dimanche 19 mai 2013

Les années 120 (de 120 à 129) Histoire


Événements

120-380 : les Scythes (Shaka) dominent l’ouest de l’Inde : Pendjab, Sind, Nord du Goujerat et une partie de l’Inde centrale.
Les Scythes (/sit/, en grec ancien Σκὐθαι, Skúthai) sont un ensemble de peuples nomades, d'origine indo-européenne, ayant vécu entre le VIIe siècle et le IIIe siècle av. J.-C. dans les steppes eurasiennes, une vaste zone allant de l'Ukraine à l'Altaï, en passant par le Kazakhstan. Les Perses désignaient ces peuples par le nom de Saka, francisé en Saces. Les sources assyriennes mentionnent les Saces dès 640 avant l'ère chrétienne.
La culture scythe est principalement connue grâce aux récits d'Hérodote. Les écrits d'Hérodote constituent une source d'information très riche, mais ce « coup de projecteur » jeté sur les Scythes d'Ukraine pourrait faire penser que le phénomène scythe était essentiellement européen. Il n'en est rien. Les Scythes ont joué un rôle aussi important en Asie centrale qu'en Europe. Pour les étudier, on dispose aussi des vestiges archéologiques, les nomades scythes ont laissé leurs tombes, ainsi que des « pierres à cerfs », roches gravées de motifs animaliers.
Les Sakas sont un peuple indo-européen qui vivait jusqu'en 380 après J.-C. dans une région couvrant le Kazakhstan, l'Ouzbékistan, le Tadjikistan, l'Afghanistan, le Pakistan et une partie de l'Iran, de l'Ukraine, des monts Altaï et de la Sibérie en Russie. La plupart des chercheurs les considèrent comme une branche des Scythes. Il ne faut pas les confondre avec les Sakha, nom que se donnent à eux-mêmes les Yakoutes de Sibérie.
Parmi les voisins des Saka, on trouve les Sarmates, les Issedons et les Massagètes.
On sait peu de chose de la langue des Saka, mais elle semble avoir été à l'origine un membre de la famille iranienne bien que certains se demandent si c'était le cas pour toutes les couches de la société, ou seulement pour les classes dominantes à diverses époques.
121-126 : Hadrien inspecte les provinces de l'Empire romain : Gaule, Germanie, Rhétie, Norique (121), Bretagne, Espagne (122).

122 : renforcement du limes du Rhin. Début de la construction du mur d'Hadrien.

124 : Gautamiputra Satakarni, un roi de la dynastie Andhra, détruit le royaume de Maharashtra près de Bombay. Il domine maintenant l'Inde centrale d'une côte à l'autre.
Gautamiputra Satakarni , aussi connu sous le nom de Shâlivahâna, est un souverain des Sâtavâhana du Ie siècle (c. 78–102).
Succédant à son père Satakarni, il dut faire face aux menaces d'invasion des Sakas, des Yavanas et des Pahlavas qu'il réussit à repousser, restaurant ainsi la puissance de l'empire des Sâtavâhana.

Monnaie de Nahapana refrappée par Gautamiputra Satakarni. Le visage de Nahapana est encore visible. |Source={{own}}, photographed at British Museum |Author=Uploadalt |Date=2009 |Permission= |other_versions= }} Category:Satavahana 

Il remporta une importante victoire sur le souverain saka Nahapana, ce qui mit fin à la première dynastie des Satrapes occidentaux, refoulés dans l'ouest de leurs territoires (cet événement est daté, selon les historiens, de l'année 78 ou 124 de notre ère). Il fit alors refrapper de nombreuses monnaies de Nahapana à son nom.
128-134 : Hadrien inspecte les provinces : Afrique, Grèce, Asie Mineure, Égypte.

Hadrien reçoit des ambassades de rois de Bactriane.
La Bactriane ou Bactrie (du grec ancien Βακτριανὴ / Baktrianê) est une région à cheval sur les États actuels d'Afghanistan, du Pakistan, de la Chine, du Tadjikistan, de l'Ouzbékistan et aussi un peu du Turkménistan, située entre les montagnes de l'Hindū-Kūsh et la rivière Amou-Daria. C'est un état fondé autour de la cité de Bactres (l'actuel Balkh, ville du nord de l'actuel Afghanistan) qui a été sa capitale administrative et centre du pouvoir, d'où elle tire aussi son appellation de la "Bactriane".

