lundi 5 août 2013

Les années 520 (de 520 à 529) Histoire

Événements

523 : début de la guerre de Burgondie.


524 : bataille de Vézeronce.
La bataille de Vézeronce opposa les Francs de Clodomir aux Burgondes sous le règne du roi Godomar III. Elle eut lieu le 25 juin 524 près de Vézeronce dans l'Isère.

526 : crise religieuse en Italie entre catholiques et ariens.

528 : les Huns Hephtalites sont chassés de l’Inde.

Les Bretons continentaux écrivent leurs lois, les Excerpta de Libris Romanorum et Francorum (520-560).
Les Bretons sont une part et une composante distincte de la population française, originaire de Bretagne, une région située à l'Ouest de la France, où ils sont principalement implantés. Ils doivent leur nom à des groupes brittophones qui émigrèrent du sud-ouest de la Grande-Bretagne en vagues successives à partir du IIIe siècle jusqu’au VIe siècle dans l'Ouest de la péninsule Armoricaine, renommée par la suite Bretagne d’après leur nom.

Keïtai-Tennô réalise l’unité japonaise.
L'empereur Keitai était le vingt-sixième empereur du Japon, selon l'ordre traditionnel de succession. On situe son règne de 510 à 534, bien qu'on n'en connaisse pas les dates avec certitude.
Selon les chroniques, il est à l'origine le roi de Koshi, une petite tribu vivant apparemment dans les parties septentrionales du Japon central, peut-être sur la côte de la mer du Japon.
Le Japon n'existant pas à l'époque, et l'entité connue sous le nom de Yamato ne comprenant qu'une partie du pays actuel, le terme d'empereur est anachronique pour le désigner et certains travaux d'histoire actuels appellent Keitai sous le nom de Roi Ohoto de Koshi.

Révoltes intestines dans l’empire Avar (Hephtalites, Ting-ling, Tölech etc.).

Personnages significatifs


Amalasonte, née v. 495-500 à Ravenne et morte assassinée en 535 à Bolsena est une reine ostrogothique, fille de Théodoric le Grand, roi des Ostrogoths, et de la princesse franque païenne, Audoflède, sœur de Clovis, roi des Francs.

Amalasonte Woodcut from the Nuremberg Chronicle Amalasuntha, queen of the Ostrogoths in Italy in the 6th-century 1493 Michael Wohlgemuth illustrateur This image (or other media file) is in the public domain because its copyright has expired.

Amalasonte, jeune veuve depuis 522/523, gouvernait le royaume pour son fils Athalaric, alors âgé de 10 ans, après la mort de son père Théodoric en 526. Elle avait hérité du talent diplomatique de son père et se rendait compte que le moyen le plus économique de prévenir une invasion de l'Italie par l'armée byzantine était d'entretenir avec l'empereur des relations cordiales. Pour la conseiller, elle avait pris pour ministre le savant Cassiodore, s'entourait surtout de Romains, et parlait, en plus du gotique, le latin et le grec.
Mais le jeune roi Athalaric meurt en 534, et elle doit partager le trône avec Théodat, son cousin devenu son époux. L'année suivante, Théodat la fait étrangler dans son bain sur l'île Martana du lac de Bolsena. Cet assassinat sert de prétexte au général byzantin Bélisaire, au service de l'empereur Justinien, pour intervenir en Italie et se mêler des affaires ostrogothiques, provoquant ainsi les guerres gothiques qui dévastèrent la péninsule durant plus de vingt ans.
L'astéroid 650 Amalasuntha porte son nom.

Boèce (voir les années 510 Culture)

Childebert Ier (né vers 497 à Reims - mort le 13 décembre 558 à Paris), fut Roi de Paris de 511 à 558 et roi d'Orléans de 524 à 558.
En 523-524, à l'instigation de Clotilde, Childebert et ses deux frères se joignent dans une expédition contre les Burgondes. Thierry Ier, ayant épousé la fille de Sigismond et n'étant pas fils de Clotilde, n'eut pas à y participer.
Sigismond, roi des Burgondes est battu par les fils de Clovis, Childebert, Clodomir et Clotaire. Il se réfugie au monastère d'Agaune, mais Clodomir, roi d’Orléans le fait jeter dans un puits avec toute sa famille.
Après la mort de son frère Clodomir, Childebert Ier invita à Paris son frère Clotaire Ier, roi de Soissons, qui avait épousé Gondioque, la veuve de Clodomir. Voulant récupérer le territoire de Clodomir, ils décidèrent, avec l'accord de Clotilde, de tuer Thibaut, Gunthar et Clodoald qui auraient pu revendiquer le trône un jour ou l'autre.

Assassinat de Thibaut et Gunthar. Manuscrit du XVe siècle. Chroniques de France, bibliothèque nationale, Paris. This image (or other media file) is in the public domain because its copyright has expired.

Les deux oncles massacrèrent les enfants de Clodomir : Clotaire assassina Thibaut d'un coup de couteau dans l'aisselle. Gunthar se jeta aux pieds de Childebert qui se mettait à pleurer et faillit céder aux suppliques de son neveu. Mais Clotaire lui fit remarquer qu'il était à l'initiative de l'entreprise. Childebert rejeta alors Gunthar contre son frère qui l'égorgea. Thibaut et Gonthaire avaient respectivement dix et sept ans. Le dernier, Clodoald resta en vie parce qu'il parvint à s'enfuir. Mieux connu sous le nom de saint Cloud, ce dernier fonda un monastère à Nogent-sur-Seine (aujourd'hui Saint-Cloud) et en devint le premier abbé.
Thierry Ier, quant à lui s'empare d'une partie de l'héritage constitué de l'Auxerrois, du Berry et du Sénonais. En accord avec ses frères, il continue la guerre contre le nouveau roi de Burgondie, Godomar III, roi des Burgondes. (A suivre...)


Clodomir
Clodomir est roi des Francs du royaume d'Orléans de 511 à 524. Il est né vers 495 et mort le 25 juin 524 à Vézeronce. Il eut un fils nommé Sigéric, de son premier mariage avec Aréagni, fille de Théodoric le Grand. Veuf, il épousa Gondioque qui lui donna trois fils : Thibaut (Théodebald), Gonthier (Gunthar) et Clodoald (le futur saint Cloud). S'il passa son règne à guerroyer, il s'occupa aussi des affaires du royaume.
Guerre contre les Burgondes

Lorsque trois des fils de Clovis envahissent la Burgondie, sur les encouragements de leur mère Clotilde, Sigismond (voir les années 510) est battu et se réfugie au monastère d'Agaune. Il est livré à Clodomir par l'aristocratie burgonde, qui place son frère Godomar III sur le trône. Le 1er mai 524, Clodomir le fait décapiter avec sa femme et ses deux fils, Gistald et Gondebald, puis leurs corps sont jetés dans un puits dans un lieu nommé Columna (Coulmier) près d'Orléans, aujourd'hui Saint-Sigismond-du-Loiret.


Clodomir supervise l'exécution de Sigismond, roi de Burgondie. Grandes Chroniques de France. Valenciennes, bibliothèque municipale, Manuscrit 637, fol. 14v.


Clodomir se lança ensuite dans une seconde expédition contre les Burgondes en compagnie de Thierry. Il fut tué lors de la bataille de Vézeronce le 21 juin 524 après avoir été trompé par des adversaires qu'il poursuivait. Conformément à la loi salique, sa tête fut tranchée et plantée au bout d'une lance, en signe d'accomplissement d'une faide. Clotaire et Childebert purent alors se partager librement le territoire de leur frère. Thierry capta lui aussi une partie de l'héritage et récupéra l'Auxerrois, le Berry et le Sénonais. (A suivre...)

