
Avant la Renaissance : L'artiste n'a pas d'existence en tant qu'individu désigné par son nom : il s'efface devant le sujet qu'il peint, par humilité car il s'agit souvent d'œuvres destinées à la dévotion religieuse.
Il sera alors repéré et désigné (par les historiens de l'art au début du XXe siècle) par le sujet du tableau qu'il a peint, le nom du commanditaire, celui de son œuvre principale :
Il sera alors repéré et désigné (par les historiens de l'art au début du XXe siècle) par le sujet du tableau qu'il a peint, le nom du commanditaire, celui de son œuvre principale :

À la Renaissance : Il faudra attendre la Renaissance, dans le monde occidental européen, pour que l'individu artiste acquiert une personnalité reconnue par ses pairs (Giorgio Vasari les recense dans Le Vite), soit nommé personnellement et qu'il porte :
Son vrai nom ou celui de son père (patronyme) : Filippino Lippi par son père Fra Filippo Lippi
Un pseudonyme qu'il choisit, lié à sa ville natale, au métier du père : Giuliano da Sangallo travaille à la porte de saint Gall
Antonio Pollaiuolo car son père élève des poulets
Jacopo del Sellaio, par son père, sellier
Les Della Robbia (du toscan robbia, la garance des teinturiers, métier des parents de Luca della Robbia
Masuccio Segondo disciple de Masuccio Primo
etc.
Un surnom qu'on lui attribue et qui le qualifie : Il Cronaca qui parle tout le temps des ruines qu'il a vues à Rome
Daniele da Volterra surnommé Il Barghettone (le culottier) pour avoir censuré les nus des tableaux en rajoutant des vêtements ou des branches (à la demande du pape Paul IV)
Luca della Robbia pour la couleur garance qu'il utilise en tant que céramiste
Masaccio qui veut dire idiot
etc.
Son vrai nom ou celui de son père (patronyme) : Filippino Lippi par son père Fra Filippo Lippi
Un pseudonyme qu'il choisit, lié à sa ville natale, au métier du père : Giuliano da Sangallo travaille à la porte de saint Gall
Antonio Pollaiuolo car son père élève des poulets
Jacopo del Sellaio, par son père, sellier
Les Della Robbia (du toscan robbia, la garance des teinturiers, métier des parents de Luca della Robbia
Masuccio Segondo disciple de Masuccio Primo
etc.
Un surnom qu'on lui attribue et qui le qualifie : Il Cronaca qui parle tout le temps des ruines qu'il a vues à Rome
Daniele da Volterra surnommé Il Barghettone (le culottier) pour avoir censuré les nus des tableaux en rajoutant des vêtements ou des branches (à la demande du pape Paul IV)
Luca della Robbia pour la couleur garance qu'il utilise en tant que céramiste
Masaccio qui veut dire idiot
etc.

Une corporation prend un nom générique et l'attribue aux productions de tous ses membres :
les Maestri campionesi, sculpteurs et constructeurs d'édifices religieux (Ugo da Campione, Bonino da Campione, Giovanni da Campione, Zenone de Campione, Matteo da Campione)
La problématique de l'attribution des œuvres au XXe siècle : La notion de peintre nommé et reconnu étant acquise, les historiens d'art, au début du XXe siècle, attribuent les œuvres qu'ils recensent à des peintres connus. Il reviennent ensuite sur ces attributions et baptisent anonymes des peintres qui se distinguent des précédents, les vraies auteurs des œuvres considérées.
On soulignera le cas de Pier Francesco Fiorentino auquel Bernard Berenson avait attribué un certain nombre d'œuvres qui seront ensuite placées, comme sous la main de Pseudo Pier Francesco Fiorentino copiste de Florence.
Certains peintres même, avant qu'on leur reconnaisse une véritable identité, peuvent être précédemment décrits comme anonymes (même plusieurs fois comme Barthélemy d'Eyck). Ils sont donc porteurs de plusieurs noms historiquement (ce qui est précisé dans la page qui leur est consacré) ou dont le doute subsiste encore comme Giovanni Gaddi (après 1333 - 1383) peut-être le Maestro della Misericordia dell’Accademia.
les Maestri campionesi, sculpteurs et constructeurs d'édifices religieux (Ugo da Campione, Bonino da Campione, Giovanni da Campione, Zenone de Campione, Matteo da Campione)
La problématique de l'attribution des œuvres au XXe siècle : La notion de peintre nommé et reconnu étant acquise, les historiens d'art, au début du XXe siècle, attribuent les œuvres qu'ils recensent à des peintres connus. Il reviennent ensuite sur ces attributions et baptisent anonymes des peintres qui se distinguent des précédents, les vraies auteurs des œuvres considérées.
On soulignera le cas de Pier Francesco Fiorentino auquel Bernard Berenson avait attribué un certain nombre d'œuvres qui seront ensuite placées, comme sous la main de Pseudo Pier Francesco Fiorentino copiste de Florence.
Certains peintres même, avant qu'on leur reconnaisse une véritable identité, peuvent être précédemment décrits comme anonymes (même plusieurs fois comme Barthélemy d'Eyck). Ils sont donc porteurs de plusieurs noms historiquement (ce qui est précisé dans la page qui leur est consacré) ou dont le doute subsiste encore comme Giovanni Gaddi (après 1333 - 1383) peut-être le Maestro della Misericordia dell’Accademia.
Malgré tout certains restent encore anonymes.
Wikipédia
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire