lundi 30 juillet 2012

Les années 67o (de 670 à 679) Culture

Inventions, découvertes, introductions

Les Byzantins utilisent le feu grégeois pendant le siège de Constantinople par les Arabes.

Feu grégeois tel que décrit dans le manuscrit Skylitzes (Madrid) XII°siècle Codex Skylitzes Matritensis, Bibliteca Nacional de Madrid, Vitr. 26-2, Bild-Nr. 77, f 34 v. b. (taken from Pászthory, p. 31) Cette image est dans le domaine public car son copyright a expiré.

Le feu grégeois (du latin græcus, grec) est une arme incendiaire qui fonctionne même en mer. Le secret gardé sur sa composition fut capital pour la survie de l’Empire byzantin, permettant de repousser deux sièges arabes sur Constantinople. On peut le considérer comme l'ancêtre du napalm moderne.

Use of a hand-siphon, a portable flame-thrower, from a siege tower. Detail from the medieval manuscript Codex Vaticanus Graecus 1605.9th or 11th century AD Codex Vaticanus Graecus 1605 (taken from Pászthory, p. 31) Cette image est dans le domaine public car son copyright a expiré.

Commerce attesté de l’islam avec la Chine.

Première frappe des deniers d’argent en Gaule (1,23 g) qui deviennent le nouvel étalon monétaire au détriment des pieces d'or.

Originally uploadet to the english Wikipedia: 05:48, 7 August 2003 by user M123; "My own photo." 8 Roman denarii; left to right, row 1 : ca 157 BC Roman Republic, ca 73 AD Vespasian, ca 161 AD Marcus Aurelius, ca 194 AD Septimius Severus;

Le denier, du latin denarius (pluriel: denarii), était l'une des monnaies de base du système monétaire romain. Le mot denarius signifie aussi dizaine en latin, sa valeur initiale valant dix as. Il s'agissait d'une pièce d'argent, d'un poids d'environ 3 à 4 g selon les époques. Le terme de denier a survécu à la chute de l'Empire romain et a continué à être utilisé de l'époque carolingienne à la Révolution française dans le cadre du système monétaire livre-sou-denier usité sous l'Ancien Régime. Le denarius est aussi la monnaie à l'origine du dinar, encore utilisé aujourd'hui en Europe en Serbie depuis 1920 et dans de nombreux pays du Maghreb et du Moyen-Orient.

Dernière arrivée de papyrus en Gaule. Il est substitué progressivement par le parchemin dans les actes officiels.

Gros plan de la texture du papyrus Auteur et attribution Pitoula/Wikimédia Commons

Le papier de papyrus ou simplement papyrus (en grec ancien πάπυρος / papyros, en latin papyrum ou papyrus) fut probablement inventé il y a 5 000 ans, en utilisant la tige de la plante Cyperus papyrus. Il fut largement utilisé en Égypte et dans d'autres régions voisines pour fabriquer les rouleaux manuscrits. Plus tard, lors de l'invention du codex et du livre, on a commencé à en faire des feuilles de papier.

Quentovic, sur la Canche, au sud de Boulogne, devient le port par où transitent les voyageurs britanniques, une source de revenus importante pour le royaume franc.

Des moines ramènent à Fleury-sur-Loire des reliques supposés de Benoît de Nursie et des manuscrits dérobés au Mont Cassin.

L'abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire Attribution Sabinolembo/Wikimédia Commons

Saint Grégoire au sujet de saint Benoît :
« Dès le temps de sa jeunesse, il portait en lui un cœur digne de celui d’un vieillard : dépassant son âge par ses mœurs, il ne livra son âme à aucune jouissance, mais alors qu’il vivait encore sur cette terre et qu’il avait la possibilité d’en user librement pour un temps, il méprisa d’emblée le monde avec sa fleur comme un sol aride. Issu d’une très bonne famille libre de la province de Nursie, on l’envoya à Rome pour s’y livrer à l’étude libérale des lettres. Mais il s’aperçut que c’était l’occasion pour beaucoup de tomber dans l’abîme des vices : aussi – pour ainsi dire – à peine avait-il mis les pieds dans le monde qu’il les retira, de peur que, pour avoir pris quelque contact avec ladite science, il ne soit en contrepartie précipité tout entier dans l’abîme. Méprisant donc l’étude des lettres, il se mit en quête d’un genre de vie sainte. Aussi se retira-t-il, savamment ignorant et sagement inculte. »
— ibid., Introd.

Construction de la crypte de Jouarre par l'évêque de Paris Agilbert.

L'église abbatiale de l'abbaye Notre-Dame de Jouarre Attribution Arnaldo/Wikimédia Commons

Cryptes mérovingiennes : Les cryptes de Jouarre n’ont subi pratiquement aucune restauration, cependant, elles ont subi quelques modifications. Jusqu’au XIe siècle, il y avait un plafond de bois qui reposait sur tous les chapiteaux, dans les deux cryptes. Au XVIIe siècle, les tombeaux sont vidés, pour mettre les restes des corps dans des châsses et on perce des ouvertures pour que les cryptes ne soient plus dans l’obscurité la plus totale. Ces chapiteaux du VIIe siècle sont faits de marbre des Pyrénées. Les fûts sont des réemplois de villas gallo-romaines du IVe siècle. Le mur occidental de la crypte est un mur dit « réticulé » car les pierres forment un dessin de filet, à la fois par leur disposition, mais aussi par leur taille. Les cryptes renferment les tombeaux de la famille fondatrice de l’Abbaye - Le sarcophage de saint Agilbert qui fut évêque de Dorchester puis évêque de Paris.

Sarcophage d'Agilbert (VIIème siècle) dans la crypte Saint-Paul à Jouarre, Seine-et-Marne, France.Attribution GFreihalter/Wikimédia Commons

Il fonda également la première communauté d’hommes de l’abbaye. Le côté du sarcophage présente un magnifique bas-relief. À la tête de ce tombeau, un bas relief, splendeur de l’art mérovingien, représente le Christ, dans une mandorle, entouré par le Tétramorphe, symbolisant les quatre évangélistes.- Le tombeau de saint Adon - Le tombeau de sainte Osanne, sainte Balde, sainte Mode, sainte Telchilde - Le tombeau de sainte Aguilberte, avec des parements coptes sur le dessus et des svastikas, retrouvés dans les temples hindous. La crypte Saint-Ebrégésile date du VIIIe siècle, elle est donc plus récente mais parait plus ancienne puisque les colonnes sont en calcaire. À l’extérieur de la crypte, les vestiges de la basilique funéraire qui fut entièrement détruite lors de la guerre de Cent Ans peuvent être aperçues. L’accumulation des sols au fil des siècles, explique qu’il faut descendre une douzaine de marches avant d’accéder aux cryptes.

Crypte Saint-Paul in Jouarre Attribution : GFreihalter/Wikimédia Commons

Fondation de la Grande Mosquée de Kairouan par le général et conquérant arabe Oqba Ibn Nafi lui-même fondateur de la ville de Kairouan première cité musulmane du Maghreb.


Vue d’ensemble de l’édifice (centre), une partie de la façade méridionale vue de l’extérieur (gauche) et minaret vu de la cour (droite) Travail personnel. Modeled in 6 days using SolidWorks 2001. Post-production in Photoshop and Inkscape. Based on architectural plans and fifty photos of the building. Attribution Tachymètre/Wikimédia Commons

Vue panoramique de la cour entourée de portiques et dominée par le minaret Flickr: The Great Mosque of Kairouan Passionné d'architecture/Wikimédia Commons


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