Clotaire Ier
L'échec de la guerre contre les Burgondes (523-524)
En 516, la mort de Gondebaud amène sur le trône burgonde son fils Sigismond, converti au catholicisme. Sa politique anti-arienne, en particulier l'exécution de son fils Sigéric (petit-fils de l'Ostrogoth Théodoric), le met en position de faiblesse, ce qui incite les rois francs à lancer une offensive, sauf Thierry, marié à une fille de Sigismond.
En 523, à l'instigation de Clotilde, Clotaire, Clodomir et Childebert joignent leurs forces dans une expédition contre les Burgondes. L'armée burgonde est mise en déroute et Sigismond est pris et exécuté. Mais son frère Godomar le remplace sur le trône avec le soutien de l'aristocratie et les Francs sont obligés de repartir.
Une nouvelle campagne a lieu en 524, incluant cette fois Thierry. Les Francs s'avancent jusqu'à la vallée de l'Isère, mais, le 25 juin 524, subissent une défaite grave lors de la bataille de Vézeronce, au cours de laquelle Clodomir meurt. Les Francs quittent le royaume burgonde et Godomar reprend le pouvoir, qu'il conservera jusqu'en 534.
Clotaire épouse alors Gondioque, la veuve de Clodomir, ce qui lui assure la possession du trésor de Clodomir et lui assure les droits que détient Gondioque en tant que seule héritière du roi Godégisile ; la loi gombette permet à une fille d'hériter des terres en l'absence de fils. Mais cela ne suffit pas pour obtenir le territoire de son défunt frère : la loi salique impose normalement le partage du royaume entre les fils de Clodomir. (A suivre...)

Félix IV († 530), ou Félix III (Félix II ayant été déclaré antipape), 54e pape de 526 à sa mort en 530.
Le pontificat de Félix IV est marqué par trois faits importants :
L’un est symbolique : il s’agit de la fermeture de l’école philosophique d’Athènes, la prestigieuse Académie fondée par Platon. Désormais la culture grecque ne sera plus transmise principalement que par les moines, jusqu'à la Renaissance.

Félix IV Le 54e pape Félix IV Pape de l’Église catholique between Mosaic 527 and 530. Basilica of Santi Cosma e Damiano (Saints Cosmas and Damian). This work is in the public domain in the United States, and those countries with a copyright term of life of the author plus 100 years or less.

Le second ouvre des perspectives considérables à la christianisation en profondeur de l’Europe occidentale. Benoît de Nursie (480-547) fonde le monastère du Mont-Cassin en Italie. La règle bénédictine (du nom latin de Benoît, benedictus) repose sur la prière, la lecture d’ouvrages pieux et le travail manuel. « Ora et labora » : prie et travaille. La communauté des laïcs qui se font moines vit de son propre travail. Le monachisme, apparu en Orient, se répand en Occident. La fondation du monastère de Lérins en 410 en était un signe avant-coureur.
Le troisième est son soutien à saint Théodose le Cénobiarque dans son opposition au monophysisme, préconisé par l'empereur Anastase Ier dans les Églises d'orient.
Félix IV est fêté le 12 octobre selon le martyrologe romain.


Hildéric, né vers 460, exécuté en 533, est roi des Vandales et des Alains d'Afrique de 523 à 530. Son nom signifie en Gotique « Puissant dans la bataille ».
Prince vandale de la dynastie hasding, il est le fils du roi Hunéric et de la princesse romaine et catholique Eudocia fille de Valentinien III (voir les années 370), qui avait été enlevée lors du sac de Rome et donné en mariage à Hunéric.  Hildéric naît de cette union forcée, entre 456 et 462.
À la mort de son père en 484, Hildéric est écarté du trône selon la coutume vandale : le trône va à l'homme plus âgé de la famille royale, pour éviter le règne d’un enfant.

50-Deniers d'argent de Hilderic. Avers: D N HILDI - RIX REX. Revers: FELIX - KARTG. 15 mm, 1.24 g CoinArchives.com Ancient Coins database: [1]

En 523, devenu un vieillard, il peut enfin succéder à Thrasamund, étant devenu le patriarche de la famille royale. De caractère doux et d'abord facile, Hildéric laisse les affaires militaires à son cousin Hoamer et entretient des rapports apaisés avec les catholiques, quoiqu'il soit lui même chrétien arien. Le royaume, très affaibli, est alors en état de décomposition et de division avec une noblesse de plus en plus prompte à se rebeller contre l'autorité royale. La domination vandale ne s’exerce que sur une partie de l’ancienne Afrique romaine, et se rétrécit face aux attaques des principautés berbères. Des montagnards berbères conduits par leur chef Antalas battent sévèrement l'armée vandale.
En 530, un coup d'État a lieu, dirigé par son cousin Gélimer et ses partisans, hostile aux catholiques et aux byzantins. Le vieux roi est déposé, destitué et emprisonné avec ses proches. Cet évènement entraînera l'intervention byzantine trois ans plus tard. En 533, tandis que l’armée de Bélisaire approche, Hildéric est finalement exécuté sur l’ordre de Gélimer.


Saint Jean Ier est né vers 470 (peut-être à Sienne) et mort à Ravenne (Italie) le 18 mai 526. Il est le 53e évêque de Rome et pape de l'Église catholique. Premier pape à s'être rendu à Constantinople durant son pontificat, il fut arrêté à son retour, et emprisonné par le roi arien Théodoric qui le laissa mourir de faim. Il est considéré comme martyr par l'Église catholique. Liturgiquement il est commémoré le 18 mai.

Jean 1er, 53ème pape Pape de l’Église catholique Source: http://www.archive.org/details/livesofpopes01artauoft Author: Artaud de Montor, Alexis François This image (or other media file) is in the public domain because its copyright has expired.

Le Liber Pontificalis crédite Jean 1er de la réparation des cimetières des martyrs, celui de Nérée et Achillée sur la via Ardeatina, des saints Félix et Adauctus et le cimetière de Sainte Prisca. Il fait relever la basilique Sainte-Pétronille à Ravenne et orner richement la confession de la basilique Saint-Paul.
Il a travaillé à l'élaboration du chant romain, préparant ainsi un terrain favorable à la grande œuvre de saint Grégoire le Grand. C'est sous son règne que l'Église romaine fixe la date de Pâques. Il abandonne l’ère de Dioclétien : les années sont alors comptées à partir de la naissance du Christ.


Justinien Ier, né le 30 mai 483 en Illyrie - mort le 25 novembre 565 ou Justinien le Grand, fut empereur byzantin de 527 jusqu'à sa mort en 565. Il fut l’une des principales figures de l’Antiquité tardive. Que ce soit sur le plan du régime législatif, de l’expansion des frontières de l’Empire ou de la politique religieuse, il a laissé une œuvre considérable.

Justinien Ier Empereur byzantin Justinien, mosaïque de la Basilique San Vitale de Ravenne, avant 547 The work of art depicted in this image and the reproduction thereof are in the public domain worldwide.

Le règne de Justinien fut marqué par l'ambitieux projet de « restauration de l'empire », partiellement accompli. Son héritage eut encore plus de résonance sous l'aspect de l'uniformisation du droit romain, le Corpus iuris civilis, qui est encore la base du droit civil dans de nombreux États modernes. De ce fait, il est généralement considéré que le règne de Justinien coïncide avec l'apogée de l'Empire.

Ivoire Barberini représentant l’empereur Justinien triomphant, probablement vers 540-550, Musée du Louvre Attribution: Marie-Lan Nguyen (2011)

Son règne fut aussi l'occasion d'un épanouissement de l'art byzantin, et son programme de construction nous a laissé plusieurs chefs-d'œuvre architecturaux, en particulier la basilique Sainte-Sophie, qui fut le centre du Christianisme oriental pendant plusieurs siècles.


La mosaïque de l'impératrice Théodora, Basilique San Vitale de Ravenne. This image (or other media file) is in the public domain because its copyright has expired.

Justinien meurt dans la nuit du 14 novembre 565, sans doute dans son sommeil, sans avoir désigné de successeur, mais son neveu, le curopalate (soin du palais) Justin, fut immédiatement investi par le Sénat comme successeur (Justin II). Son cercueil fut déposé à la Nécropole impériale de l'Église des Saints-Apôtres (Constantinople), dans un tombeau de marbre revêtu au-dedans de lames d'or : il avait veillé lui-même à son exécution. Un de ses derniers actes législatifs concerna la date de Noël : il la fixa au 25 décembre alors qu'à Jérusalem et dans les pays voisins on célébrait la naissance du Christ le 6 janvier.


