jeudi 2 août 2012

Les années 700 (de 700 à 709) Histoire

Événements

Apogée de la culture zapotèque au Mexique.
La civilisation zapotèque était une civilisation amérindienne précolombienne qui s'est épanouie dans la vallée d’Oaxaca au sud de la Mésoamérique et qui a développé une société de structure matriarcale. Des preuves archéologiques montrent que cette culture remonte au moins à 2500 ans. Elle a laissé des vestiges archéologiques dans la ville antique de Monte Albán sous forme de bâtiments, de jeux de balle, de tombeaux magnifiques et d’œuvres d’art, notamment des bijoux en or finement travaillés. Monte Albán a été l'une des premières grandes villes d’Amérique centrale et le centre d'un État zapotèque qui a dominé une grande partie de ce qui est devenu l'état actuel d’Oaxaca.

National Museum of Anthropology in Mexico City. Dios Cocijo ( Zapotec god of the rain ) from Monte Alban ( 200-500 AD ) Attribution : Wolfgang Sauber/Wikimédia Commons

Monte albán Attribution : Gumr51/Wikimédia cCommons

Code de Taiho au Japon.
Le code de Taihō (大宝律令, Taihō-ritsuryō?) est promulgué en 701, durant l'ère Taihō. Il en subsiste six copies datant du IXe siècle reproduisant des parties différentes, ce qui permet de le reconstituer. Il reste en vigueur jusqu’en 1858. Il traduit la hiérarchie des membres du gouvernement (code des atours).

La montée en puissance de l'Empire du Ghana commence en Afrique.
L'empire du Ghana (de ghana, « roi guerrier »), qui a existé de 300 environ à 1240, fut l'un des trois grands empires marquant la période impériale ouest-africaine. Il s’étendait du moyen Sénégal à la région de l’actuelle Tombouctou dans une région qui englobait une partie des actuels Sénégal, Mali et Mauritanie. Désigné par ses habitants comme l'Empire Wagadou, il se fit connaître en Europe et en Arabie comme l'Empire du Ghana. Le royaume du Ghana s'est constitué au VIIIe siècle avec l’exportation d’or et de sel, important pour la conservation des aliments.

Déclin du royaume d'Aksoum en Éthiopie.

L'obélisque d'Aksoum est le symbole de la civilisation aksoumite.Attribution : photo taken by de:User:Pzbinden7

Le Royaume d'Aksoum ou Empire aksoumite (guèze: አክሱም) était un royaume commercial important dans le nord-est de l'Afrique, qui s'est développé à partir du IVe siècle av. J.-C. pour atteindre son apogée au Ier siècle. Son ancienne capitale, Aksoum, se situait au nord de l'actuelle Éthiopie. Le royaume utilisa le nom "Éthiopie" dès le IVe siècle. Il est également le lieu présumé où repose l'Arche d'alliance et la maison de la reine de Saba. Aksoum a été également le premier grand empire à se convertir au christianisme.

Fin de la conquête musulmane du Maghreb par les Arabes (700-709).

On cesse progressivement de parler latin et de frapper de l'or en Gaule (dernière frappe de pièces d’or à Marseille).

Prospérité économique de Duurstede (Dorestad), sur le Rhin (700-850).
Dorestad est le nom d'un des ports les plus importants de l'Europe médiévale.

Quelques artéfacts trouvés dans les fouilles de Dorestad.L.J.F. Janssen, "Oudheidkundige aanteekeningen over de opdelvingen te Wijk bij Duurstede", in: "Oudheidkundige Mededeelingen", Leiden, 1842 Cette image est dans le domaine public car son copyright a expiré.

Dorestad était situé sur l'un des bras de l'embouchure du Rhin, sur les vestiges d'un ancien fort romain1, en un lieu situé près de la ville actuelle de Wijk bij Duurstede, aux Pays-Bas. Entre 600 et 850, le port a souvent fait l'objet de guerre entre les Frisons et les Francs. Au sein de l'Empire carolingien, Dorestad est une possession personnelle de Charlemagne, comme Quentovic en France. Ces deux villes géraient l'essentiel du trafic maritime des Carolingiens.

Personnages significatifs

Al-Walid ben Abd al-Malik
Al-Walīd Ier ou ʾAbū Al-ʿAbbās Al-Walīd ibn ʿAbd Al-Malik (en arabe : أبو العباس الوليد بن عبد الملك), né en 668 et mort en 715, est le sixième calife omeyyade. Il est le fils aîné de ʿAbd Al-Malik et lui succède en 705. Son frère cadet Sulaymān lui succède à sa mort en 715. Comme son père, il continue à faire confiance à Al-Ḥaǧǧāǧ ibn Yūsuf Aṯ-Ṯaqafiyy pour agrandir le Califat omeyyade. Il est payé en retour par la conquête de la Transoxiane, du Sind et de la péninsule Ibérique. Al-Ḥaǧǧāǧ a pour rôle de choisir les généraux aptes à mener ces conquêtes.

