samedi 14 juillet 2012

Les années 50 (de 50 à 59) Histoire

Les Kouchans (Kushans), dont le roi le plus célèbre sera Kanishka Ier (127-147), contrôlent le nord de l'Inde.

Pièce d'or de Kanishka, vers 150. British Museum Personal photograph 2005 placée dans le domaine publique

L’Empire kouchan (env. Ier–IIIe siècles) fut un État qui, à son apogée, vers 105–250, s’étendait du Tadjikistan à la mer Caspienne et à l’Afghanistan et, vers le sud, à la vallée du Gange. L’empire a été créé par les Kouchan, une tribu des Yuezhi, un peuple de l’actuel Xinjiang en Chine, possiblement apparenté aux Tokhariens. Ils ont eu des contacts diplomatiques avec Rome, l’Empire perse des Sassanides et la Chine et, pendant plusieurs siècles, furent au centre des échanges entre Orient et Occident.

Fondation de Londinium (Londres) entre 50 et 60 comme chef-lieu de Civitas à proximité d’un gué sur la Tamise. Elle a alors une vocation stratégique et commerciale, avant de devenir un centre politique au IVe siècle.

A fragment of the Roman London Wall in the City of London in Coopers row, near Trinity Square.Auteur de la photo John Winfield/Wikimédia Commons

Le statut de Londinium est incertain. La cité n'est pas la capitale d'une civitas alors qu'une liste rédigée par Ptolémée la place comme une ville des Cantiaci, peuple belge habitant le Cantium (aujourd'hui le Kent).
Débutant comme un petit fort, la ville se développe et devient un important port de commerce entre la Brittania et les provinces romaines du continent. Le manque de villas romaines privées (très abondantes dans l'empire) suggère qu'elle fut une propriété militaire voir impériale. À l'époque de la révolte de Boudica au milieu du Ie siècle, Tacite écrit dans ses annales que « Londinium… bien qu'indistinguable par le nom de colonia, était énormément fréquentée par les marchands et les navires de commerce ». Dans l'année qui suivit la révolte, l'administration provinciale de Brittania se déplaça de Camulodunum (actuellement Colchester dans l'Essex) jusqu'à Londinium. La ville n'est pas pour autant appelée capitale de Brittania mais il existe de nombreuses preuves qui démontrent que dans les faits c'était le cas avec l'existence d'un palais du gouverneur, la construction d'un camp militaire au début du IIe siècle et plusieurs tombes appartenant au personnel membre du gouvernement.

52-54 : Colonie romaine de Ptolemaïs-Akko en Judée, qui reçoit le nom de Colonia Claudii Caesaris.
Acre (en hébreu עַכּו Akko ; en arabe عكّا ʿAkkā ; appelée Ptolémaïs dans l'Antiquité ; aussi connue dans le monde chrétien sous le nom de Saint-Jean-d’Acre) est une ville d’Israël, située au nord de la baie de Haïfa, sur un promontoire et dotée d'un port en eaux profondes.

54 : Reprise de la guerre entre Rome et les Parthes au sujet de l'Arménie. Campagne arméno-parthe de Corbulo (58-63).
La campagne arméno-parthe de Corbulo (58-63) est une nouvelle guerre entre les Romains et les Parthes pour la suprématie du royaume voisin de l'Arménie. Les guerres entre les deux puissances continuèrent pendant plusieurs siècles, avec l'Empire byzantin et l'Empire sassanide jusqu'à l'arrivée des Arabes.
Bas-Relief figurant un archer à cheval parthe. Palazzo Madam museum. Turin Institution:Palazzo Madama Creator:Jean Chadrin/Wikimédia Commons

Personnalités significatives

Agrippine la Jeune Julia Agrippina dite Agrippine la Jeune (née le 6 novembre 15 après J.-C. à Ara Ubiorum - morte assassinée dans sa villa de Baule près de Baies sur ordre de Néron entre le 19 et le 23 mars 59) est la sœur de Caligula, empereur de 37 à 41, l’épouse de Claude, empereur de 41 à 54, et la mère de Néron, empereur de 54 à 68.

Statue d'Agripppine la Jeune trouvée à Orante en 1885 Height: 180 cm Centrale Montemartini a Roma Lalupa (06/06/2007)/Wikimédia Commons

Elle est en outre la descendante directe d’Auguste, empereur de 27 avant J.-C. à 14, et petite-nièce et petite-fille adoptive de Tibère, empereur de 14 à 37.
Petite-fille d'Agrippa et également petite-fille de Drusus, Agrippine la Jeune est la fille de Germanicus, tous trois généraux romains ayant commandé en Germanie Inférieure.

Caratacos (latinisé en Caratacus) est un roi et chef militaire breton de la Bretagne insulaire qui a dirigé la résistance à la conquête romaine de la Bretagne de l'invasion de Claude Ier en 43 ap. J.-C. jusqu'à sa capture en 51.
Selon Dion Cassius, il est le fils de Cunobelinos, roi du peuple celte des Catuelanis, mort avant 43 et le frère de Togodumnos. Caratacos et son frère Togodumnos mènent la défense de l'île contre les légions d'Aulus Plautius, mais ils sont défaits dans deux batailles, la première peut-être sur le fleuves Medway et la seconde sur la Tamise. Togodumnos disparaît peu après selon Dion Cassius, et Plautius peut permettre à Claude la capture de la ville de Camulodunum, mais Caratacos survit à cet épisode.
En 51, selon Tacite, il mène les Silures et les Ordovices du pays de Galles contre le propréteur Publius Ostorius Scapula. Ostorius le défait, mais Caratacos parvient à s’échapper, tandis que sa famille est prise. Prenant la direction du nord, il se réfugie chez Cartimandua, la reine des Brigantes, mais celle-ci le trahit et le livre aux Romains. Il est conduit à Rome pour orner le triomphe du vainqueur avec toute sa famille, mais le discours qu'il prononce devant l'empereur Claude le sauve. Lui et sa famille peuvent vivre dans la paix à Rome. Selon Dion Cassius, quand il vit la richesse de Rome, il aurait dit « comment osez-vous, vous qui possèdez tant de luxes, convoiter nos pauvres tentes ? »

Corbulon Gnaeus Domitius Corbulo — en français Corbulon —, né vers l'an 7 à Peltuinum, Italie et mort en 67 à Cenchreae, port de Corinthe était un général et consul romain.

Statue de Corbulo à Voorburg, Pays-Bas by Termote Auteur de la photo Basvb/Wikimédia Commons

Proconsul, il s'illustra dans les combats avec les Parthes, de 58 à 64, pour le contrôle de l'Arménie. Il se suicida sur ordre de Néron, jaloux de ses succès.
Il entra dans l'histoire comme un chef militaire respecté et un dirigeant puissant des provinces romaines en Asie.


Marc (évangéliste)
Marc né Jean surnommé Marcus, est l'un des premiers convertis au christianisme et à l'évangélisation de l'Empire romain par l'apôtre Pierre. Il est disciple évangéliste des apôtres Pierre et Paul et l'auteur de l'Évangile selon Marc du Nouveau Testament.

Saint Mark altarpiece, by Arnau Bassa, at Seu of Manresa (Catalonia) 1346 www.corbisimages.com Cette image est dans le domaine public car son copyright a expiré.

Son Évangile est le second du Nouveau Testament et des trois évangiles dits « synoptiques » avec l'Évangile selon Matthieu et l'Évangile selon Luc.

Néron (latin : IMPERATOR NERO CLAVDIVS CAESAR AVGVSTVS GERMANICVS), né Lucius Domitius Ahenobarbus le 15 décembre 37 et mort le 9 juin 68, est le cinquième et dernier empereur romain de la dynastie julio-claudienne ; il régna de 54 à 68.

Screenshot of Peter Ustinov from the trailer for the film Quo Vadis 1951 Cette œuvre est dans le domaine public car elle a été publiée aux États-Unis entre 1923 et 1977 inclus, sans indication de copyright.

Néron accède au trône le 13 octobre 54, à la mort de son grand-oncle et père adoptif Claude (Claudius), Empereur de Rome. En 66, il ajouta le titre Imperator à son nom. Il fut dépossédé de son pouvoir en 68 et se suicida assisté de son scribe Épaphrodite.

Néron en Apollon jouant de la lyre, intaille d'améthyste, Ier siècle, prov. Trésor de Saint-Denis Ie siècle Département des monnaies, médailles et antiques de la Bibliothèque nationale de France provenance : trésor de Saint-Denis Auteur de la photo Marie-Lan Nguyen (2006)/Wikimédia Commons

Bien que Sénèque fut son précepteur, on se souvient de lui comme d'un despote cruel, notamment pour avoir assassiné sa mère Agrippine en 59, et à cause de sa persécution arbitraire des chrétiens1. Il est fameux pour avoir bâti la Domus Aurea, après l'incendie de Rome de juillet 64, et pour être un prince poète, chanteur et musicien, grand organisateur de célébrations sportives et artistiques (les Neronia), et aussi homme d'une ambition démesurée, ayant lutté à toutes forces contre l'immense conjuration politique qui s'était dressée contre lui. Certains historiens débattent de la folie, réelle ou mise en scène, de Néron.

Thomas (apôtre) ou saint Thomas est l’un des douze apôtres de Jésus. Il est nommé sur les quatre listes du Nouveau Testament: Mt 10:2-3, Mc 3:16, Lc 6:12 et Ac 1:13). Son nom signifie « jumeau » en araméen, tout comme son surnom Didyme, qui en est la traduction grecque. Il appartiendrait à la tribu d'Issacar, l'une des douze tribus d'Israël.

Thomas l'incrédule (miniature du XIIe siècle)Albani-Psalter, Erscheinung des Auferstandenen am achten Tag (Joh. 20,26-29) Vers 1130 Bistum Hildesheim, Begräbnisfeier für Bischof Dr. Josef Homeyer, 10. April 2010 Cette image est dans le domaine public car son copyright a expiré.

Doutant de la résurrection du Christ avant de l'avoir vu de ses yeux et touché de son doigt (Jn 20:24ss), il est devenu symbole et image du doute religieux. Liturgiquement, il est célébré le 3 juillet, spécialement en Inde où sa fête a une solennité toute particulière. Il est le patron des chrétiens qui persévèrent dans la foi tout en connaissant le doute.
Apôtre de l'Inde du Sud, il est (suivant une tradition ancienne) mort martyr à Mylapore, près de Chennai. Ses restes (non authentifiés) se trouveraient dans la crypte de la basilique Saint-Thomas à Chennai (Inde).

Tiridate Ier d'Arménie (en arménien Տրդատ Ա) est un roi d’Arménie ayant régné de manière discontinue entre 53 et 72 apr. J.-C. Fils du roi parthe Vononès II, il est le premier roi arménien de la dynastie arsacide. Son règne est interrompu une première fois en 54, puis de 58 à 63. La rareté des sources, presque exclusivement romaines, fait que de nombreux aspects de son règne sont inconnus.

Statue de Tiridate Ier d’Arménie par André, dans les jardins du Château de Versailles (rampe nord)by André, 1687 Location: Parc et jardins du château de Versailles Photo: Eupator Source: http://en.wikipedia.org/wiki/Image:Tiridate.jpg


Wikipédia

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire