Sévère la suit. La bataille frontale et décisive commence le 11e jour avant les calendes de mars (19 février 197). D’après tous les narrateurs, l’issue de la bataille est longtemps incertaine. Selon Dion Cassius l’aile gauche d’Albinus en se reliant est immédiatement attaquée par les soldats de Sévère. De son côté, l’aile droite en feignant une attaque pour lancer ses traits mais en se repliant attire les sévériens dans un secteur piégé de tranchées dissimulées où ils tombent en désordre et commencent à se faire massacrer. 

Balles de fronde trouvées à Lyon, peut-être en relation avec la bataille de Lyon de 197 - Musée gallo-romain de Fourvière - Lyon France.Author: Ursus/Wikipédia Commons

Le cours de la bataille est renversé par l’intervention décisive de la cavalerie de Laetus qui contre-attaque de flanc les troupes d’Albinus. Celles-ci se croyant victorieuses ne sont plus en ordre de bataille et se débandent après une brève résistance. Les troupes de Sévère les poursuivent jusqu’à Lugdunum (Lyon) et les massacrent dans le cul-de-sac que constitue le confluent de la Saône et du Rhône. Hérodien et Dion Cassius insinuent tous deux que Laetus aurait attendu pour intervenir que l’affaire tourne mal pour Sévère, dans l’espoir de se faire proclamer empereur à sa place.
À la suite de ce conflit, le pouvoir de Septime Sévère est définitivement établi. La répression frappe en Gaule et en Espagne ceux qui ont aidé Albinus, à Rome les sénateurs qui l'ont soutenu, trahis par les lettres saisies dans les archives d’Albinus.
La XIIIe cohorte urbaine basée à Lugdunum et dispersée dans la bataille ne fut pas reconstituée. Sévère remplaça cette garnison par des détachements prélevées sur les quatre légions du Rhin, récompensant leur fidélité par des affectations de tout repos.
À la suite de cette révolte, les forces romaines en Bretagne sont affaiblies, ce qui entraînera des incursions, des soulèvements et un retrait des romains du Mur d'Antonin vers le Mur d'Hadrien plus au sud. C'est en réprimant un de ces soulèvements que Sévère meurt près de la ville actuelle d'York le 4 février 211 à quelques semaines du 14e anniversaire de sa victoire de Lugdunum.
197-198 : Septime Sévère lève le siège de Nisibe entrepris par Vologèse V, puis reprend Babylone, Séleucie du Tigre et la capitale des Parthes Ctésiphon. Il vainc les Parthes, le prince d’Adiabène et les Arabes (Siège de Hatra, en Haute Mésopotamie). Il étend l’empire romain jusqu’à Ninive. La Mésopotamie est partagée en deux provinces romaines, les provinces de Mésopotamie et d’Osroène au-delà de l’Euphrate.

Début de l'apogée de l'Afrique romaine sous les Sévères (fin en 235). Carthage, Utique et Lepcis Magna, reçoivent sous Septime Sévère ou sous Caracalla le droit italique, qui leur donne l'ensemble des avantages fiscaux de l'Italie.
L’Africa sous les Sévères
L'accession au pouvoir de Septime Sévère, empereur d’origine africaine, fils de Leptis Magna, « nouvel Hannibal sur le trône des Césars » joua un rôle majeur dans le développement de l'Afrique romaine.
L'empereur, ainsi que son fils Caracalla, sont les artisans d'une politique municipale déterminée. Les grandes familles lepcitaines accèdent au laticlave.

Mosaïque dite de Virgile et les Muses, expression de la latinité à l'œuvre dans l'art africain. Virgile, entouré de Clio et Melpomène, tient un volumen où l'on peut lire le huitième vers de l'Énéide
Mosaïque découverte à Hadrumète en 1895, datée du début du IIIe siècle - conservée au Musée du Bardo, Tunis.Attribution: I, Cybjorg/Wikipédia Commons

L'expansion territoriale se poursuit. La province de Numidie est rendue autonome avant 200 - mettant fin à la situation étrange où légat et proconsul se côtoyaient au sein d'une même province - et le limes progresse vers le sud et l'ouest. Les hauts plateaux de la Césarienne font l'objet d'un contrôle accru et tout particulièrement les points d'eaux et les axes de transhumance.
Sur le plan économique, les campagnes et leurs castellae connaissent une certaine prospérité et le réseau routier se développe. L'huile africaine est exportée sur tout le marché méditerranéen et la Tripolitaine s'ouvre au commerce agricole.
L'enrichissement général des provinces devait stimuler l'évergétisme et le développement urbain. Enfin, la croissance démographique est forte et l'Afrique compte à la fin du Haut Empire entre 7 à 8 millions d'âmes.
Sous le règne de Karikala (v. 190), les Chola prédominent dans l’extrême sud de l’Inde (côte de Coromandel). Ils commercent avec l’étranger par leur port de Puhar (en). Les successeurs de Karikala, divisés, ne peuvent garder le royaume conquis et les Chera domineront le pays dravidien.
Karikala Chola (tamoul : கரிகால சோழன்), le roi le plus célèbre de l’ancienne dynastie Chola du pays tamoul en Inde méridionale était le fils d'Ilancēṭcenni Chola et régnait entre le Ier siècle et le IIe siècle. Il est également connu, au travers de la littérature du Sangam, sous les noms de Karikala Peruvallattan (கரிகால பெருவளத்தான்) et Thirumavalavan (திருமாவளவன்).
Les Chola sont une dynastie très ancienne du sud de l'Inde, mentionnée dans le Mahābhārata, et qui a donné son nom à la côte de Coromandel (d'après Chola mandalam, « le pays des Chola ») au Tamil Nadu. On sait peu de choses des premiers Chola, dont la tradition et la littérature nous ont transmis quelques noms et dates approximatives :
Les Chera est une des trois dynasties dravidiennes de l'antiquité indienne, les deux autres étant les Chola qui règnent sur la côte de Coromandel et les Pândya occupant le sud du Dravida, qui dominent une grande partie de l'histoire du sud de l'Inde et qui sont en conflit quasi perpétuel pour assurer leur prédominance. Ses rois appartenaient à la tribu des Vânavar, peut-être le Vanara ou peuple des singes du Rāmāyana.
Après la défaite d'Albinus, la Bretagne, comme la Syrie, est partagée en deux provinces, Bretagne inférieure (capitale Eburacum) et Bretagne supérieure (capitale Deva), le long de la ligne allant de la Severn à la Humber. Septime Sévère abandonne le mur d'Antonin pour revenir à la ligne d’Hadrien dont il remanie et améliore les défenses.
La ville d'York se trouve dans le nord de l'Angleterre, à la confluence de deux rivières : l'Ouse et la Foss. Fondée par les Romains sous le nom d'Eboracum, elle fut la capitale de la province de Bretagne inférieure, puis des royaumes de Northumbrie, sous l'ancien noms d'Eoferwic, puis du royaume Viking Jorvik.
Pendant plus de 300 ans, la Chester romaine, ou Deva ainsi qu'elle était appelée à l'époque, était une ville de garnison, une forteresse légionnaire à l'extrême nord-ouest de l'Empire. Vers 74-75 avant J.-C., la forteresse fut établie sur un éperon rocheux dominant la Dee, une rivière à marées qui ouvrait l'accès à la mer et offrait un port abrité dans l'estuaire tout proche. De cet endroit, la flotte romaine contrôlait la mer d'Irlande et pouvait approvisionner l'extrémité ouest du mur d'Hadrien, à environ 180 km au nord. La garnison comptait environ 6 000 hommes et un établissement commercial se développa à l'extérieur des murs, le long de la route de l'est. Une source située à Boughton, à 1,5 km vers l'est, approvisionnait Deva en eau fraîche au moyen d'une canalisation souterraine en céramique. L'amphithéâtre de Chester dominait la partie sud-est de la forteresse, dressant ses murs impressionnants au-dessus de la rivière, un point de repère pour les voyageurs venant du sud, de l'est et de l'ouest, et un symbole de la puissance et de la domination romaines.

Reconstitution de Deva Victrix, la forteresse romaine Author: Łukasz Nurczyński/Wikipédia Commons

Pendant l’occupation romaine, qui s’est étendue du Ier siècle jusqu’au début du Ve siècle de notre ère, Chester servait de quartier général à l’une des trois légions romaines qui stationnaient dans la province romaine de Bretagne.
Personnages significatifs

Cao Cao
Cao Cao (155 à Bozhou - 15 mars 220 à Luoyang) ou Ts’ao Ts’ao , de son prénom social Mengde, était un seigneur de guerre, écrivain et poète de la fin de la dynastie Han en Chine antique.

Une illustration du chapitre 21 du roman Les Trois Royaumes : En chauffant du vin, Cao Cao discute des héros. Cao Cao (à l'extrême droite) proclame à Liu Bei : « Dans tout l'Empire, il n'y a d'autre véritable héros que vous et moi. ». Liu Bei lâche ses baguettes de surprise, croyant que Cao Cao a deviné ses ambitions politiques et son implication dans le complot de Dong Cheng.c.a. 15 century Auteur anonyme Domaine publique

Premier ministre du dernier empereur de la dynastie Han, il se rend maître de tout le nord de la Chine et établit les fondations du royaume de Wei dont il recevra à titre posthume le nom d'empereur Wu. Surnommé le « Héros du chaos », il est l'auteur de nombreux livres portant sur la stratégie et la tactique militaire et est l'un des commentateurs traditionnels de L'Art de la guerre de Sun Zi. En tant que poète, il est avec ses fils Cao Pi et Cao Zhi la figure de proue du style dit jian'an (du nom de l'ère jian'an).
À l'instar du Cardinal de Richelieu dans Les Trois Mousquetaires, le roman de Luo Guanzhong Les Trois Royaumes, ainsi que le théâtre et l'opéra chinois contribuèrent à faire de Cao Cao dans la tradition populaire l'archétype du ministre félon et machiavélique.
Cao Cao est connu au Japon sous le nom de Sōsō Mōtoku, et en Corée sous celui de Jojo Maengdeog.
Clodius Albinus (voir les années 180)

Commode (empereur) (voir les années 180)

Didius Julianus
Didius Julianus (Marcus Didius Severus Iulianus) (133 ou 137 – 193) est un empereur romain qui régna du 28 mars au 1er juin 193.
Lorsque l'empereur Pertinax est assassiné par la garde prétorienne Didius Julianus, poussé par ses proches, revendique le trône. Il se rend au camp des prétoriens, mais se heurte au beau-père de Pertinax, Titus Flavius Sulpicianus, qui revendique aussi l'empire. Les prétoriens poussent alors chacun des deux prétendants à enchérir sur leurs futurs bienfaits. Julianus l'emporte en promettant à chaque soldat de la garde 25 000 sesterces. Cet épisode fut par la suite considéré comme particulièrement honteux, l'empire paraissant avoir été mis aux enchères par ses soldats. Le Sénat, menacé par les militaires, le nomme empereur, et sa femme et sa fille reçoivent le titre d'« Auguste ».
Sesterce de Didius Julianus, empereur romain Attribution: Classical Numismatic Group, Inc. http://www.cngcoins.com

Rapidement Julianus se révèle très impopulaire, et la foule le conspue lorsqu'il se présente au cirque. Trois généraux (Pescennius Niger en Syrie, Clodius Albinus en Grande-Bretagne et Septime Sévère en Pannonie) entrent rapidement en rébellion. Septime Sévère marche sur Rome, le renverse et le fait décapiter le 1er juin 193. Puis il dissout la garde prétorienne et fait exécuter les assassins de Pertinax. S'ensuit une guerre civile qui dure jusqu'en 197.
Dong Zhuo (voir les années 180)

Han Xiandi
L'empereur Xiandi (181-234, règne 189-220) était le dernier empereur de la dynastie chinoise Han. Il fut forcé à abdiquer en faveur de Cao Pi et fut nommé Duc de Shanyang ("Shanyang gong").
L'empereur Xian était le fils de l'empereur Ling et le frère de l'empereur Liu Bian (plus connu ensuite sous le nom de Prince de Hongnong). Il fut placé sur le trône en 189, après que Dong Zhuo eut évincé son frère. Les circonstances d'accession au trône ont laissé penser aux autres seigneurs que Dong possédait réellement le contrôle de l'empire. Toutefois, après l'assassinat de Dong Zhuo en 192, l'Empereur Xian se retrouva isolé à Luoyang lorsque les seigneurs de guerre reconnaissaient son autorité officiellement, sans pour autant lui envoyer aucune aide. Finalement, l'Empereur Xian passa sous le contrôle de Cao Cao à partir de 196, qui l'utilisa pour émettre des décrets à son bénéfice au nom de l'Empereur Xian. Ceux-ci furent une grande aide dans la quête de réunification de l'empire menée par Cao Cao, jusqu'à la défaite contre Sun Quan et Liu Bei lors de la bataille de la Falaise rouge, qui conduisit l'empire à être divisé en trois royaumes. En 220, la dynastie Han a été finalement renversée par le fils de Cao Cao, Cao Pi, mettant fin à plus de 400 ans de règne de la dynastie Han et laissant place à la période des Trois Royaumes.

Cao Cao fait exécuter la fille de Dong Zhuo, épouse impériale The picture above is a print from a Qing Dynasty edition of Luo Guanzhongs Romance of the Three Kingdoms Domaine publique

Bien que l'empereur fût rétrogradé à un rang de noblesse (Duc de Shanyang), il vivait dans le confort et jouissait de traitements de faveur. L'empereur Xian mourra en 234, quatorze ans après la chute de la dynastie, à l'âge de 53 ans.
Irénée de Lyon (voir les années 180)

Pertinax (voir les années 170)

Pescennius Niger
Caius Pescennius Niger Justus (v. 140 - 194) est un usurpateur romain d'avril 193 à sa mort, en 194.
Début avril 193 à Rome, les prétoriens mettent le titre d'Empereur aux enchères après avoir assassiné l'empereur légitime Pertinax. Opposées à cette révolution de palais, les légions de Syrie acclament Pescennius, mais en même temps Septime Sévère est proclamé par les légions de Pannonie et Clodius Albinus par celles de Bretagne. Les légions de Cappadoce, d'Arabie et d'Égypte suivent celles de Syrie et se rallient à Pescennius, ainsi que les rois parthe et arménien.

Denier de Pescennius Niger. Attribution: Classical Numismatic Group, Inc. http://www.cngcoins.com

Septime Sévère, après s'être imposé à Rome et avoir neutralisé Clodius Albinus en lui décernant le titre de César, part en campagne pour éliminer son rival, qui commet l'erreur de demeurer à Antioche. Si les troupes de Pescennius sont nombreuses, elles sont bien moins expérimentées et endurantes que celles de Sévère. En juin 193, Sévère assiège Byzance, puis passe en Asie mineure et bat Pescennius Niger plusieurs fois, force le passage des Monts Taurus à Issos. Antioche est mise à sac, tandis que les autres villes d'Orient se rallient à Sévère. Pescennius tente de se réfugier chez les Parthes. Rattrapé, il est décapité à Cyzique.
Septime Sévère (voir les années 180)

Victor Ier (voir les années 180)

Zhang Lu (seigneur de la guerre)
Zhang Lu 張魯(? —216 ?), nom social Gongqi (公祺, parfois 公旗), était un seigneur de guerre de la fin des Han qui occupa pendant près de vingt-cinq ans Hanzhong, qu’il gouverna selon les principes de l’école taoïste des Cinq boisseaux de riz, qu’aurait fondée son grand-père Zhang Ling. Fort du soutien de la population augmentée de réfugiés venus de régions moins paisibles, relativement protégé de la menace militaire impériale par la distance, sachant mettre en avant son aspect de gouvernant moral et intègre en comparaison des autres seigneurs de guerre, il obtint de Cao Cao en 215 des conditions de reddition avantageuses : il fut titré ainsi que ses fils, et une alliance matrimoniale fut conclue entre sa fille et un fils de Cao Cao. La famille Zhang ainsi qu’une partie de la population de la région furent transplantées dans le Zhongyuan (中原)1, cœur du pays, et les Cinq boisseaux furent autorisés à poursuivre leurs activités religieuses, ce qu’ils firent avec grand succès. Le mouvement des Maîtres célestes fit des adeptes dans toute la Chine de l’époque et resta important jusqu’au début du VIe siècle. Tao Hongjing dans le Zhengao (真誥) est le seul à citer le lieu et la date de sa mort : Ye (鄴)(Hebei) en 216. Il aurait reçu de Cao Cao le titre posthume de Premier marquis Yuanhou (原侯) et aurait été enterré à l’est de la capitale de Ye, sur l’emplacement de l’actuelle Linzhang.

Zhang Daoling, premier Maître céleste This image (or other media file) is in the public domain because its copyright has expired.

Dans la religion taoïste, il est un immortel et le troisième de la lignée des maîtres célestes Zhang, dont prétendent descendre les patriarches actuels de Zhengyi. Sous les Yuan, la faveur dont jouit ce courant lui valut d’être titré en 1308 par l’empereur Wuzong Seigneur véritable de la grande pureté, de l’illumination et de la grande vertu (太清昭化廣德真君).



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