Gemmei
L'impératrice Gemmei (元明天皇, Gemmei Tennō?), 661 - 7 décembre 721) était le quarante-troisième dirigeant impérial du Japon, selon l'ordre traditionnel de la succession, et la quatrième femme à occuper cette position. Elle a régné de 707 à 715.
En 710, elle déplace la capitale de Fujiwara-kyō à Heijō-kyō (juste à l'ouest de l'actuelle Nara), fait qui marque le début de l'époque de Nara.
La majorité des Japonais se consacraient à cette époque à l'agriculture et vivaient dans des villages ou des hameaux autour des puits. La plupart des villageois croyaient dans la religion appelée plus tard, au XIIIe siècle, shintō, basée sur l'adoration des kamis, c'est-à-dire les forces de la nature et les esprits des ancêtres.
L'impératrice Gemmei est responsable, avec plusieurs officiels de la cour, de la compilation du Kojiki en 712. Son beau-père Temmu avait fait commencer la rédaction en 680, mais avait été incapable de la terminer avant sa mort en 686, et c'est Gemmei qui reprend le flambeau durant son règne. Elle a également fait rédiger les Fudoki en 713, et émis les premières monnaies japonaises (wadōkaichin).

Grimoald II
Grimoald II ou Grimoald de Herstal († 714) est un noble franc de la famille des Arnulfiens, fils de Pépin de Herstal, maire des palais d'Austrasie, de Neustrie et de Bourgogne, et de Plectrude. Il est maire du palais de Neustrie de 695 à 714, de Bourgogne de 700 à 714 et duc de Champagne et de Bourgogne de 708 à 714.

Julien, gouverneur byzantin de Ceuta
Le comte Julien (comes Julianus ou Olbàn) était le gouverneur de Ceuta (Septem), l'un des derniers bastions byzantins en Afrique du nord. Il entretenait des relations d'amitié avec les chefs Wisigoths de la péninsule ibérique.
Au-delà des légendes qui entourent les circonstances relativement obscures dans lesquelles se déroulent les premiers épisodes de la conquête musulmane en péninsule Ibérique, plusieurs documents indiquent assez clairement (« au-delà de tout doute raisonnable », selon l'historien espagnol Pedro Chalmeta) que le débarquement des forces arabo-berbères placées sous le commandement de Tariq ibn Ziyad a bénéficié de l'aide d'un chef byzantin, dans les sources arabes sous le nom « Youlyân », et dans l'historiographie chrétienne de « comte Julien ».
(...) Des sources chrétiennes et arabes expliquent par ailleurs l'attitude de Julien en faisant état de la présence de sa fille, Florinde, à la cour du roi Rodéric à Tolède ; violée par le roi, la jeune fille aurait averti son père de cette humiliation en lui faisant parvenir un œuf pourri; ainsi prévenu, Julien livre la péninsule aux Arabes pour venger l'affront fait à sa fille. Cet épisode est généralement considéré comme légendaire.

Jean VII
Jean VII (né à Rossano, Calabre en l'an 650 - décédé à Rome, le 18 Octobre 707), est le 86e pape de l'Église catholique romaine. Il est élu le 1er mars 705 et règne jusqu'à sa mort. Il est l'un des papes de la papauté Byzantine.

Le pape Jean VII Mosaïque Pinacoteca Vaticana Rome L'œuvre d'art représentée dans cette image et sa reproduction sont dans le domaine public mondialement.

En plus de restaurer les églises, le Pape Jean VII aime orner de mosaïques et de fresques, bon nombre de représentations de sa personne. Jean VII, est le premier pape qui laisse un portrait de lui-même fait alors qu'il était en vie et donc digne de confiance. Il existe en effet plusieurs portraits de Jean VII dans l'église Santa Maria Antiqua à Rome, au pied du Mont Palatin, tandis que d'autres se trouvent dans la chapelle de la Vierge, construite par lui dans la Basilique Saint-Pierre. Il a également restauré le monastère de Subiaco détruit par les Lombards en l'an 601.
Jean meurt au bout, d'un peu plus, de deux années du début de son pontificat, dans son nouveau palais ; il est enterré dans la chapelle qu'il dédie à Notre-Dame.

Justinien II (voir les années 680 Histoire)

Kapaghan (voir les années 690 Histoire)

Kumarila Bhatta, philosophe hindou
Kumarila Bhatta ou Kumarila Swamin, भट्ट कुमारिल philosophe indien mimansaka des VIIe/VIIIe siècles. On connaît mal sa biographie, mais il serait mort brûlé vif en la présence de Shankara.
Fondateur de la mimansa théiste, il tenta avec un certain succès de réfuter le bouddhisme. À ce titre, on peut le considérer comme l'un des réformateurs qui contribua à la restauration de l'hindouisme après la domination du bouddhisme en Inde. Célèbre pour ses thèses fondamentales sur la Mimamsa, Bhatta était un farouche partisan de la validité de l'injonction suprême védique. À ce sujet, on lui attribue la formulation logique de la croyance Mimamsaka sur l'infaillibilité des Védas. Grand champion de Purva-Mimamsa et ritualiste confirmé, il défend également le ritualisme de la mimansa contre la position du bouddhisme médiéval qui critique les rituels védiques. Son influence sur l'Advaita Vedānta est notable.

Radbod (voir les années 680 Histoire)

Wu Zetian (voir les années 650 Histoire)

Wikipédia

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