lundi 13 août 2012

Saint Hippolyte et ses compagnons

Saint Hippolyte était un tribun romain du IIIe siècle qui fut chargé de la surveillance en prison du diacre saint Laurent. Édifié par la conduite de ce dernier, il se convertit au christianisme et fut baptisé par Laurent avec les dix-neuf personnes de sa maison. Il fut martyrisé à cause de sa foi vers 258, à Rome.

Engraving with Saint Hippolytus, from a print from Delft, 17th cent. Origen: www.hippolytuskapel.nl/ pagina8.html Autor: desconegut Aquesta imatge (o aquest arxiu) és considerada com de domini públic perquè el seus drets d'autor han expirat.

Martyre de saint Hippolyte
La tradition rapporte qu'après le martyre de Laurent, Hippolyte alla l'enterrer secrètement dans la propriété de la veuve Kyriaquie, en compagnie du prêtre Justin. Il fut dénoncé et bientôt arrêté, mais un ange vint le délivrer et le transporta dans sa maison, où il fit de touchants adieux à ses parents et à ses serviteurs, et leur offrit un festin. Ils se trouvaient tous attablés quand les soldats surgirent et s'emparèrent à nouveau de lui pour le conduire devant l'empereur Valérien. Espérant vaincre sa résolution, l'empereur le fit revêtir de ses ornements militaires et lui promit de plus grands honneurs encore. Mais Hippolyte resta inflexible et déclara qu'il ne souhaitait plus qu'un seul honneur : celui de servir dans la milice du Christ.
Flagellé avec des chaînes portant à leurs extrémités des crochets, il fut ensuite attaché à des chevaux sauvages qui le traînèrent sur une longue distance. Il ne survécut pas à ce traitement, et mourut, précédé de peu par sa nourrice, Concordia, et les gens de sa maison qu'il avait convertis. On raconte que, sept jours après son martyre, saint Hippolyte apparut à Valérien et à son fils qui se rendaient à l'amphithéâtre et qu'il les châtia avec des chaînes de feu invisibles.
Dévotions
Fêté le 13 août, il est le patron de gardiens de prison et le protecteur des chevaux.

Wikipédia

St Hippolyte Triptych Dieric Bouts (cap a 1420-1475) après 1468 huile 90 cm x 89,2 cm panneau central Museum of Sint Salvator Kathedral, Brugge Domaine publique

(...) Alors Dèce rempli de fureur commanda qu'on le dépouillât de l’habit qu'il portait en 'sa qualité de chrétien *, et qu'on lui meurtrît la bouche à coups de pierres. Hippolyte lui dit : « Tu ne m’as pas dépouillé, mais tu m’as mieux vêtu. »
Dèce lui répliqua: « Comment es-tu devenu fou au. point de ne pas rougir de ta nudité ? Sacrifie donc maintenant et tu vivras au lieu de périr avec ton Laurent. » Que ne mérité-je, reprit Hippolyte, de devenir l’imitateur du bienheureux Laurent dont tu as osé prononcer le nom de ta bouche impure! »
Alors Dèce le fit fouetter et déchirer avec des peignes de fer. Pendant ce temps-là, Hippolyte confessait à haute voix qu'il était chrétien ; et comme il se riait des tourments qu'on lui infligeait, Dèce le fit revêtir des habits de soldat qu'il portait auparavant, en l’exhortant à rentrer dans son amitié et à reprendre son ancienne profession de militaire. Et comme Hippolyte lui disait qu'il était le soldat de J.-C., Dèce outré de colère le livra au préfet Valérien avec ordre de se saisir de tous ses biens et de le faire périr dans les tourments les plus cruels. (...)

Martyre de saint Hippolyte (Martyrdom of Saint Hippolytus). Cote : Français 185 , Fol. 99v . Vies de saints, France, Paris, XIVe siècle, Richard de Montbaston et collaborateurs. Source: http://saints.bestlatin.net/gallery/hippolytus_bnfms.htm Cette image est dans le domaine public car son copyright a expiré.

— Un bouvier nommé Pierre avait attelé ses bœufs à son char, le jour de la fête de sainte Marie-Magdeleine ; il pressait son attelage en proférant des malédictions, quand tout à coup ses bœufs et son char furent consumés par la foudre. Quant au bouvier, qui avait proféré ces imprécations, il était en proie à des douleurs atroces; un feu le rongeait de telle sorte que les chairs et les nerfs de sa jambe tout entière ayant été consumés, ses os paraissaient à découvert; enfin sa jambe finit par se séparer de sa jointure. Il alla alors à une église dédiée à Notre-Dame, et cacha sa jambe dans un trou de cette église en priant avec larmes la Sainte Vierge de lui obtenir sa guérison. Or, une nuit, la Sainte Vierge lui apparut avec saint Hippolyte auquel elle demanda de guérir Pierre. Aussitôt saint Hippolyte prit la jambe dans le trou où elle était et en un instant il la replaça comme une greffe qu'on ente sur un arbre. Mais au moment où le saint fit cela, Pierre ressentit des douleurs si vives que par ses cris il réveilla tous les gens de sa maison. Ils se lèvent, allument de la lumière et trouvent Pierre avec ses deux jambes et ses deux cuisses. Se croyant le jouet d'une illusion, ils le palpaient de toutes les manières et reconnaissaient qu'il avait des membres véritables. A peine peuvent-ils l’éveiller; enfin ils s'informent auprès de lui comment cela lui est arrivé. Il pense lui-même qu'on se moque de lui; mais enfin après avoir vu, il finit par se convaincre de ce qui existait ; il en resta stupéfait. Cependant sa cuisse nouvelle; plus faible que l’autre pour supporter son corps, était en même temps plus courte. Comme témoignage du miracle, il boita pendant un an. Alors la Sainte Vierge lui apparut une seconde fois avec saint Hippolyte auquel elle dit qu'il devait achever cette cure. Il s'éveilla et se trouvant entièrement guéri, il se fit reclus. Le diable lui apparaissait très fréquemment sous la forme d'une femme nue qui le portait au crime; plus il opposait de résistance, plus l’impudence de cette femme augmentait. Or, une fois qu'elle le tourmentait beaucoup, Pierre enfin prit une étole de prêtre et la mit au cou du démon qui, en se retirant, ne laissa là qu'un cadavre en putréfaction dont l’odeur était tellement infecte que de tous ceux qui le virent, il n'y eut personne qui ne pensât que ce fût le corps d'une femme morte que le diable avait pris.

Ancient Roman sculpture, maybe of Saint Hippolytus of Rome, found in 1551 at Via Tiburtina, Rome, and now at the Vatican Library. 4th/5th cent. Origen: www.hermetic.com/ sabazius/hippolytus.htm Autor: desconegut Domaine publique

La Légende Dorée

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