Section du mur de Théodose Source: Photograph taken in June 2006 in Istanbul by en:User:Bigdaddy1204. All credits go to him. Attribution:en:User:Bigdaddy1204

C'est sans doute à la dernière année de son règne que Corippe (poète épique romain) fait allusion en constatant que « le vieillard ne se souciait plus de rien ; déjà tout glacé, il ne brûlait plus que de l'amour de l'autre vie ; c'était vers le ciel que tout son esprit était tourné ; déjà oublieux de ce corps, il pensait que la figure de ce monde était passée ». Le même auteur soutient qu'« il avait épuisé les avantage du fisc jusqu'à le vider ».

Illustration pour les Institutiones Imperiales. Justinien trône au centre de la gravure XVIe siècle Author: G. Leroy This image (or other media file) is in the public domain because its copyright has expired.

Il est considéré comme saint par l'Église orthodoxe et fêté le 2 août ou les 14 et 15 novembre avec son épouse Théodora (sainte).



Théodoric le Grand ou Théodoric l'Amale né en 453 et mort le 30 août 526 à Ravenne, est un roi ostrogoth.

Statue de Théodoric à Brescia (légende populaire) Attribution: Stefano Bolognini, Wikimedia Commons

Il devient magister militum en 483, et une année après consul. Quand il a une trentaine d’années, Zénon envoie Théodoric en Italie pour destituer Odoacre, roi des Hérules, qui a renversé l’Empire romain d'Occident en 476 et qui est un vassal de plus en plus remuant. La campagne de Théodoric commence en 488. En 493, il prend Ravenne et tue lui-même Odoacre. Il y fonde un royaume autonome, accordant néanmoins aux Romains la possibilité d’être soumis aux lois romaines et aux juridictions romaines, tandis que les Goths conservent leurs propres coutumes. Il conquiert ensuite la Rhétie, le Norique, la Pannonie et la Dalmatie. Nouant des alliances matrimoniales avec tout le monde barbare, il contient les ambitions franques, défendant les Wisigoths contre eux, notamment lors du siège d’Arles en 507-508. En 524, il participe au premier partage du royaume des Burgondes.


Mausolée de Théodoric le Grand, Ravenne, Italie Attribution: Immanuel Giel/Wikimédia Commons

Théodoric est de foi arienne. Il mena tout au long de son règne une politique de tolérance, assortie d'une stricte séparation des peuples Goths ariens et des Italiens (ou Romains) catholique. Ce n'est qu'à la fin de son règne, qu'en réaction aux persécutions de l’empereur byzantin Justin Ier contre les ariens, que Théodoric rompt avec le pape Jean Ier qu'il jette en prison et laisse mourir de faim et persécute, de son côté, les catholiques.
Théodoric meurt en 526 de la dysenterie. Il laisse derrière lui le souvenir de trente ans de paix pour l'Italie, événement heureux qui ne se répétera pas avant des siècles. Il est enterré à Ravenne, où son tombeau constitue l’un des plus intéressants monuments de la ville (il est couvert d’une énorme coupole monolithe). Après lui, sa fille Amalasonte devient régente pour son petit-fils Athalaric.

Thierry Ier
Thierry Ier, né entre 485 et 490 et mort en 534, est le fils aîné du roi des Francs Clovis. Lors du partage du royaume des Francs qui suit la mort de son père, en 511, il hérite du nord-est et de l'Auvergne, avec Reims pour capitale.
En 523-524, à l'instigation de Clotilde, Childebert et ses deux frères se joignent dans une expédition contre les Burgondes. Thierry Ier, ayant épousé la fille de Sigismond et n'étant pas fils de Clotilde, n'eut pas à y participer.

Monnaie de bronze de Thierry Ier. BNF, monnaies, médailles et antiques. This image (or other media file) is in the public domain because its copyright has expired.

Une nouvelle campagne a lieu en 524, incluant cette fois Thierry. Les Francs s'avancent jusqu'à la vallée de l'Isère, mais, le 25 juin 524, subissent une défaite grave lors de la bataille de Vézeronce, au cours de laquelle Clodomir meurt. Les Francs quittent le royaume burgonde et Godomar reprend le pouvoir, qu'il conservera jusqu'en 534
À la mort de Clodomir (524), que Thierry accompagne dans une guerre contre le roi burgonde Godomar III, le partage secondaire entre les frères survivants lui laissent en plus les cités d'Auxerre et de Troyes et la moitié de celle de Sens. (A suivre...)
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