samedi 28 juillet 2012

Les années 650 (de 650 à 659 ) Culture

Inventions, découvertes, introductions

Religion
Rédaction du Coran.

Coran datant de 1867 à Istanbul en Turquie. Il s'agit de la première sourate nommée traditionnellement Al-Fatiha (l'ouverture).Auteur de la photo Kazuyoshi Nomachi/Wikimédia Commons

La transcription du Coran
Selon la tradition musulmane, le Coran a été révélé à Mahomet par l'intermédiaire de l'archange Gabriel (arabe : جبريل [jibrīl]). Pour les musulmans, le Coran est un livre saint qui n'a pas subi d'altération après sa révélation, car Dieu a promis que ce livre durerait jusqu'à la fin des temps. Cette promesse est mentionnée dans le verset suivant : « En vérité c’est Nous qui avons fait descendre le Coran, et c’est Nous qui en sommes gardien. » (Coran 15:96). En fait, la conservation et la transmission du texte tel qu'on le connaît aujourd'hui ont fait l'objet de l'attention des premiers califes et des autres compagnons du prophète de l'islam.

Le moine Buddhaghosa se rend de Ceylan à Thaton. Il prêche le bouddhisme en Birmanie.
Buddhaghosa fut un moine bouddhiste érudit du Ve siècle. Buddhaghosa signifie en français "le son de l'éveil", sa traduction en chinois est Juéyīn 觉音. Pendant son séjour au Sri Lanka, il rédigea de nombreux commentaires palis du Tipitaka ainsi que leur synthèse, le Visuddhimagga, œuvre fondamentale pour les écoles du bouddhisme theravada.

Le roi Adityasena Gupta, le souverain du Nord de l'Inde le plus important de la seconde partie du VIIe siècle, est le dernier à pratiquer le sacrifice de chevaux.
Le sacrifice du cheval ou açvamedha (mot sanskrit) est un rite védique et brâhmanique de l'Inde ancienne pratiqué par les râja exerçant une suzeraineté sur les râja des États environnants.
Un ou plusieurs chevaux blancs étaient laissés libres de se déplacer à leur guise accompagnés par un garde royal et parfois par des jeunes gens. Si l'un des râja dont les terres étaient traversées par le cheval s'emparait de l'animal, c'était le signe d'un refus de suzeraineté et le déclenchement de la guerre. Dans le cas contraire, le râja qui laissait traverser ses terres sans intervenir manifestait sa tacite vassalité. Le voyage du cheval était censé symboliser le voyage du Soleil dans le ciel. Partant de là, le roi qui sacrifiait ce cheval passait pour être le seul maître de la Terre, comme le Soleil dominait le Ciel.

Pièce émise sous le règne de Samudragupta (330-380), le cheval sur l'avers commémorant le fait que ce souverain ait pratiqué l'ashvamedha.http://en.wikipedia.org/wiki/Image:Ashvacoin.jpg Cette image est dans le domaine public car son copyright a expiré.

Lorsque le cheval revenait de ses pérégrinations, il était sacrifié en grande pompe au cours d'une fête où tous les râja vassaux étaient invités. Mais les hindous modernes (et les historiens) pensent que le sacrifice était seulement symbolique (on remplaçait le cheval véritable par une représentation de cheval) et que le cheval vivant n'était pas réellement abattu (pour des raisons d'ahimsâ, qui est sacrifice intérieur), quoique le sacrifice du cheval, lui, soit bien réel aux yeux des brâhmanes.
Le râja ayant pratiqué le sacrifice du cheval recevait le titre de chakravartin. Le rite est décrit dans les textes anciens, comme le Mahābhārata par exemple. Le premier souverain historique ayant pratiqué l'ashvamedha et dont on garde le souvenir est Pushyamitra Shunga, l'assassin de Brihadratha, le dernier Maurya et le fondateur de la dynastie des Shunga, qui célébra de cette manière sa victoire sur les satrapes grecs. Plus tard, le souverain Samudragupta (330-380) de la dynastie Gupta réalise ce même rituel, et le fait savoir en frappant des monnaies commémorant cet événement sur l'avers. Les grands souverains Chola du XIe siècle l'ont peut-être aussi pratiqué.

Remacle fonde les abbayes de Malmédy et de Stavelot (v. 648-651).

Saint Remacle Original uploader was Paul Hermans at nl.wikipedia Attribution: Paul Hermans de nl

Remacle (600 - env. 669) est un saint catholique, et le premier abbé de l'abbaye de Solignac et de Stavelot-Malmedy. Il était moine au Monastère de Luxeuil et c'est à la demande de saint Eloi qu'il serait devenu le premier abbé de l'abbaye de Solignac. Il serait originaire d'Aquitaine. Il est mort à l'abbaye de Stavelot.
Il est le saint patron de la ville de Spa dont l'église collégiale porte le nom après celui de Notre-Dame. On le fête le 3 septembre.

Malmedy (Belgique) La cathédrale Saints-Pierre, Paul et Quirin, ancienne abbaye ?(1777) Jean-Pol Grandmont (Collection personnelle/Private collection). Permission de l'auteur sur Wikimédia Commons

Stavelot et son abbaye, Mathieu-Antoine Xhrouet Scan de Préville Cette image est dans le domaine public car son copyright a expiré.

Vers 650 : Agilbert, frère de la première abbesse de l’abbaye Notre-Dame-de-Jouarre, devient évêque de Dorchester (fin en 664).
Agilbert (fl. v. 650 – v. 680) est un évêque d'origine franque.
Selon Bède le Vénérable, il séjourne un certain temps en Irlande avant d'être invité par le roi Cenwalh de Wessex à succéder à Birinus, premier évêque des Saxons de l'Ouest. Cenwalh finit par se lasser du « parler barbare » de l'évêque, et le diocèse des Saxons de l'Ouest est séparé en deux avec la création du siège de Winchester. Offusqué, Agilbert quitte le Wessex.
Par la suite, Agilbert ordonne prêtre Wilfrid et participe au synode de Whitby en 664, où il défend la cause de l'Église de Rome. Il devient évêque de Paris vers 666. Quelques années plus tard, lorsque Cenwalh lui propose le siège de Winchester, il décline l'offre et envoie son neveu Leuthère à sa place.

Charte de 673 signée par Agilbert, alors évêque de Paris. Access to the original document is restricted and microfilm copies only may be consulted. ARCHIM, French Ministry of Culture, Reference 00000277 Cette image est dans le domaine public car son copyright a expiré.

Agilbert est inhumé à l'abbaye de Jouarre, auprès de sa sœur l'abbesse Théodechilde. En tant que saint, il est fêté le 11 octobre.


Sarcophage de Saint Agilbert (VIIème siècle) dans la crypte Saint-Paul à Jouarre, Seine-et-Marne, France. Auteur de la photo GFreihalter/Wikimédia Commons

Art et culture
Poème indien de Bhatti racontant l'histoire de Rama.
Râma est le septième avatar de Vishnu, dans la religion hindouiste. Son histoire est le sujet du Râmayâna. Il était le fils du roi d'Aoude Daçartatha; il fut élevé par Vacichtha, échappa aux pièges que lui tendaient ses ennemis, et parcourut le monde avec le brahme Viçouamitra, exterminant les géants. Arrivé à la cour de Djanaka, il gagne au tir de l'arc la main de la fille de ce prince, la belle Sitâ, puis rentre en triomphe au palais d'Aoude; mais bientôt il est forcé d'en sortir : Daçaratha, son père, lié par un serment que lui avait arraché sa dernière femme, l'exile pour 14 ans, et assure le trône à son plus jeune fils, Bharata.
Rama, banni, eut pour compagnon fidèle son frère Lakshmana, et se signala encore par des exploits merveilleux ainsi que par de dures pénitences. Au bout de 12 ans il revit Aoude, mais il trouva son père mort de douleur. Il laissa le trône à Bharata puis marcha contre Ravana, roi de Lanka (Sri Lanka), qui lui avait enlevé Sita le fit périr, et reprit Sita. Après cette expédition, il fonda un royaume sur la côte de l'Inde en face de Lanka, donna à ses sujets des lois, leur enseigna les arts, l'agriculture, la religion, puis remonta au ciel avec Sita, laissant l'empire, à Koucha, son fils.


Composition du drame indien Le chariot d'argile par le poète Bhartrihari.
D'après la tradition, Bhartrihari serait le frère ainé du roi Vikram d'Ujjain. Destiné à la couronne, il aurait abdiqué en faveur de son frère et se serait retiré dans une grotte qui est toujours visité. Il serait également le demi-frère du poète Bhatti. On lui attribue trois centuries (Sataka) correspondant aux quatre stades de la vie. La première (niti) relève de l'utile (artha), la seconde (sringara) relève de Kama, l'amour, la troisième (vairagya) relève du renoncement et de la délivrance (moksa).

Régression des arts et des lettres en Occident. Développement de l’orfèvrerie de type germanique à motifs abstraits (vases sacrés couronnes votives, bijoux, fibules).


Wikipédia

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