Personnages significatifs

Antinoüs

 Camée en sardonys d'Antinoüs, vers 130 ap. J.-C.Département des monnaies, médailles et antiques de la Bibliothèque nationale de France Source/Photographe: Marie-Lan Nguyen (User:Jastrow), 2008-04-04

Antinoüs (en grec ancien Ἀντίνοoς / Antínoos), est un jeune homme originaire de Bithynie ayant vécu au IIe siècle apr. J.-C.. Favori et amant de l'empereur Hadrien. Il meurt âgé de 20 ans environ, noyé dans le Nil, dans des circonstances qui restent mystérieuses. Divinisé par Hadrien, Antinoüs est représenté par un grand nombre d'œuvres d'art qui en font l'un des visages les plus célèbres de l'Antiquité.
Hadrien (voir les années 110)

Suétone (Article complet bientôt)
Suétone (en latin Caius Suetonius Tranquillus) est un polygraphe et un érudit romain ayant vécu entre le Ier et le IIe siècle. Il est principalement connu pour sa Vie des douze Césars, qui comprend les biographies de Jules César à Domitien.

Illustration de Suétone issue des Chroniques de Nuremberg. 1493 Michel Wolgemut, Wilhelm Pleydenwurff (Text: Hartmann Schedel) This image (or other media file) is in the public domain because its copyright has expired.

Le style de Suétone est froid et sans grand ornement. Son étoile littéraire pâtit surtout de la comparaison avec celle de son contemporain Tacite, l'auteur des Histoires et des Annales, considéré comme le plus grand historien latin. La prose de Suétone est celle d'un compilateur, qui ne manifeste de l'émotion qu'avec circonspection. Il ne possède ni l'intelligence politique ni la pénétration de Tacite, dont l'œuvre est teintée du pessimisme qu'il conçoit devant la décadence des mœurs politiques romaines, qu'il attribue à l'avènement du pouvoir impérial absolu à partir d'Auguste. Mais la critique reconnaît généralement la vivacité des portraits de Suétone, rédigés dans une prose simple et précise, visant avant tout à l'efficacité, et dépourvue de la phraséologie archaïque et précieuse qui encombre la littérature contemporaine.
Suétone suit un plan immuable : il évoque d'abord la famille de l'empereur et ses ancêtres illustres, sa naissance et les présages qui annoncent sa destination à l'empire, ses jeunes années, puis sa carrière publique. Son règne est rapporté par thèmes modulés selon les personnages et sans souci de chronologie : ses campagnes militaires, ses constructions, son action judiciaire, ses crimes politiques, sa fin et à nouveau les présages qui l'annoncent. Suétone conclut par son physique et sa vie privée. Le récit est relevé par des détails et des anecdotes, parfois triviales, et quelques exagérées sinon inventées. Ce plan devient un modèle pour un genre historique différent des annales, les Vies d'empereurs et de princes10.
La fortune historique de Suétone fut considérable : les vies des empereurs et des usurpateurs de l'Histoire Auguste s'inspirent de ce canevas10 ; au Moyen Âge, Eginhard s'en inspira pour écrire l'histoire de Charlemagne et de ses héritiers ; ses ouvrages furent ensuite réédités pendant la Renaissance, dès la naissance de l'imprimerie.
Télesphore (pape)
Télesphore est le 8e évêque de Rome, selon la liste dressée par Irénée de Lyon, de 125 à 136–138 environ pendant les règnes des empereurs romains Hadrien et Antonin le Pieux.

Télesphore Portrait of en:Pope Telesphorus in the en:Basilica of Saintr Paul Outside the Walls, Rome domaine publique  

Selon la tradition catholique, il est d'origine grecque et se montre d'ailleurs compréhensif avec les Églises orientales qui fixent la fête de Pâques à une date différente de celle fixée à Rome. Selon le Liber Pontificalis, il est mentionné pour avoir été moine anachorète (ou ermite) avant son entrée en fonction. Selon le témoignage d'Irénée, il a subi un "glorieux" martyr ; bien que la plupart des papes du début soient appelés martyrs par des sources telles que le Liber Ponificalis, Télesphore est le premier à qui Irénée donne ce titre.
Dans le Martyrologe romain sa fête est célébrée le 2 janvier. Toutefois, ce saint ne serait pas le pape mais un martyr africain inconnu. Les Églises d'Orient le fêtent le 22 février.


Wikipédia

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